la 3ème (ou 4ème) v…

 

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la 3ème (ou 4ème) vague, (c'est) ce sont …


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(@import)
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Une petite vidéo que je viens de découvrir. Nolwenn à Chabada chantant Tri Martelod en toute simplicité :
http://www.youtube.com/watch?v=7TV_GToVl_o

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Posté : 24/01/2011 2:24 pm

(@import)
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Merci, dommage qu’on ne l’ait pas entier….

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Posté : 24/01/2011 7:59 pm

(@import)
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« la 3ème (ou 4ème) vague, (c’est) ce sont … « 

Parler de « vague » n’est pas le terme approprié. Ceux qui connaissent la « scène » musicale bretonne savent qu’elle est riche, et qu’elle n’a sans doute jamais été aussi riche. Le problème est que cette richesse reste … confidentielle.

Ce qu’apporte Nolwenn Leroy c’est de briser les barrières médiatiques, de chanter en breton et de parler de la langue bretonne sur les media qui les boycotent ou les censurent, des medias que les Bretons/Bretonnes regardent également).

Ce qui me navre dans les réactions de certains, c’est qu’ils semblent se contenter de leur ghetto. Que certains musiciens soient satisfaient de cette ghettoîsation pour eux-même, ça les regardent. Mais qu’ils cherchent à maintenir par là-même la langue bretonne elle aussi dans le ghetto, là c’est impardonable.

Voici ce que disait il y a un mois Nolwenn :

« J’ai du mal à expliquer ce succès » déclare Nolwenn Leroy à propos du succès de Bretonne. Son album consacré à la culture bretonne s’approche rapidement des 200 000 ventes en France. Interviewé par TF1, Nolwenn Leroy y voit son désir de petite fille parvenu à maturité. « C’est le bon moment d’offrir au breton et aux langues régionales, la place qu’elle mérite dans les medias. Ces langues font parti du quota français. Mais on ne les entend jamais. »

« Je suis tellement fiere de pouvoir modestement offrir à cette langue la place qu’elle mérite et de pouvoir chanter ces chansons à 20h30. C’est extraordinaire…. Je porte mes racines jusque dans mon prénom. C’est une grande fierté. Ce succès dépasse largement le succès intrinsèque d’un album de musique en général. Ce qui se passe va bien plus loin. C’EST UNE VICTOIRE POUR LA LANGUE BRETONNE. » La chanteuse avoue également avoir « un véritable caractère de bretonne ». Bretonne de la tête à la voix. »

Et voici ce qu’elle dit dans le magazine «Bretons» de février 2011 :
« L’idée c’est donc de voyager un peu partout en Europe mais aussi aux Etats-Unis. Histoire d’aller porter cette langue et ces chansons au bout du monde. »

Elle prépare en ce moment une version « internationale » du disque.

Qui est capable de parler de Diwan et de la langue bretonne dans les medias de masse aujourd’hui ? De donner au plus grand nombre une image attrayante et moderne de la langue bretonne ?

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Posté : 16/02/2011 2:28 pm

(@import)
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C’est donc grâce à Nolwenn Leroy que l’on connaîtra la langue bretonne aux USA ? Je me souviens pourtant de Louise Ebrel et Ifig Flatrès étant invités à New York l’année dernière pour un Fest-Noz… Sans parler de Youenn Gwernig, même si ça remonte déjà à un moment.
Personnellement ce n’est pas Nolwenn elle-même qui m’insupporte, c’est tout le bruit qu’on fait autour de sa démarche. Un bruit démesuré… Car à en écouter la presse et une énorme partie de ses « fans », la Bretagne doit tout à Nolwenn Leroy. Le public a un peu trop tendance à oublier tout ce qu’il y a autour d’elle.
J’ai trop souvent l’occasion de lire à propos de Tri Martolod « C’est super mais pourquoi reprend-elle du Manau ? » ou bien, plus récemment « Merci Nolwenn, vive la chanson française ! ». Ce n’est bien sûr pas la « faute » à Nolwenn Leroy. Mais une bonne partie du public qu’elle a ne s’est intéressé à cet album que par le nom qui y était affiché, et pour beaucoup hélas ce que l’on appelle « l’engouement » s’arrête là, ceux qui s’intéressent réellement à ce qu’elle chante ne cherchent pas à aller plus loin dans la connaissance de la culture bretonne, trop habitués peut-être à se contenter de ce que présente la société.

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Posté : 16/02/2011 2:54 pm

(@import)
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« Mais une bonne partie du public qu’elle a ne s’est intéressé à cet album que par le nom qui y était affiché »

C’est faux. Son précédent disque s’est vendu à 50 000 exemplaires, celui-ci s’approche des 300 000.

« C’est donc grâce à Nolwenn Leroy que l’on connaîtra la langue bretonne aux USA ? Je me souviens pourtant de Louise Ebrel et Ifig Flatrès étant invités à New York l’année dernière pour un Fest-Noz… »

Une salle à New-York, ce n’est pas les USA !!! Faut être un peu sérieux !

Si on parle de Nolwenn, c’est qu’elle le mérite. 6 semaines numéro 1 des ventes en France !!!

« C’est super mais pourquoi reprend-elle du Manau ? »
Elle ne cesse de dire qu’elle voulait rendre Tri Martolod à Alan Stivell.
Elle n’est pas responsable de l’ignorance des gens. Au contraire, elle essaie de réparer cette ignorance.

Plus on parlera de Nolwenn et plus on parlera de la langue bretonne, mieux se sera.

Aujourd’hui, seule Nolwenn Leroy est capable de donner à la langue bretonne cette présence « massive » dans les medias, d’en faire une langue « attractive » pour un large public.

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Posté : 16/02/2011 4:47 pm


 alan

(@alan)
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Alwenn va dans le même sens que mes remarques. 
Et la remarque de Loarwenn sur Louise Ebrel et Iffig Flatrès aux USA est vraiment surprenante. C’est dommage pour eux, mais eux-mêmes ne prétendent pas y avoir fait beaucoup avancer la promo de la Bretagne devant, je crois, 300 personnes. Et bizarre de lire ça sur mon site. 
Je regrette d’avoir été le seul (j’y peux rien) à avoir une réelle influence aux USA; j’aurais bien aimé qu’il y en ait d’autres. Il y a un ou deux groupes bretons qui y ont été assez souvent, donc pas négligeable dans leur cas, mais il est probable que leur musique s’adresse à un moins grand public que la mienne. Il suffirait, par exemple, de comparer le nombre de coupures de presse des uns et des autres pour savoir qui fait quoi. Si Nolwenn Leroy peut, un jour, me suivre dans ma démarche de communication internationale, je m’en réjouirai. Et effectivement ne pas reprocher à cette chanteuse ce dont elle ne peut être responsable.

Par ailleurs, la 3ème vague bretonne a, comme je l’annonçais, démarré en 2009 à la coupe de france de foot.  Mon album Emerald n’a pas pu faire la transformation, notamment par la résistance des media audio-visuels. Nolwenn Leroy l’a entraînée  plus loin. J’espère toujours que mon Olympia 2012 la renforcera aussi. Aux bretons d’en profiter pour que ça devienne une nouvelle déferlante. Rien ne l’empêche vraiment. Dur à dire, mais ceux qui n’auront pas appuyé cette vague auront mis en grand danger leur pays.

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Posté : 16/02/2011 10:20 pm

(@import)
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Cette fille est formidable, elle est simple, explique directement les choses, et surtout, parle des gens qui ont créé ou diffusé les chansons avant elle. Je prends mon exemple, je ne connaissais pas le site d’Alan, c’est par curiosité et rebondissement que j’en suis à discuter avec vous sur ce forum. Je recherchais des infos ou des vidéos sur Nolwenn Leroy, je suis entretemps passé par ricochet à Cécile Corbel, et puis Alan Stivell. Nul doute que je ne serais pas seul à suivre le chemin, alors réjouissons nous de la lumière qui est portée sur la culture bretonne actuellement , c’est une chance à saisir. Des étoiles aussi brillantes, il n’en passera pas tous les jours dans le ciel breton ! Wink

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Posté : 20/02/2011 4:48 am

(@import)
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J’espère de tout mon cœur qu’une nouvelle vague bretonne est partie mais pour l’instant seul Nolwenn perce franchement. Cela prouve quand même que ces mélodies des années 70 sont formidables pour porter Nolwenn et sa magnifique voix si haut dans les charts. J’espère qu’elle va rester en tête des ventes le plus longtemps possible (déjà 7 semaines). Bon, mon rêve aurait été que ce soit Voulzy qui fasse cette compilation de musique bretonne, mais il parait que c’est lui qui a conseillé à Nolwenn de la faire ?

Après Cécile Corbel fait une apparition remarqué avec ses superbes mélodies mais elle ne fera pas un tabac comme au Japon je crains (en atteste les ventes de l’album qui n’arrivent pas à entrer dans les top100 des albums et qui diminuent). En revanche cette musique porte le film en France et permet une reconnaissance mérité de cette artiste hors norme.

J’attends de voir ce que le retour des inoxydables Tri Yann an Naoned va donner avec un album pour moi tout bonnement génial, synthèse de ce que le groupe sait faire de mieux. Rummadoù est une frise généalogique retraçant subtilement l’histoire de la Bretagne raconter par des bretons fictifs. Les styles musicaux des époques sont également mis en avant avec à la renaissance un beau chant de groupe sans instrument sur les « Crespes ». J’ai particulièrement aimé « Na I ri o », Adieu Kerblouze, Bosenn Langolen, Le retour de croisade, Glen Glas, chanson du baleinier, etc (je ne peux plus m’arrêter) et même la Décad’danse en bonus. Franchement cet album est incontournable. J’espère qu’ils vont avoir une couverture médiatique conséquente mais ça n’a pas l’air partie pour. Ce serait dommage que les auteurs du tube la Jument de Michao ne triomphent pas alors que Nolwenn culmine avec leurs tubes.

Pour Emerald, un morceau superbe comme Britanny’s – ar bleizi mor avait le potentiel pour porter ce chef d’œuvre d’album dans les médias mais il n’eut que trop peu de diffusion dans ceux-ci. J’ai peur que ce soit le même problème avec Tri Yann passé en label indépendant avec Coop Breizh.

Les années précédentes je vois aussi 2 albums qui méritaient d’être propulsé sur le devant de la scène : l’album de Gwennyn magnifique nommé Mamenn (avec « We can’t plinn » et « Mammenn ») et le monumental Opéra Rock d’Alan Simon sur Anne de Bretagne.

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Posté : 22/02/2011 4:43 am

(@import)
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je pense que la couverture média en France de Cécile Corbel n’est pas comparable avec celle de Nolwenn Leroy, mais j’espère que Nolwenn sera généreuse de son succés et saura renvoyer l’ascenseur aux artistes bretons qui sont à l’origine de sa réussite ou qui pourraient figurer dans un second album consacré à la musique celtique, Cécile Corbel en fait partie tout comme le groupe qui est sur cette vidéo, la voie de véronique Autret est extraordinaire , il y a vraiment de l’espoir ! Wink

[Flash unavailable]

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Posté : 22/02/2011 9:41 pm

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prenez alors aussi le temps d’écouter aussi ces deux versions de karantez vro

nolwenn leroy
http://www.deezer.com/fr/music/nolwenn-leroy/karantez-vro-TFRUM71001971#mus…

et donc véronique Autret
http://www.youtube.com/watch?v=LkZQUXqh-Y4

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Posté : 22/02/2011 10:15 pm

(@import)
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Libération a consacré un portrait à Nolwenn Leroy.

http://next.liberation.fr/culture/01012320654-granitee

Ce portrait a le mérite de donner de Nolwenn une vision « riche », quand certains voudraient (de moins en moins probablement) ne voir en elle qu’une chanteuse de variété issue de la Star’Ac.

L’auteur de l’article semble bien informé de la « Matière de Bretagne »

Dans son titre, il parle de « vague breizh inattendue »
et dans l’article de « revival » :

« Additionnant breizh credibility et statut grand public, Nolwenn Leroy se découvre à l’origine d’un revival tout ce qu’il y a de cyclique, avec spasmes d’enthousiasme, redescente sans flip, recentrage sur le noyau dur. Le breizh couvant sous la braise avant la reprise de feu… Mi-1970 : Stivell, Servat, Tri Yann. Mi-1990 : Dan Ar Braz, Manau, Didier Squiban, Denez Prigent. Et voici 2011, où les anciens assez roots et toujours d’attaque se trouvent ragaillardis par une tôt partie, nostalgique de la BO de ses 10 ans. »

En bon journaliste de Libération l’auteur n’a pas pu s’empêcher de distiller quelques pointes anti-bretonnes »

La photo de Nolwenn publiée sur le site n’est pas celle qu’on trouvait dans la version papier. La version papier est celle-ci :

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Posté : 23/02/2011 5:00 pm

(@import)
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Blocage des Médias pourquoi ?.Des labels indépendants qui sont de toutes façons confidentiels pour un public averti.Pas  pour les masses; »Emerald » est passé et classé « inconnu » de façon délibérée et voulue;Petit label indépendant et hyper mal distribué.Cd introuvable en plus.

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Posté : 24/02/2011 1:45 am

(@import)
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je trouve l’article de Luc Le Vaillant incomplet sur certains points ; par exemple lorqu’il cite les dates des vagues cycliques de la musique celtique, dans les années 90 il oublie, l’album Again d’Alan Stivell, qui était vraiment un évènement, c’est venu en même temps que les St Patrick, organisées à Paris, les fêtes de Lorient qui ont inspirées ensuite Bercy, puis dans les années 2000, l’apothéose est la Breizh Parade aux Champs Elysées à Paris. Mais le regard d’un journaliste depuis la capitale est souvent un peu réducteur, par rapport de ce que les autes témoins vivent localement, ça n’est la première ni la dernière fois .. Wink

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Posté : 24/02/2011 2:04 am


 alan

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petit label indépendant confidentiel? Harmonia Mundi est en effet un indépendant, mais pas condidentiel du tout, pas plus que Naïve ou Tôt ou tard. La politique de grossistes et de certaines grandes surfaces s’oppose simplement aux artistes qui ne sont pas tout de suite au top 20. C’est une politique de réduction des choix et libertés des gens.

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Posté : 24/02/2011 12:49 pm


 alan

(@alan)
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Luc Le Vaillant se mélange les pinceaux car il m’avait fait une grande dernière page dans les années 90, où j’ai effectivement lancé la deuxième vague comme la première. Comme je le dis partout, ce n’est pas une « météo » moins défavorable qui suffit. C’est une action bien menée de personne(s) de chair et d’os.

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Posté : 24/02/2011 12:53 pm


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