La musique que faisais les ''vrais'' celtes

si on parle aujourd’hui des musiques latines, comme des cultures et des langues latines, c
‘est qu’il y a des éléments et des tendances communes à ces cultures, d’aujourd’hui. Et on peut pousser la recherche de points communs plus loin dans le passé. Ce qui est vrai de celles-ci, l’est aussi des celtes. On dit rarement que les italiens ou les français n’ont rien de « latin ». J’apporte des éléments de réflexion ailleurs.

certaines tendances celtiques semblent éternelles, car elles arrivent à s’exprimer même dans les nouvelles modes et esthétiques qui surgissent au moins à chaque siècle.
La principale est une propention immodérée, en musique comme dans l’art, pour la ligne courbe, l’interpenetration, ou tuilages, le mouvement et l’instabilité permanente.
Ceci influe sur les structures, sur les rythmes, sur les gammes.
On ne connait pas ce qu’était vraiment la musique celtique de l’Antiquité. Il y a par contre des évidences. On voit bien que les sociétés celtiques du Moyen-Age ont, à un degré important, continué l’Antiquité (habitat, etc). C’est pourquoi des tendances majeures de la musique celtique qu’on entrevoit du Moyen-Age sont logiquement le prolongement de l’Antiquité. Et la musique celtique bretonne ou gaélique se distingue des autres musiques européennes par ces différences venant de loin. Donc, oui, il y a certainement des rapports entre musique celtique d’aujourd’hui et antique.

C’est dans ce sens que j’utilise le terme ‘musique celtique ».
Ce qui n’annule pas l’idée qu’il y a aussi des différences importantes. A travers le temps ou l’espace. Quand on emploi le terme « musique irlandaise » par opposition à « musique bretonne » on serait même censé logiquement évoquer davantage les points de différence que de ressemblance. Les points de ressemblances l’étant par le terme « celtique ». De la même façon, quand on veut parler des différences à l’interieur de la Bretagne, on parle de la musique de tel ou tel terroir (bigouden par exemple) et non de « musique bretonne » qui serait censé évoquer d’abord les points communs, au moins à la Bretagne bretonnante.

Mais il est vrai qu’il n’est pas facile de trouver des terminogies qui seraient absolues. Les qualificatifs identitaires glissant facilement d’un aspect « ethnographique » à un aspect citoyen, administratif ou géographique. Ainsi quand on parle de « culture française », ça peut vouloir dire toute la culture s’exprimant dans la république française, ou plus restrictif, la culture directement liée à la langue française, d’où sont exclues culture bretonne et d’autres minorités.

Bonjour
Merci pour les réponses (et dsl pour le temps de réaction, j’ai des problème d’ordi)
J’ai posé cette question pars que en me renseignent sur les instruments utiliser en musique celtique,
je me suis aperçus que aucun d’entre eu n’avais été utilisé par les vrais celtes.
Même la harpe celtique j’ai lu que les celtes ne l’utilisais pas…
On sais qqch sur les instruments utilisé a cette époque???

le nom « vrais celtes » est inapproprié. On peut dire « les celtes de l’antiquité » ou les « anciens celtes ».  
Il est vrai que les latins d’aujourd’hui jouent plutôt de la guitare ou de la mandoline (ou du synthé) quand les latins antiques jouaient de la lyre. De même les anciens celtes jouaient des sortes de lyres et cithares particulières. Certaines cithares assymétriques n’étant pas éloignées de la harpe.
Et ce sont toujours des celtes, mais chrétiens (des moines) qui ont principalement diffusé la harpe en Europe.

La harpe celtique et apparut a quelle période??? J’ai pu lire VIIIe siècle, c’est juste???
La harpe et l’instrument actuelle le plus proche des celtes finalement…Je veux dire par la que c’est l’instrument le plus ancien jouer des la musique celtique. Non???
Et il y a qqch que je ne comprend pas, comment pouvait ils être celte ET chrétiens???
Je pensais que c’est la christianisation qui a fait disparaitre les celtes.

Nous avons eu une discussion très intéressante avec Alan sur ce sujet en mars 2010, à propos du druide Diougan Gwenc’hlan, un des rares druides qui aient résisté au Christianisme. Je ne suis pas habilité à rapporter la pensée de Maître Alan, par crainte d’être inexact, mais en ce qui me concerne, je soutenais qu’il n’y avait aucune inadéquation entre l’esprit celte et le christianisme. C’est un fait historique que la classe des druides a rapidement rallié la religion chrétienne, et qui plus est, la tradition celtique a fortement enrichi les formes et l’intellectualité de cette religion nouvelle.

il y a une nouvelle civilisation celtique au Haut Moyen Age avec de nouveaux apports dont le Christianisme.
Comme la celtitude d’aujourd’hui est une tentative de 3ème Celtie

L’esprit celte fait parfois de brillantes réapparitions, par exemple : au Haut Moyen Age dans l’Eglise celtique, à travers certains auteurs comme Rabelais, au XIXème siècle à partir de Châteaubriant et des Romantiques, ou au XXème siècle dans les années 70, avec un musicien breton d’un rare talent. Un authentique artiste inspiré est très capable de raviver l’esprit d’un art ancien, dont celui de la « vraie » musique celtique, à partir des résidus qui nous en sont parvenus, notamment dans le folklore.
En revanche, la renaissance d’une civilisation celtique dépend de facteurs qui nous échappent, car à la naissance de toute civilisation, on trouve une révélation d’ordre spirituel et religieux que les humains ne peuvent pas inventer, quel que soit leur talent. Même si on a le sentiment diffus que le christianisme, sous sa forme actuelle, arrive à bout de course, je crains qu’il nous soit impossible de prédire ce qui lui succédera.

la dénomination « nouvelle civilisation » ne peut s’appliquer au monde actuel concernant bretons, irlandais, etc. Il y a aujourd’hui une Celtie, ayant, grâce à la survivance de langues celtiques, mais pas seulement, encore un peu d’une celtitude qui nous différencie des voisins.

Si on arrivait ne serait-ce qu’à préserver cette celtitude, ce serait déjà un résultat remarquable, car l’esprit celte est un vrai souffle vital, l’un des facteurs qui, à diverses époques, nous ont sauvés de l’étouffement par la pensée unique.
J’en parle en supporter étranger, car je n’ai pas la chance d’être Breton ni Celte.