
Garantie des Droits Politiques des minorités
La France et les minorités nationales : une situation de plus en plus intenable.
« Une Convention cadre, mise en chantier par le Conseil de l’Europe après la chute du rideau de fer, invite les Etats à garantir les droits politiques, culturels et religieux des minorités nationales, dont celui de s’exprimer en public et en privé dans sa langue. La France et la Turquie, qui ne reconnaissent pas la notion de minorités nationales, estiment qu’elles ne peuvent pas ratifier le texte pour des raisons constitutionnelles. A défaut de contenir une définition des minorités nationales, la Convention cadre permet en effet aux Etats de préciser et de restreindre son champ d’application dans une déclaration annexée à leur signature. Dans leur déclaration sur les 10 ans de la Convention, les ONG demandent aussi la levée de ces réserves ainsi que la création d’un mécanisme de plainte individuelle en cas de manquement aux principes inscrits dans le texte. » Peut-on lire ces jours ci dans la presse.
Voici donc une occasion supplémentaire pour qu’avance la reconnaissance culturelle et politique des nations sans état, comme la Bretagne bien sûr. Le conflit entre la Russie et La Géorgie rappelle douloureusement que les nations, à fortiori petites, sont intégrées dans des ensembles géo politique qui les dépassent. En conséquence, de la même manière que nous exigeons une reconnaissance d’autonomie politique et culturelle pour la Bretagne, poussons aussi très fort pour une Europe Politique dynamique, pacifique et humaniste. Quel est ton avis, Alan ?
Kenavo.
En effet, il n’y a pas de salut, ni de possible, pour la Bretagne et autres nations sans état, hors d’une Europe très intégrée.
Pour que ce soit une Europe plus juste et plus belle, il faudrait amener une partie des euro-sceptiques (ceux qui ne le sont pas pour des sentiments laids de haine et de rejet) à se battre avec nous.
Kenavo
« ceux qui ne le sont pas pour des sentiments laids de haine et de rejet » .. plus simplement de peur, laquelle fait matrice pour la haine et le rejet.
Hélas.
Le ressenti de différence effrayante provient souvent d’une réelle ressemblance à qqe détail près.
Et je mets bien ‘détail’ au singulier, car elle ramène en fait à ne pas supporter chez l’autre un aspect infime qu’on soupçonne comme possible en ou sur soi même et qui reste, pour des raisons diverses y compris celles placées au noeud de la construction sociale et de l’inconscient, insupportable à son idéal du moi.
Comme je dis souvent: on n’est pas rendu-e-s.
La peur de ne pas être soi-même à la hauteur, qui amène toutes les sortes de rejets, les snobismes, par exemple, ou simplement « j’aime pas » avant d’avoir goûté.
La musique est un des premiers moyens pour ouvrir les portes. Il faut aider chacun à s’ouvrir à tous les types de musique, à abandonner les hierarchies, pour que chacun s’ouvre aux autres et établisse un rapport d’egalité.