
Quel avenir pour les Nations sans État en Europe?
Bonjour et bravo pour cette association!
j’aime beaucoup aussi par ce côté ouverture des fenêtres.
Ce que vous dîtes, comme ce que dit Avel, va tout à fait dans le même sens que moi.
L’ouverture des frontières, en Europe en tous cas, est même à peu près l’unique chance de survie pour la bretagne et autres minorités, qui d’ailleurs tendent à perdre ce nom pas très agréable. En effet, en Europe, tout le monde est une minorité.
Mais la chance de survie vient du fait (que j’indique déja ailleurs) que la certitude d’une survie viendrait d’un alignement du système régional français sur les systèmes régionaux européens.
Tant que le devenir culturel des bretons dépend d’une majorité française, la mort est assurée; je suis réaliste et ne crois pas qu’une culture peut survivre longtemps, reposant uniquement sur quelques personnes de bonne volonté, dans leur temps libre.
Kenavo
alan
Merci Alan pour cette réponse.
Nous nous sommes déjà rencontré. Cette année à Jarnac sur Charente lors de votre concert donné cette année. Je faits parti du Bagad d’Angoulême qui avait fait votre 1ère partie de spectacle.
Bons souvenirs de Jarnac et de notre discusion rapide au bar.
vous avez vu ma réponse dans « le monde celtibère en france »?
alan
Ahh, je vois que vous avez bonne mémoire Alan !!
Oui, effectivement, j’en ai aussi un trés bon souvenir.
J’ai même des photos. Bon, de trés mauvaise qualité, c’est sûr, mais j’en ai quelques unes.
Oui, j’ai vu le message dans le sujet « le monde celtibère en france », j’y ai répondu.
merci;
heureux de voir ces photos à l’occasion;
kenavo,
alan
Salut Alan,
Maintenant, j’ai un blog sur myspace ou l’on peut voir 2 ou 3 photos de notre petites soirées à Jarnac Charente.
http://www.myspace.com/cristobalgaitero
@+
Cristóbal
Salut,
j’ai trouvé sur ton Blog une photo de notre soirée, il y en a d’autres?
Je serais interessé si quelqu’un connait l’étymologie de « Charente » qui sonne si proche de « Karantez » ou « Karanté » (l’amour); mais il est vrai qu’on pourrait le dire aussi pour le chiffre 40.
Kenavo,
alan
Le mot Charente dériverait du gaulois Carantona dont la signification reste obscure (peut-être à rapprocher de onna, l’onde).
sur Google, ils donnent l’étymologie de Dottin: « la rivière amie »; tout le monde n’est peut-être pas d’accord avec cette interprétation, mais elle me plait puisque, une fois de plus, un toponyme français est compréhensible grace au Breton;
en effet le mot rivière n’est peut-être pas inclue dans le nom, pas plus que dans Vendée la rivière blanche (de Vindoa), devenue Wenn en breton.
Or « Karantez » veut bien dire « Amie ».
Eventuellement la terminaison en Tona, pourrait faire penser à « tonn », « tona » les vagues (breton et gaélique). Mais je penche plutôt pour une simple terminaison singulative.
On peut dire la même chose du Doubs (Doubos, Du) la rivière noire, la majorité des noms de rivières.
Il est important pour un lettré français de connaître le Breton…
kenavo,
alan
Personnellement, je ne suis pas breton, je suis entièrement pour le fait que la Bretagne garde sa langue en vie.
Si je te suis, tu chercherais un passé breton à la Charente ? C’est bien cela ?
En Charente-Maritime, nous avions des celtes qui se nomaient les Santons, mais je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec le peuple breton.
c’est de l’humour gaitero…
comme tu le sais (ou non,…si je suis ta dernière phrase) les rapports des bretons avec tous les celtes sont très forts; et, effectivement, de même que beaucoup de toponymes européens sont compréhensibles grace au Latin, beaucoup le sont par le Celtique (y compris les Santons, je suppose).
Bien sûr, tous les mots vieux-celtique ne sont pas directement compréhensibles par le Breton, mais beaucoup quand même; les 3 exemples donnés (Charente, Vendée, Doubs) d’abord; des centaines d’autres noms dans l’hexagone et une partie de l’Europe. Le savoir ne doit pas donner aux bretons un complexe de supériorité, mais ça fait partie de la valeur ajoutée de notre culture.
Si on parle de langue, les francophones ne savent pas qu’ils ont déja en mémoire un nombre non négligeable de mots d’origine bretonne ou plus largement celtique.
héhé, oui, l »humour hispanique n’a rien à voir avec celui des français, héhé, effectivement.
Plus sérieusement, pourquoi dans ce cas, dans l’éthymologie des mots de langues françaises et autres langues latines, nous n’avons aucunes infos sur le fait que le breton a eu une influence sur nos langues, comme par exemple, le castillan a des restes moresques.
Je suis tout à fait d’accord que dans notre langue il doit y avoir des restes de tout ceci, mais en France, notre langue est tout de même basée sur le latin, non ?
Je suis novice en la matière.
Quelle langue les celtes qui sont venus à la bse d’Europe centrale parlaient-ils ?
En Charente-Maritime nous avons différents patois tout dépend du lieux où l’on se trouve. J’imagine qu’une langue a dû aussi évoluer ainsi, avec des déclinaisons et autres ? non ?
Tu commences à m’intéresser sur ce sujet. C’est vrai que ça mérite réflexion tout ceci.
A te lire,
Je pense qu’Avel, comme moi-même, n’a aucun doute sur le fait que la disparition des frontières ne soit au contraire favorable à la diversité; je pense que sa question était plus technique: que devons nous faire et comment pour que cette ouverture nous soit le plus favorable; pour ma part, j’ai toujours pensé que l’Europe allait permettre à la Bretagne de respirer.
pour répondre à ton message précédent, je pourrai en dire davantage sur les influences bretonnes et celtiques sur le français; à rappeler que les dernières grandes révoltes gauloises étaient celles de « bagaudes » (version francisée du mot gaulois d’époque), le même mot que « bagad »…
Nedeleg laouen!
alan