ALAN à BUGUELES le 8 août 2014

Euh… La Moselle, OK, mais l’Alsace,  non ?
La Moselle et la Lorraine… Il n’y a pas une intersection, là ?

mais tu as raison ma langue ou mon clavier a fourché !!
c’est bêta….
l’alsace et la moselle bien sur

merci

On entend dire qu on ne peut reunir les 2 a cause de l antecedent. Je pense que ca va faire disparaitre le Platt de Moselle perdu au milieu de cette immense region dominee par la communaute francophone. Punis comme nous donc.

La population de Moselle a déjà du payé chèrement le fait d’avoir en son sein une communauté de langue germanique :pendant l’annexion de 1870 et surtout en 1940 quand Hitler a tout de suite annexé la Moselle et l’Alsace considérant que cela faisait partie tout comme les sudètes du reich allemand. ein volk, ein reich , ein fuhrer de sinistre mémoire !!

Avec la réconciliation franco allemande et l’Europe , cette crainte s’éloigne petit à petit quoique on est jamais à l’abri !!
C’est sur, le platt ainsi que le droit local serait mieux soutenue dans un ensemble Alsace Moselle !!

Le platt peut tenter de survivre car certains commencent à comprendre (il était temps) que sa connaissance permettrai de trouver plus facilement du travail au Luxembourg ou en Allemagne !! on en est là en Lorraine ! et en Moselle !
une réflexion personnelle :

Comment une région riche comme la Lorraine est elle devenue en un siècle une région pauvre? en contrepoint , comment une région pauvre comme la Bretagne (je viens de finir le livre d’IRENE Frain sorti de rien ) est devenue en un siècle une région riche (je parle du point de vue économique) ?

Francine

L’économie procède ainsi « par vague ».
Si on regarde du côté de la Belgique, la Wallonie « industrieuse » a connu son époque de gloire à l’époque où l’industrie lourde avait le vent en poupe : aciéries, mines, …
Elle est aujourd’hui à l’agonie.
Et les Flamands veulent aujourd’hui s’en débarrasser.

Notre époque n’est QUE économique. On ne s’intéresse à rien d’autre. La Culture des pays n’est envisagé que sous la forme d’un PIB, d’un nombre d’emplois, etc. On parle de « biens culturels », de « culture numérique »…

On a tout oublié. Oublié que la Culture est ancrée dans la terre, dans les hommes qui l’habitent.

Les langues aujourd’hui ne sont qu’utilitaire (attention, Francine, trouver du boulot est aussi mettre en avant ce côté utilitaire) alors que c’est un élément fondamental de la culture (avec la musique).

Je passe des vacances en Bretagne avec on épouse. On essaie de profiter de tout mais on n’entend pas parler breton… Bien sûr parler breton ne « sert » à rien ! Seuls les Fest Noz s’exportent (les crêpes et le cidre aussi)…

La question reste aujourd’hui : est-ce la volonté centrale qui *aujourd’hui* détruit la langue où sont-ce les Bretons « eux-mêmes » ? A titre de comparaison : l’Irlande qui favorise (et même rend obligatoire) le gaélique le voir en perte de vitesse aussi.

La « dilution » des populations peut aussi jouer. La langue qui reste est la langue de tous les jours…

pour le platt, je me suis déjà expliqué sur le sujet,

les jeunes de ma génération nés après la guerre , par une forme de honte de parler une langue proche de celle de l’ennemi (nazisme etc…) ont pour la plupart rejetés le platt , certains ont même refusés d’apprendre l’allemand au collège , faut préciser que les institutions officielles , l’état, l’école la télé rien ,à part les parents ou grands parents ne nous a encouragés , c’était quelque chose qui n’avait pas de visibilité qui n’existait pas ….

même arrivés à Metz, on effaçait notre accent et évitions de parler platt par peur des moqueries!! ailleurs en france on nous traitait au mieux d’alsaciens ou pire de boches de l’est !!

faut se rappeler aussi que la réconciliation avec l’allemagne s’est faite difficilement et lentement….

donc ma génération n’a pas transmis ce platt   à ces enfants , je généralise bien sur ..
 mais la responsabilité va pour moi à l’état central  , même régional , qui n’ a pas voulu voir quelque chose qui dérangeait ,  d’où mon terme Moselle humiliée

je peux là rendre un hommage à Alan qui par le mouvement qu’il a lancé a permis à certains, hors Bretagne de s’exprimer et commencer à revendiquer ce platt, je me souviens d’amis du village qui dans les années 1970 avaient montés un groupe qui chantaient en platt les perdsknoddel (crottin de cheval), bon le mouvement  n’a pas vraiment perduré et n’ as pas l’ampleur du mouvement breton!

je sais aussi qu’une langue n’a pas qu’un côté utilitaire, c’est une culture , un mode de penser et de vivre ensemble qui disparait avec sa perte…., le bilinguisme « naturel » je dirais,  est un atout , c’est aussi une ouverture d’esprit de comprendre qu’on peut exprimer les choses de façon différentes suivant la langue !!

Mais on dit souvent aux defenseurs du francais qu ils devraient l abandonner totalement pour l anglais. A quoi sert le Francais?

Et Jean Luc, j ai exporte ma musique et la culture bretonne avant et bien plus que le festnoz. Desole d insister, mais c est souvenr oublie. Je le dis parce que c est utile, pas pour la gloire.

Voici un article paru sur Le Trégor, la semaine dernière.
Bonne lecture    

merci Laurence pour le partage de l’article du Trégor

mais si Alan, vous pouvez être fier!

c’est encore le coup des 40 ans de carrière en 2012 !!! (petit rappel, 2012, 40éme anniversaire du concert d’alan à l’olympia en 1972)

bon concert à tous sous le soleil couchant !!