
Tri Martolod version metal…
Bonjour.
C’est juste pour signaler que les groupes de métal font des choses de plus en plus étrange: http://www.myspace.com/eluveitie . Voilà Eluveitie, les suisses qui se sont amusés à reprendre un thème bien connu dans leur morceau Inis Mona, extrait de leur dernier album.
Je présume que ce genre de musique ne vous plait guère?
Kenavo.
Ps: j’ai leur démo « Vên » et leur premier album « Spirit » et je dois bien dire que ce n’est pas le meilleur groupe de métal selon moi…
nozvez mat d’an holl,
j’ai pendant longtemps habitué alan aux sonorités metal et l’ai même surpris à en apprécier certains. j’aurais aimé qu’il tente du metal celtique, pour en avoir un de la qualité qu’on lui connait.
étant pour ma par amateur de metal je ne trouve pas celà si étrange.
je ne connaissais pas ce groupe et la démarche est symphatique même si mis à part un bout d’air de tri martolod c’est mélangé de musiques locales pas que bretons.
je ne connais pas le nom mais j’ai déja vu un groupe de black metal chantant en breton à la fin d’un fest noz, si vous en connaissez n’ésitez pas à me les signaler.
sinon un groupe de newcastle qui fait bon mix skyclad
ken ar c’hentañ c’hoas
Mon fils est un metalhead, il a ete toujours frustre dans ses « teenage years » (annees au lycee?) que je n’ai pas vraiment aime sa musique…(sauf ‘System of a Down’; je les aime)… Un jour, il a trouve le folk metal et ca a ete un sort de compromis pour nous, qu’on peut ecouter ensemble. Ce n’est pas ma musique preferee, mais de temps en temps, c’est pas mal. Quand je lui parle je lui demandera (ai/ais??? Sorry! Perdu dans la grammaire!) les noms des groupes il aime.
Voici quelques je m’en rapelles… Breton: Tornaod (Paris), EV (Nantes), Viking: Thronar (Ndl), Korpiklaani (Finland). Et Skylcad aussi.
Rock on!
~Laura
Pour toutes les musiques et styles musicaux, j’ai toujours eu un a-priori favorable de principe; ce qui ne m’empêche pas d’être plus porté vers certaines musiques que vers d’autres; exemple, je suis ouvert au jazz, on peut donc entendre chez moi parfois quelques influences jazz, mais en même temps je suis plus porté par exemple vers le rock au sens large; j’aime du rock très mélodique comme les grands Beatles; j’aime aussi un rock bien dur avec mur de guitares bien distordues; donc j’apprécie le hard, voire le métal. Il faut, par contre, que ça sonne vrai. Qualité et sincérité au rendez-vous. J’aime aussi l’originalité. C’est avec ces trois critères que je juge (sans juger) les groupes, artistes et musiciens. Sans vouloir critiquer, je trouve certains un peu enfermés dans un style. Ou ils en sont sincèrement adicts, mais ça reste dommage, ou il y a de l’opportunisme, plaire à une clientèle, et là, évidemment, il y a bémol. J’avoue que d’entendre toujours cette même façon de chanter en death metal ou en rap m’interroge.
Pour revenir à mes titres revisités par dizaines (ou centaines), je serais heureux que leurs utilisateurs parlent au moins de moi, mais, jusqu’à présent, les renvois d’ascenseur sont bien rares. Sincérité?
Kenavo,
alan
Bonjour.
Je signale juste que j’ai entendu (lu) parler du nouvel album de Eluveitie sur Spirit of Metal, dans une discussion concernant ce genre de groupes, et votre nom est quand même cité par trois fois!!!
Sinon la seule chose (bien que j’aime beaucoup certains chanteurs gutturaux) que je reproche un peu au métal, c’est justement le chant. J’essaye et je trouve régulièrement des groupes de métal chantant autrement que la plupart, et souvent c’est assez bien fait.
En fait j’avais seulement douze treize ans quand j’ai commencé à découvrir le métal rock, mon père m’ayant élevé avec les Beatles ou Téléphone, entre autre, j’ai fini par rechercher toute sorte de rock. Et j’écoute aussi bien Led Zeppelin que Children of Bodom.
J’aime beaucoup Korpiklaani, que j’ai découvert en même temps que Eluveitie (dont j’aime sur l’ensemble de leurs titres actuels que 4 ou 5 morceaux, dont Uis Elveti). Bah sinon j’ai découvert très récemment Troll Bends Fir (pour les écouter: http://trollge.ru/indtexts.htm ), des russes, faisant un métal folk selon eux. Ou Folkearth, mais je n’aime pas tout ce qu’ils ont pu jouer, malgré la présence d’un joueur de harpe celtique parmi eux.
Je me fiche généralement du style de musique tant que c’est des trucs que je prends plaisir à écouter, et qui me font ressentir des choses, des sentiments. Même si je ne sais comment le formuler…
Dans tous les groupes cités plus haut, seul Skyclad m’est inconnu, mais je vais de ce pas aller écouter (car également cité aux cotés d’Alan Stivell sur le forum de Spirit of Metal). Merci.
Pour Gwenvael, je ne connais pas trop de groupes de métal chantant breton, et aucun ne me plait vraiment.
Il ya Kerifern, qui ont un ou deux titres en breton, Heol Telwen en ont au moins un aussi.
Pour les premiers je n’ai qu’une démo inaudible car sans doute très mal enregistrée, et pour les seconds, j’ai leur démo et leur premier album, et tous les morceaux ne sont pas excellents, loin de là même d’après moi.
Valuatir ont quelques bouts de textes en breton (très peu apparemment).
Si d’autres me reviennent je vous le dirais. Des groupes comme Hanternoz, je dois bien dire que j’ignore s’ils chantent toujours français…
Kenavo.
Ps: je viens d’écouter un peu de Skyclad sur Spirit of Metal, je continue volontiers de découvrir, ça ne me déplait pas. Merci bien.
Je me permets à mon tour d’intervenir dans ce débat en citant : Iron Maiden avec le titre « Afraid To Shoot Strangers » dont cette fois le thème (qui « sonne » bien celtique à mon goût) a été repris par le bagad de Landerneau… Je n’appréciais guère le métal non plus mais là je dois dire que ce morceau m’a fait aller un peu plus loin et constater que des gens ont quand même une « fibre » quelque part dans ce style de musique aussi.
Pour ce qui est des reprises, nous en citons plusieurs sur notre site mais beaucoup manquent encore et il est bien vrai que de nombreux repreneurs oublient de dire qui est à l’origine de leur morceau…
Kenavo d’an holl,
Mireille.
pour répondre à Acmae, je suis heureux d’être cité dans des discussions cf hard rock-heavy metal, etc., parce que bien sûr chaque fois que je sors d’un public assez « évident », c’est forcément bien.
Mais l’impact me parait un peu réduit, comparé aux interprêtes plus connus que moi reprenant mes titres fétiches; et de leur côté les très rares cas où ils parlent de moi, on les remarque. Il suffit de voir sur Google ou alleurs le nombre de citations pour « Ev chistr ta laou » sans moi, comparées aux miennes.
Une fois encore, s’il ne s’agissait que de fierté perso, je m’en ficherais totalement; la question est plus grave: si j’avais la moitié des moyens financiers de ces stars, je pourrais être beaucoup plus ambitieux pour mes productions et pouvoir justement les concurrencer réellement. Car la cause que je défends doit sûrement valoir les leurs.
Un peu hors sujet, mais juste pour dire à Alan
que la semaine dernière chez « Virgin » à Los Angeles,
il était présent au rayon « musiques du monde » (Stivell à Dublin) ainsi que DAN AR BRAZ…çà m’a fait chaud au coeur!
Eric
alan,
C’est dommage que votre musiqe est, en effet, volee comme ca. D’avoir du prendre le temps, l’energie, et les resources a la lutte contre le « plagiarism » doit etre tres fatigant. (tiring, annoying, irritating, frustrating…)
Mais vous avez absolument raison quand vous dites » la cause que je défends doit sûrement valoir les leurs. »
En anglais on dit « Imitation is the sincerest form of flattery » Mais, si je vols quelque chose et puis j’essais de le vendre comme c’etait le mien, c’est un probleme! Je penses que vous avez beaucoup des gens dans votre coin (in your corner–comme dans la boxe–/in agreement with you) dans cette cause. Malherueusement, je ne suis pas an avocat, mais quand meme, je vous souhaites beaucoup de success si/quand il devient necessaire a faire la bataille contre an « goliath ».
Et bien, maintenant… To the Maypole! (avec « Back to Breizh » and « Again », bien sur!)
Kenavo,
~Laura
Bonjour,
en effet, dommage que certaines chansons sont dans l’esprit des gens des chansons de quelqu’un d’autre.
Lorsque j’étais en montage du sujet sur le concert de Sarreguemines, j’écoutais un extrait de Tri Martolod et notre jeune stagiaire entre dans mon bureau et me dit : « -Ah, c’est Manau!
-Non mon gars, c’est Alan Stivell!
-Alan qui? »
Bon, je vais lui refaire un peu son éducation musicale à celui-là.
Kenavo
Un petit début de hors-sujet car c’est mon premier post sur ce forum. Je tiens donc à vous saluer tous avant tout, et je pense qu’une petite présentation s’impose.
Je m’appelle Erwan, descendant d’émigrés bretons en région Centre, étudiant en sciences, coupé de la terre de mes ancêtres mais pas de leur culture grâce à diverses sources littéraires (Anatole Le Braz …) et musicales dans lesquelles Alan tient une très grande part ( pas depuis le berceau mais presque) et je tiens à l’en remercier sincèrement pour cela. Je m’intéresse à l’histoire ainsi qu’aux cultures, traditions et croyances celtiques et scandinaves (qui semblent présenter d’étranges similitudes, mais cela est un autre sujet ).
Pour en revenir au sujet, je tenais à m’exprimer sur ce sujet qui m’intéresse particulièrement afin de vous faire partager mon avis sur la question. Je suis féru de musique heavy-metal et de musiques traditionnelles, et le courant folk-metal tel que le pratiquent Eluveitie (des Suisses, descendants des Helvètes et donc faisant eux aussi partie de la grande famille des peuples celtes) et d’autres groupes me procure énormément de plaisir à l’écoute.
Il est vrai que Inis Mona reprend une petite partie de Tri Martolod, et Tegernakô (sur l’album Spirit) une partie de la Suite Sudarmoricaine. Mais plus que du plagiat, je pense qu’il s’agit avant tout d’une inspiration, et le chanteur du groupe n’a pas manqué d’en citer l’origine lors d’un concert.
Concernant le chant death-metal, je comprends tout à fait qu’il déplaise car il est réellement particulier. Moi-même j’ai eu du mal à l’apprécier dans mes premières écoutes mais je m’y suis habitué.
Enfin, concernant l’exposition médiatique, je crains que le courant metal ne soit pas médiatisé beaucoup plus qu’Alan en France, en dehors des discussions d’ « initiés » et des concerts de bistrots. Pour preuve, une des rares manifestations importantes, la tournée du Pagan Fest 2008 en Europe n’a fait qu’une seule date en France à Paris, à la Locomotive (où jouaient d’ailleurs les bretons d’Heol Telwen ainsi que Korpiklaani entre autres), et est passée totalement inaperçue.
Je pense qu’il y a d’énormes progrès à faire dans ce domaine: les musiques traditionnelles (bretonne, occitane …) n’occupent pas la place qu’elles méritent alors qu’elles pourraient apporter beaucoup. Je reconnais les multiples efforts que vous avez pu fournir pour cela, mais il faut croire que cela n’a pas été encore suffisant pour faire entendre votre voix et celle de ceux qui se reconnaissent dans ce combat. Peut-être une voix dissonante par rapport aux circuits traditionnels de la musique « de consommation » n’est pas du goût de certaines personnes influentes du monde de la musique …
Je me permets également de vous proposer deux autres groupes de folk-metal remarquables, où la voix gutturale death-metal n’est pas de mise:
– Cruachan: un des premiers groupes du genre, d’inspiration Irlandaise
– In Extremo, groupe allemand aux multiples inspirations (parmi lesquelles la musique celtique bien entendu) et à forte tendance médiévale
– Tyr, groupe inspiré par les chants traditionnels des Iles Féroé
Et pour conclure, je vous remercie encore une fois Alan pour votre musique.
TRUGAREZ, HA KENAVO !
Bonjour à tous,
Je suis tombé par hasard sur votre page et les opinions m’ont interessé.
Je vais reprendre quelques points du forum que je tiens à souligner. Notamment en ce qui concerne le traditionnel et le métal.
Comme la plupart des mortels sur cette terre, « Tri Martolod » m’étais inconnue. N’étant pas de souche bretonne (plutôt saxonne-italienne) et coupé de mon pays natal (je réside désormais au Québec), tout ce qui concerne bagage traditionnel n’ont été que quelques histoires et berceuses (Le loup, le renard et la belette entre autre). Donc quand j’ai entendu « La tribu de Dana » à la radio étant gamin, le refrain a accroché. Les paroles aussi. Tout comme une pelletée de gens.
Maintenant en vieillissant j’ai appris par le biais d’un ami féru de musique traditionnelle que ce n’était qu’une reprise.
Ah bon!? Et c’est sûrement pas les animateurs radio qui s’en sont vantés! Pourquoi? Sûrement parce que le temps c’est de l’argent et qu’eux n’en ont rien à faire, ils présentent ce que le peuple veut entendre, comme il veut l’entendre (donc quantité et non qualité).
Donc la mention que la chanson était tirée d’une ô combien meilleure pièce ne nous a même pas éfleuré l’esprit. Ce qui est humiliant et honteux.
La pièce « Inis Mona » du groupe suisse Eluveitie est elle aussi tirée de « Tri Martelod ». On me dit que le chanteur en fait mention. Sinon l’information circule dans la communauté métal.
Mais ne comparez surtout pas la musique traditionnelle et le métal quand vous dites entre autre que si vous auriez les mêmes moyens qu’eux (…)
Rares, très rares sont les groupes qui peuvent vivre de leur musique. Ceux qui peuvent le plus sont ceux offrent une musique facilement accessible, bas de gamme, qui nourrit le populaire. Public de quantité mais non de qualité.
Dans les autres styles c’est le contraire, on a majoritairement affaire à un public de qualité mais non de quantité. Mais excessivement rares sont les groupes rejoignant les deux. On cite parmi eux (métal) Iron Maiden, Dream Theater… le reste va avec les goûts.
Bons nombres de groupes que je connais, qui ont une solide réputation en tant qu’originalité, technique musicale, doivent à la fin de leur tournée se touver un travail à temps plein en attendant la prochaine trounée.
Le domaine artistique ne paie pas, c’est pas nouveau.
Mais le métal aussi fait figure d’invisibilité. Les médias n’en parlent pas. On entendra à la télé qu’une telle chanteuse pop va être au Centre Bell mais on ne dira pas qu’Iron Maiden vient samedi, entouré de 22 500 fans, terminer un festival qui dure toute la fin de semaine. Les médias n’en parlent pas. Ils en ont presque peur. Quand ils en citent, c’est pour dire qu’il y a eu une tuerie et que la personne écoutait du Megadeth (ils veulent associer ces 2 choses ensemble, mensonge médiatique qui marche parce que les gens y croient).
Le métal est devenu après le classique, dans les années ’90, la musique la plus écoutée au monde mais reste définitivement un mouvement caché, underground.
Pourquoi? Pour diverses raisons. L’une d’elles est que le métal a sa mentalité. un show métal va davantage ressembler à un spectalce d’Alan qu’à un concert de Céline Dion.
Le métal, par sa différence, crée une sorte de poste de douane que peu franchissent parce que c’est différent, parce que c’est pas comme les autres, parce que c’est à contre courant. Comme le folklorique. Combien de fois j’aurais fait meilleure impression si j’aurais écouté du Eminem ou du pop/rock mais qu’à la place j’écoutais du bon Schelmish ou Chieftains?
Ces musiques ne sont pas faites pour plaire à tout le monde et tant mieux. Car ces musiques sont faites pour un public de qualité et non de quantité.
Je suis sûr que monsieur Alan doit davantage apprécier quelqu’un qui lui fait un compliment de son jeu de doigts sur sa harpe plutôt qu’un banal et typique « j’aime bien quand ça fait Lalala laaa lalalaaa lalalaaalalalaaa… »
Donc jouer du punk/rock populaire ferait sourire bien du monde et réussirait mieux qu’un groupe de métal folklorique qui reprend avec travail le traditionnel québécois et irlandais (plus d’autres influences) comme je fais.
Il faut jouer et écouter de la musique pour nous. Peu importe ce que diront les gens. On ne doit pas tomber dans le piège de vivre et d’agir pour les autres. Ce qu’on fait doit être fait pour notre satisfaction et non pour celle des autres, sauf si elle empiète sur celle des autres.
Merci et désolé pour tout cet espace pris, je m’en excuse.
m/
Merci pour votre commentaire.
Je suis bien d’accord avec vous sur toutes les formes de musiques alternatives dont je fais partie. Et j’ai en plus la chance de faire partie des « underground-populaires ».
Ma reflexion sur les millions de citations Google de chansons que j’ai eu envie de populariser reste valable: je ne les ai pas popularisées dans le but qu’elles soient simplement « récupérées ».
Donc chaque fois que quelqu’un peut protester quand les origines ne sont pas indiquées, cela m’aide dans mon travail, comme ça aide les Bretons.
Kenavo,
alan
« zangina »« zangina »
Bonjour,en effet, dommage que certaines chansons sont dans l’esprit des gens des chansons de quelqu’un d’autre.
Lorsque j’étais en montage du sujet sur le concert de Sarreguemines, j’écoutais un extrait de Tri Martolod et notre jeune stagiaire entre dans mon bureau et me dit : « -Ah, c’est Manau!
-Non mon gars, c’est Alan Stivell!
-Alan qui? »Bon, je vais lui refaire un peu son éducation musicale à celui-là.
Kenavo
Tri Marolod = T.R.A.D.I.T.I.O.N.N.E.L , c’est une chanson totalement libre de droits ! Vouloir populariser un morceau traditionnel est tout à fait honorable. Mais critiquer parce qu’il est repris maintes et maintes fois et que le nom d’Alan Stivell est totalement inconnu, et bien c’était le risque. Ne pas venir se plaindre… Alan Stivell n’a rien inventé, il a simplement tourné à sa façon Tri Martolod, comme Manau l’a fait à la sienne, peu importe le contexte. Il y avait des risques que M. Stivell a pris, il faut accepter de rester un peu dans l’ombre !
Vous êtes certainement excusable d’avoir voulu intervenir trop vite.
Vous ne savez pas qu’en Bretagne la musique traditionnelle se réduit presque toujours à la mélodie.
Comment aurais-je pu, et avec quelle chance de succès, attaquer des gens qui auraient repris simplement le thème traditionnel?
Quand il y a autre chose, il y a arrangement.
On pourrait schématiser en disant que la mélodie est la moitié du travail, l’arrangement l’autre moitié.
L’arrangement est la propriété de quelqu’un, sauf s’il a délibérément donné son travail au domaine public, comme je l’ai fait moi-même dans mes compos anciennes pour bagad.
Mais j’ai choisi de ne plus être « musicien du dimanche », d’être professionnel, de réinvestir mes gains pour la promo de mes disques, de faire connaître ma musique en même temps que la culture bretonne: en premier, à des gens qui vont eux-mêmes s’emouracher de la Bretagne et de sa culture, et, effectivement, en deuxième, à des gens qui en feront une exploitation pour un interêt strictement perso.
J’en prenais le risque, c’est très vrai, comme celui de devoir protester, ceci dans l’interêt de mon pays.