Rennes se rapproche de Paris et nous ,de l'extreme Ouest?

Vou n’avez peut-être pas voulu dire ça, mais si « superflu » signifie que vous êtes prêt à vous laisser voler votre voiture, une partie de votre apparte, et éventuellement votre femme ou petite amie, ça vous regarde.
Moi je ne suis pas prêt à me faire prendre la Loire Atlantique qui m’appartient comme à tout Breton, y compris Nantais, qui est toujours breton jusqu’à preuve du contraire (un éventuel référendum).

Mon pays uni a un avenir, mon pays coupé en deux n’en a probablement pas.

J’étais pas très loin du Bro-Vigoudenn (un autre bout de la Bretagne) ce Week end.
Je n’éprouve pas un grand malheur de passer mon temps plus près de la « côte Est »…

Kenavo,
alan

Demat Alan,
Pour vous répondre le dernier sondage de « ouest-france » du 7 mars ne fait qu’alimenter le débat et va à peu près dans le sens de mes propos du 6 mars; »les Bretons ne sont pas partants ».En effet,seuls 27% des habitants de Loire-Atlantique et 32% des habitants de Bretagne sont pour le rattachement administratif.On est loin du compte.Pas mal de blocages sont en effet sur la route.Pour les Nantais le chateau des Ducs doit rester en Pays de Loire.
La crise que nous vivons tous les jours avec son lot de chomage et de fermetures d’entreprises fait que ce genre de débat passe au second plan dans la vie de tous les jours.
Quitte à faire un réferendum avec un taux record d’abstentions;pourquoi pas?.
Il nous reste votre musique qui fait l’unanimité aussi bien en Bretagne qu’en Loire-Atlantique.
D’après le site « Harpographie »,ce premier concert à Moelan est prometteur d’une belle tournée2009.
Kalon’vat
Kelvin

je ne voudrais pas insister, ni pinailler, et le mot « pinailler » serait bien éloigné de la gravité de ce débat.

Mes reflexions sur la liberté de la personne, depuis l’enfance et l’adolescence, m’ont amené très vite à un point de vue auquel je n’ai jamais dérogé, impossible malgré une reflexion de plus d’un demi-siècle: on peut nous contraindre matériellement, nous mettre en tôle, nous imposer des administrations et leurs papiers, on ne peut imposer à la personne qui le refuse un point de vue qui n’est pas le sien. Si la personne a un point de vue, va sans dire.

Je suis physiquement obligé d’accepter la « Région Bretagne » telle qu’elle est. Je n’admettrai de prononcer le nom « Bretagne » en y excluant le Pays Nantais que si un jour les Nantais le demandent en toute liberté.

Vous pouvez sur ce blog parler de la « Région Bretagne » basée sur 4 départements, mais je n’accepte pas qu’on parle ici de « Bretagne » (sans préciser « Région ») en voulant la limiter à ces 4 départements.
Ceci est ici interdit.
Vous devez donc reformuler votre message.

Ensuite, je suis désolé de vous dire que celui-ci a l’air d’indiquer que vous êtes manipulable.
Vous ne montrez pas l’esprit critique qui vous permettrait d’imaginer que, au moins dans ce cas précis, ce journal Ouest-France ment comme un arracheur de dents et défend, consciemment ou non, les interêts d’un groupe de bandits qui se permettent de m’enlever ce qui m’appartient comme Breton.

Quand aurons nous la possibilité de vérifier ces « sondages » basés, démonstrativement et notamment, sur 150, je dis bien 150 (!!!) personnes de Loire-Atlantique, auxquelles on n’a pas donné plus de droits à la libre information que dans les pays totalitaires?

Reflechissez-y. Reflechissez aussi qu’un réferendum démocratique n’est pas un « réferendum » sous régime dictatorial. Il signifie une longue information équilibrée du public. Ce qui effectivement signifierait des années de préparation, de contrôle international, etc.
Sauf si un décret supprime le décret sur l’amputation que personne n’a jamais demandé.

J’en remercierais qui l’aurait fait. Même Sarko.

En général, dans ce genre de débat, je reste à l’écart mais là, « re zo re », je ne peux pas ! Née dans le « Maine-et-Loire », j’ai débarqué à vingt ans à Nantes, trop heureuse d’arriver enfin en Bretagne, d’y vivre et d’y travailler (même si maintenant je vis à Brest). Et je n’ai jamais considéré cela comme un folklore. Tout m’était toujours paru évident même si on me disait que j’étais toujours en « Pays de Loire » !

Kelvin, comment pouvez-vous créditer ce qui apparait comme une pure intox ? Vous devriez pourtant bien savoir que les sondages, on leur fait dire ce qu’on veut. Tout tient dans la formulation de la question, le choix de l’échantillon soit-disant représentatif de la population choisie.
Je peux comprendre que dans le contexte actuel où on adore filer la trouille aux gens avec la crise, cette question puisse leur paraître superflue mais ce n’est pas en les privant de leur identité, de leurs repères, qu’on les soulagera. J’ai eu aujourd’hui un ami de Saint-Herblain au téléphone complètement ébranlé après la lecture de ce sondage, d’autant que les choses démarraient plutôt bien. Il est évident que tout cela est soigneusement orchestré pour jeter le discrédit sur l’affaire et dans la tête des gens.

Mon travail m’amène à rencontrer et à discuter avec pas mal de gens en Basse-Bretagne, notamment sur votre secteur. Ils se sentent en général bien plus concernés que vous ne semblez l’évoquer par la question. Il suffit d’ailleurs de se souvenir que lors du dernier grand rassemblement pour l’Unité de la Bretagne, une très grosse proportion de Finistériens était présente.

J’avoue avoir un peu de mal à comprendre votre jeu mais moi aussi je ne peux supporter qu’on arrache une partie de ce pays où je me suis enracinée et qu’on tire à la hâte des conclusions sur les sentiments des gens.

Autre chose que je ne comprends pas chez vous si vous prétendez aimer la musique d’Alan : j’ai calculé que vous aviez un maximum de 65 km pour aller le voir et vous réclamez à être servi à domicile ? Bien que sillonnant les routes toute la semaine et pouvant justifier que j’apprécierais mes pantoufles et mon cocon le week-end, je n’ai pas hésité une seule seconde à faire le déplacement depuis Brest et à rentrer en pleine nuit… la tête dans les étoiles ! Quant à Yann-Bêr, il venait d’encore plus loin. Quelqu’un m’a écrit pour me dire qu’il hésitait à faire le déplacement depuis Lyon !…

Décidemment, je ne vous comprends pas.

Mireille.

Kelvin,

je ne voudrais pas que mes réponses ajoutées à celle de Mireille vous apparaissent comme injurieuses.
Je voudrais juste que vous compreniez mon (qui n’est pas que le mien) point de vue.

Kenavo,
alan

Je suis tout à fait d’accord avec Alan et Mireille sur le fait qu’en France il y a un grand problème avec les sondages et les informations sur les opinions des gens. J’étais choquée par le fait qu’il n’y avait aucune ligne dans les journaux sur la manifestation à Nantes de Septembre 2008. On a l’impression que le gouvernement français essaie de cacher ce que les bretons veulent, on dirait même qu’on a peur de nous…
En tout cas, le plus grand problème avec ces sondages est que ça fait croire une partie de bretons que ça ne vaut pas la peine d’essayer de changer les choses et cela les conduit à une passivité. C’est une stratégie beaucoup plus sournoise que celle des Anglais en Irlande du nord.

demat d’an holl dud a dremen war ar forom mañ.
juste pour rajouter mon point de vue qui est proche de boru; les médias ont toujours été discrètement contrôlés par le gouvernement (voire par des lobbies), mais on se demande si sarko n’est pas en train d’essayer de faire ressembler les média hexagonaux au modèle italien.
c’était ma pensée du jour à méditer.

et à tout ceux qui pensent que le passé c’est le passé on peut rien y changer et ça sert à rien (passiviste et pire presque radicaliste anti évolution, les dinosaures ont-ils existés???),  si la guerre avait été légèrement différente vous auriez prôné le maintien de la tutelle allemande??

C’est justement des propos comme ceux de Kelvin qui font passer les bretons pour des c… que les » dirigeants » veulent entendre, qu’ils soient de droite ou de gauche, d’ailleurs.

Il faudrait vraiment que toute la population prenne concience une bonne fois pour toutes, que nous sommes manipulés via les médias et ce n’est pas uniquement sur le sujet de la réunification.

Ce sont des évènements comme Celtica qui réveillent les nantais qui ne se sentent plus bretons ,à la longue de leur dire qu’ils sont ligériens.

Alors Alan , à quand le Zénith ?

D’origine bretonne mais pas née en Bretagne, la première fois que je suis allée à Nantes, mon impréssion est que j’étais en BRETAGNE….

« mais on se demande si sarko n’est pas en train d’essayer de faire ressembler les média hexagonaux au modèle italien. » dit Gwenvael…
Perso je ne me le demande plus.
Ce prez a blindé tout ce qui fait *pouvoir*, y compris media
-cad la possibilité de manipuler les têtes- depuis qu’il est passé par le ministère de l’intérieur.
Grmbl.. j’arrête là.. et pardon de sortir du sujet.
Mais pour y revenir, je suis en provence, donc assez loin de vos débats, il n’empêche, lorsque j’ai vu qqes infos à ce sujet, j’ai pensé in petto qu’il était temps que Nantes soit (re)nommée officiellement bretonne (car le pouvoir de nommer et celui de faire exister ne sont pas si éloignés).
En revanche je me suis posé la question de savoir quelle ville, entre Rennes et Nantes, allait le mieux faire ‘centre’ de région.
Et là j’avoue qu’entre l’histoire, géographie et ressenti personnel, je m’interroge.
Et pardon si je pose une question idiote.

Il est possible qu’il existe des « nantais qui ne se sentent pas bretons », mais il faudrait voir à ne pas généraliser, c’est loin d’être le cas de tous !

D’ailleurs comme je me plais toujours à le faire remarquer, à Nantes nous avons le Château des Ducs de Bretagne. Il me semble que c’est significatif ? Nantes a toujours été la capitale historique de la Bretagne, et ce n’est qu’un découpage malencontreux (mais savamment étudié par les autorités de l’époque) qui l’a éloignée du reste de son territoire.

Naoned e Breizh !

Mes salutations à Alan,
et à ceux qui oeuvrent (depuis de nombreuses années maintenant) pour une Bretagne réunie.

Dans certains cas de situations extrêmes, les notions d’identité, de racines me paraissent largement secondaires : en effet, je devais accueillir Faïza et Hachim, petits enfants du Darfour, par le biais de l’Arche de Zoë (même pas honte de le dire !! je défends encore et toujours le projet…).
Auraient-ils été bretons ?
En tous cas, ils auraient été vivants et libres dans mon pays en paix.

Pour ma part, je hais les frontières qui divisent, qui blessent, qui tuent….
Mais, née à Saint-Nazaire, vivant en Loire-Atlantique, j’aime mon identité bretonne et la revendique.
Et ce ne sont pas les gouvernements successifs, encore moins l’actuel , ce ne sont pas les journaux à leurs soldes , qui me retireront cette fierté.

On ne peut pas être de tous les combats et je remercie ici ceux qui se battent pour notre identité.

C’est vrai, c’est « la crise »…on nous le rabâche assez…et en plus, elle touche notre porte-monnaie, alors … !!!!
Mais pour autant, devons-nous oublier nos idéaux ?

Pour ma part, je m’active maintenant dans une association qui soutien deux écoles au Maroc, tenues par des directeurs qui croient fermement en l’éducation des enfants pour faire évoluer leur pays.

Racines d’ici ou d’ailleurs, dans un pays en paix……j’y crois…c’est notre force à tous, notre richesse, et qui dit « richesse », dit « partage » !!!!!

Anne

on sait qu’au moment où on doit sauver une personne  de la mort (qui plus est un enfant), tout le reste passe au second plan.

Par contre, si on parle de combat identitaire: avec beaucoup, je combats le combat identitaire et communautariste de ceux des Français qui veulent imposer totalement leur identité culturelle, leurs visions du monde, leurs goûts, leurs fantasmes, leurs volontés, leur machisme, et j’en passe, aux Bretons (Nantais compris) et à tout ce qui bouge.

Quand on pense à la Shoah, le plus gros crime contre l’Humanité, on ne se dit pas « pourquoi ne pas laisser tranquille cet homme qui a violé une petite fille? ».

Devrait-on arrêter de comdamner certains crimes parce qu’on en trouve toujours d’encore plus graves?
Nous n’avons pas à selectionner les crimes.
Déposseder des gens de leur terre, quand ça se passe en Bretagne et concernant le pays nantais, c’est, ici aussi, un crime, pas du folklore.