mots bretons
ce serait plus juste de l’appeler culture parisienne……
Ah bon? Et où est le peuple parisien?
discriminations culturelles
Discrimination culturelle ou inégalité sociale à laquelle on fait seblant de trouver des palliatifs devant l’instruction.d’état?
élitisme et culture bourgeoise
C’est le blocage du plus haut savoir du peuple auquel on interdit tout retour… Je ne dis pas que l’interdiction est brutale…. Elle est sournoise, masquée, barrée par un système de variéts insipides diffusée par des chroniquers médiocres aux ordres du centralisme….. Il semble à présent que le mot d’ordre soit : « Abêtissez les au maximum! nous voulons en faire des incultes complets! »
c’est une illusion et une simplification de croire à une culture unique nationale bretonne opposée à une culture française,
La Bretgane, comme tous les pays celtiques d’ailleurs, c’est préciséent, tout le contraire du nationalisme. La revendication culturelle bretonne me semble avoir comme principal fondement le refus de l’alignement par le bas, le nivellement au ras du som, l’adoration des fausses idoles qu’o nous impose…. En ce sens elle est universelle
il y a une bourgeoisie bretonne qui exprime un rejet de la culture populaire bretonne
Certes. Mais à la suite de quoi? Quoi d’autre qu’un bourrage de crâne mensonger peut conduire à une telle attitude….
Car il faut être bigrement vicieux pour amener des gens à se renier eux-mêmes…..
Partout et toujours, il y a des gens qui ont ou non honte de ce qu’ils sont.
Je suis attaché à une conception populaire ET sophistiquée de la culture.
Ceci n’a, par contre, rien à voir avec les notions universelles qui sont qu’une personne appartient, par des influences culturelles et psychologiques, à un peuple donné, comme le peuple breton. Celui-ci comprend toutes les classes sociales.
Et une personne appartient aussi à un groupe social, à un type de métier, à un sexe, etc. Il subit encore d’autres influences.
Les diverses interactions ne doivent pas flouter l’analyse.
Ce qui différentie le breton du français dans le vocabulaire se tient surtout dans la manière dont on introduit mots au fur et à mesure de leurs besoins.Dans ses notes de grammaire, V.Favé nous donne de exemples assez frappants. Il prend plusieurs exemples dont celui de « chaussure » en disant que si, en français on a: espadrille, soulier, sabot, spartiate, chausson, ect….
le breton, quant à lui a choisi la matière dans laquelle la chaussure est faite:
– koutou koad – sabots ( dire sabots de bois est inutile)
– boutou ler – souliers
– Boutou lien : espadrille….
Une différence de logique, de société qu’on se doit de conserver pour rester dans l’esprit de la langue bretonne et de son génie propre…
On peut noter que le mot chausson » (chaoson) est sans doute un gallicisme quand la paille dans les abots a été remplacée par cette chaussure…..
Il est à noter aussi que des traductions du français en breton n’utilisent aucun des mots comme dans cet exemple:
J’ai été opéré de la cataracte: Me a zo bet digohennet va lagad…..
Parfois on trouve des choses qui, dans un premier temps apparaissent ahurissante:
La « rimadell » bien connue, qui vaut pour les différences se termine par une l’équivalent d’une phrase française bien connue:
Kant bro, kant giz,
Kant parrez, kant, iliz,
Kant marhadour, kant priz,
Kant maouez, kant hiviz
NEMED UNAN A VEFE DIHIVIZ ( Sauf une qui n’aurait pas de chemise = c’est l’exception qui confirme la règle)
La connaissance de la société bretonne qui a créé cette langue passe avant toute comparaison avec le vocabulaire français….