
Sérieusitude?
je ne vais pas faire un gallo d’essai dans ce post. Nous en reparlerons ailleurs.
Volontiers… car je ne comprends pas bien le reproche là…
Restons donc au tro/t/p.
« elihah »« elihah »
Pour être fatigué·e, je ne sais pas pourquoi, cela signifie être très malade.
Alors être bien/très fatigué·e c’est carrément se coltiner un méchant cancer ou une saleté de ce genre, en clair, la personne concernée est proche de la fin.
Ne donc pas répondre ingénument:
– ha ben faut qu’ille se repose, alors.
Blanc assourdissant assuré.Avoir l’œuf, à l’inverse, signifie avoir un pépin comme les gens qui ‘ont toujours quelque chose’ qui les empêche de vivre leur quotidien, majoritairement à cause d’une paresse incommensurable, genre ces gens sont sujets à une piqûre de flemmardite-pas-envie aiguë fréquente avec rappels à demande.
J’avais lu ailleurs que « avoir l’oeuf » signifiait « être patraque ». C’eut été dur de deviner !
Oui, c’est avoir un truc qui ne va pas, mais c’est majoritairement employé pour dire que qq’un n’a pas envie de remplir une obligation, on est du côté du malade imaginaire.
Détournement du sens initial peut-être.
NB :je ne vois tjrs pas où nous avons pu dire que tel parler c’était du ‘mal parler’ de telle langue, non mais vraiment ça me tracasse.
un eleve de 6ème en général parle mal anglais.
De meme, la plupart des neobretonnants parlent mal breton, notamment un lourd accent francais. Les memes souvent parlent francais-langue etrangere, avec un accent breton. C est autant du mauvais francais que celui baragouine par un eleve de 6eme en angleterre.. On avait deja evoque ce paradoxe un peu absurde. Des occitans parlant pour la plupart avec un accent etranger a la phonetique francaise, donc du mauvais francais comme un russe parle francais sauf exception, ces memes personnes prononcant l occitan a la francaise. On mettrait ca au compte des echanges culturels, s il n y avait pas au bout la mort prevue de cette, ces langues.
Dites moi si je m exprime pas clairement. Et revenons enfin ala non seriositude. Est ce qu on croirait que je travaille?
D’accord avec toi sur le fait que bc de gens (apparemment c’est surtout un pb français où l’accent tonique n’existe pas) ne parlent pas bien la langue qu’ils apprennent car ils ont un accent à « couper au couteau ». Certains entretiennent d’ailleurs ce phénomène, car ils mettent un point d’honneur à garder leur accent franchouillard quand ils parlent anglais ou autre. Cela dit, tout le monde n’a pas la même oreille, et il est très difficile de se défaire de son accent natal. J’ai vécu en Ecosse, mais quand je parle anglais, on sait quand même que je suis français, il reste tjrs une pointe d’accent français. Est-ce que parle mal anglais pour autant ? J’espère que non…
mon papa est né en pologne et a grandi en pays chti mais ça fait plus de 65 ans qu’il vit en pays platt, mes parents ne parlent jamais platt ensemble
pourtant mon pére le connait, il l’a appris comme moi en entendant ma mère le parler avec ma oma, mes oncles, les voisins
et aussi à la mine ou il a travaillé et ou tous les ouvriers le parlaient (c’était un bon moyen d’intégration et de maintien du platt parmi les communautés immigrées
qui sont venus travailler là). je l’ai entendu le parler avec des voisins!
quand j’ai demandé à maman pourquoi papa ne parle pas le platt à la maison : elle m’a dit « ton papa , son platt il fait mal aux oreilles »
j’ai compris !!
francine
j’avoue que j’ai eu un peu de mal à comprendre la phrase d’alan , c’est pas facile de se faire comprendre à l’écrit, il va falloir que je fasse un schéma !!
j’aime les accents ,mauvais ou bons, j’ai du aussi à une certaine période effacer un peu mon accent pour rentrer dans le moule
surtout en france de l’intérieur bien sur…il en reste tout de même une pointe et quand je rentre « à la maison », il revient au galop!!!
Bon, je suis passée plusieurs fois relire le fil et les remarques d’Alan, et si je comprends ce qui est dit sur le ‘mal parler’ d’une langue, notamment durant son apprentissage, je ne comprends toujours pas le reproche qui nous est fait de nous amuser de variantes diverses.
Ni si c’est bien là qu’était le reproche.
Dois être obtuse, sans doute.
J’ai été moquée de mes divers accents ou habitudes de langage à mesure des déplacements, je suis censée utiliser un français standard et correct (?) durant mes journées de boulot, et je sais bien que notre oreille, notre cerveau sont habitués, cognitivement parlant, à un type de parler et à so émission phonique, qui peut aller jusqu’à composer une part de l’identité d’un sujet.
Oui… bon…ben bonne journée.
Passons.
Un de mes derniers rires: de passage sur paris entre nowwwel et je jour de l’an, je salue une restauratrice qui a papoté avec nous à table, avec ce qui est fréquent ici à cette période de l’année:
« Merci, au revoir et bon bout d’an! »
Qu’elle a bien sûr entendu comme:
‘bon boudin’
A fallu essspliker…
Je suis desole de parler ici d un sujet grave. Puisque ces confusions font partie des raisons qui vont faire mourir langue bretonne et autres.
C’est peut-être le risque en effet, quoique…. c’est également un phénomène de substrat/superstrat entre langues, et cela fait irrémédiablement partie de l’évolution des langues. Le français est ce qu’il est parce qu’il vient d’un latin « parlé par des Gaulois et mis au service d’esprits gaulois » comme je l’ai lu dans je ne sais plus quel ouvrage sur le sujet. Evolution phonétique complétement différente pour les autres langues latines, qui n’ont pas de sons nasaux par ex (quoique le portugais !!!).
D’un autre côté, ça me gênerait que le breton en devienne à ressembler au cornique, qui ressemble étrangement à du breton prononcé avec l’accent anglais, parce que les néo-cornicisants (?) n’ont aucune référence de locuteurs natifs, puisque la langue orale a été perdue il y a longtemps. Cela dit, le cornique est une langue « morte ». J’imagine que le pb est le même avec le manxois, quoiqu’il y a tjrs la référence gaélique en irlande et en écosse…
On pourrait ramener la question à ceci : vaut-il mieux continuer à faire perdurer le breton, même s’il finit par être « mal parlé » comme tu le dis Alan, ou bien le laisser mourir faute de locuteurs « compétents ». Pourquoi le vannetais est-il accentué sur la dernière syllabe comme le français ? Est-ce l’influence du français tout proche ? (j’avoue que je ne connais pas la réponse) ? Si oui, le vannetais est-il du BON breton ? Je pense que oui sans hésitation…
à gwell bon boudin , ça a du surprendre côté parigot!!
sinon j’ai tenté une réponse de ce que j’ai cru comprendre de la position d’alan sur le post « platt……. »
j’ai aussi donné ici l’exemple de mon père qui est donc un néo-platt , et n’a pas l’accent voulu, mais il a tout à fait le droit de le parler, ça ne mettra pas en péril le platt au contraire , je pense..
Francine
OK je vire le post parce que je n’écris rien qui vaille.
Desole de vous dire qu il suffit que vous relisiez la phrase ou je disais qu il etait parfois BIEN de MAL parler une langue. Vous avez zappe ca en mm temps que ma phrase « je suis un peu tordu »…