Bretons – Wallons
Salud d´an holl,
Salud deoc´h Alan,
hier, sur France Inter, un journaliste interviewait des enfants wallons en Flandres à qui on interdit de parler le français à l´école, même dans la cour (la maîtresse y veille et les rappelle à l´ordre). Dommage que le journaliste, qui n´en croyait pas ses oreilles, n´ait pas fait le parallèle avec une autre région, une autre langue, une autre époque.
A galon,
Kelig
ceci nous ramène au problème que la plupart de nous, les humains, connaissons à un degré ou à un autre, à un moment ou un autre: le vilain défaut d’EGOISME.
Ce journaliste était choqué par cet affront fait à sa propre langue et par l’inhumanité et l’infériorisation, inadmissibles moralement, qu’on fait subir à des enfants.
Trouve-t-il aussi choquant quand ce n’est ou ce n’était pas sa langue, quand exactement la même humiliation était faite aux Bretons et aux Flamands par les francophones? Apparemment non.
D’ailleurs, si la Belgique imposait une langue unique, le Flamand, dans tout le territoire, même en le faisant de manière moins brutale et extremiste, comme c’est le cas pour le Français en Bretagne aujourd’hui, comme le Français en Flandres hexagonales, quel serait son sentiment?
Si c’est le Français qui est imposé, ça ne semble plus être un problème, effectivement.
Bonsoir.
Je me permets de faire remonter ce fil car je ne peux m’empêcher de réagir…
Etant wallon, je suis peut-être de parti pris et je vous prie par avance de bien vouloir m’en excuser.
Juste quelques petites précisions quant à la situation ici en Belgique:
– les réactions flamandes envers les wallons se sont intensifiées depuis le succès, aux élections, du parti flamand « Vlaams Blok » (devenu depuis le Vlaams Belang). Ce parti qui fait 38% à Anvers est, rappelons le, le pendant du Front National. Ils prônent non seulement le rejet des Wallons, mais également des arabes, des noirs, etc. Avant eux, il n’y avait jamais eu d’interdiction de parler français comme il n’y a jamais eu, chez les Wallons, d’interdiction de parler flamand mais peut être bien une malheureuse fainéantise de ne pas apprendre cette langue.
– le français est parlé chez les Flamands depuis longtemps et ce par les artistes, les érudits et, plus simplement, par les personnes qui voulaient faire du commerce et qui, pour ce faire, se voyaient obligés de parler le français comme à l’heure actuelle on parle l’anglais. Je ne dis pas que c’est bien, c’est juste une constatation.
– la Belgique est un pays d’un peu plus de 175 ans et aussi un territoire qui, avant, a été convoité aussi bien par la France, que l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Autriche. Autant dire qu’il est difficile de trouver une « identité » belge. Pour tout dire, je me sens plus Liégeois (la principauté de Liège existant depuis l’an 980) que Belge.
– je ne critique nullement le sentiment qu’ont les Flamands de se sentir « minoritaires » au niveau de la langue, mais je ne pense pas que ce soit le résultat d’une politique wallonne agressive et conquérante (ou plus simplement d’une volonté) qui aurait voulu annihiler la culture flamande.
– je rappelle également que la communauté vraiment « minoritaire » en Belgique est germanophone et qu’aucune « frontière linguistique » n’a été dressée entre francophones et germanophones alors qu’elle a pourtant bien eu lieu entre néerlandophones et francophones.
– ce problème ne date pas d’hier et, à vrai dire, j’aurais bien du mal à dire pour quelle raison il existe. Je pense que le système politique en est responsable et que les citoyens belges qu’ils soient néerlandophones, germanophones ou francophones n’ont jamais ressentis un malaise aussi important que depuis la poussée des extrémistes flamingants (qui n’en sont d’ailleurs pas à leur première tentative).
Ce qui me paraît le plus inquiétant est bien le score des 38% d’un parti d’extrème-droite plus que tout autre chose. Il m’est impossible de justifier cette montée « nationaliste » par une quelconque réaction légitime d’un peuple qui se sent sous « domination » d’un autre pourtant dans le même pays.
J’ajoute que depuis plusieurs dizaines d’années (c’est à dire depuis la fermeture des mines dans tout le pays et principalement en wallonie), la première langue du pays est le flamand, que la communauté flamande paie l’eau, l’électricité, la télévision, … moins cher que les francophones et les germanophones ; ce qui n’a d’ailleurs jamais été le cas quand la wallonie était le moteur économique du pays.
Alors, est-ce vraiment un juste retour des choses ?
En toute amitié.
Thierry
PS: a vrai dire, ça m’a fait du mal de lire votre réaction car le « dominant » n’est peut-être pas celui qu’on croit. Personnellement, je me sens déjà assez déraciné que pour chercher des racines « ailleurs » et a fortiori dans les traces qu’ont laissé les Celtes sur une grande partie du territoire européen… J’espère que vous comprendrez ma réaction.
Je suis désolé que mon propos ait pu susciter une réaction à fleur de peau comme la vôtre. J’ai dû mal m’exprimer et vous demande de m’en excuser.
J’ai toujours été et serai toujours anti-facho.
Je suis loin de connaître avec précision la politique linguistique belge au 19ème siècle. Dans le monde entier, on a connu et on connait différentes déclinaisons des rapports de forces culturels. Il me semblait que la langue française était bien la langue officielle principale dans les premières décennies de l’Etat belge. Je me trompe?
Le Français était bien gagnant dans le rapport de forces. Est-ce que le mot « dominant » est trop fort? On peut en discuter. Il est probable (vous me le confirmerez peut-être) que cette « domination » était moins brutale que celle que nous avons connu en Bretagne. Si vous avez un autre mot à proposer, je suis preneur.
Si un relatif renversement de forces est arrivé, c’est un constat, que vous pouvez me confirmer ou m’infirmer.
Ce n’est pas une sorte d’encouragement à la vengeance.
N’oubliez pas que je parlais de mon choc d’entendre ça de la bouche d’un journaliste français, citoyen d’un des Etats les plus agressifs au monde envers les langues minoritaires. C’était donc une réflexion concernant d’abord les affaires hexagonales.
Cela n’a rien avoir avec une quelconque approbation des excès chauvins et nationalistes. Je n’admes absolument pas les agissements des extremistes nationalistes flamands de droite, ni ceux de leurs homologues soi-disants « de gauche » au Pays basque. Il s’agit de perversion.
J’espère m’être mieux expliqué.
Bien cordialement,
alan
Merci de votre réponse.Tout d’abord, pour éclaircir la situation, voici un petit « historique » provenant de Wikipédia.
————————————-
Le mouvement flamand [modifier]
Progressivement la question flamande s’impose à l’agenda politique. Au départ, au grand mécontement du nationalisme flamand, seul le français est langue officielle dans le royaume. Le mouvement flamand se battra depuis 1840 pour obtenir l’égalité absolue du flamand (aujourd’hui appelé officiellement néerlandais), et du français. Notons que la Wallonie ne s’identifie pas purement et simplement à la cause du français dont la prééminence sera également défendue, longuement, par la bourgeoisie flamande francisée, en Flandre même. En 1830, la bourgeoisie était en effet francophone partout en Belgique, alors que le peuple parlait des dialectes (flamands, wallons, picard, lorrain, etc.).
La question flamande [modifier]
Les Flamands ont toujours été majoritaires en Belgique et parfois même ultra-majoritaires en sièges au Parlement. De sorte que l’on est devant ce paradoxe : face à une Flandre qui s’émancipe du français lutte une Wallonie qui, à partir de 1884 au moins (sinon même plus tôt), selon Michel Quévit, aurait toujours été toujours « dominée par la Flandre »[7]..
La question flamande oppose d’abord les Flamands entre eux : Flamands flamingants et Flamands partisans du français en Flandre (le français est en général la langue maternelle des ces derniers). Même les premiers Congrès « wallons » (le mot a tendance à désigner alors l’usage du français) sont parfois dominés par ces élites flamandes, aisément bilingues et qui voient dans un bilinguisme modéré sur le plan législatif une manière de sauver la position du français en Flandre en faisant des concessions au mouvement flamand comme le montre deux historiens flamands[8]. De plus la langue dominante en Wallonie dans l’industrie n’est pas le français, mais le wallon (voyez Histoire de la Wallonie de 1830 à 1914)
La force politique flamande qui vient en soutien de la lutte pour le flamand, ce sont principalement les élus démocrates-chrétiens flamands et quelques socialistes. Comme ces derniers sont de plus en plus nombreux à partir de l’instauration du suffrage universel, les élus catholiques flamands seront progressivement amenés à leur faire des concessions. Cette percée du mouvement flamand traduit une démocratisation de la société belge.
« Réticent et presque malgré lui, l’État belge a créé en Flandre une couche socio-culturelle nouvelle jouissant de l’instruction de base nécessaire pour ressentir profondément son infériorité. Phénomène classique : le dominant a créé les élites aptes à lui disputer le pouvoir. L’application des diverses lois sur l’enseignement, la justice, l’administration ouvre soudain la perspective de la participation au pouvoir à une masse qui ne la distinguait point. Mais en même temps elle sécrète la contestation des structures en place, car chaque bachelier, chaque instituteur, chaque fonctionnaire, et jusqu’au petit curé flamand, est un mécontent potentiel : il ne peut qu’accéder difficilement au sommet de ses propres ambitions. Une frustration existe donc au niveau de ces classes moyennes de l’esprit qui se sentent et sont effectivement écartées de la respectabilité sociale. »
————————————–
Comme vous pouvez le constater, les problèmes linguistiques et communautaires ne sont pas uniquement le fait des Wallons.
Le rapport de force a changé depuis une trentaine d’années. Par exemple, le premier ministre belge est toujours issu de la communauté flamande, et ce depuis plus de trente ans.
Autres exemples: le lancement d’une page internet du genre http://www.google.be aboutit sur une page écrite en néerlandais, les étiquettes de divers produits commencent par le flamand (de même pour les ingrédients), …
Force est de constater que les politiciens flamands font preuve d’un esprit revanchard à l’encontre d’une communauté wallonne n’ayant pas l’intention de leur nuire.
Loin de moi l’intention d’entretenir un quelconque ostracisme ou de réduire les communautés wallonnes et flamandes au rôle du bon et du méchant. Simplement, il est difficile de vivre actuellement dans une wallonie en proie au chômage, à la fermeture d’usines et subissant de surcroît des humiliations de la part des politiciens (et quelquefois des citoyens) flamands qui laissent à penser que la Wallonie est un boulet dont il faut se débarasser…
Concernant ma réaction à fleur de peau, je ne peux qu’être d’accord avec vous, mais vous avez touché une corde sensible et ce qu’il me reste comme fierté d’être wallon m’a pousser à écrire de la sorte.
Je ne vous en veux d’ailleurs aucunement car, dans l’absolu, vous avez tenté de prendre le contrepieds du discours habituel. Exercice auquel je m’adonne également sur d’autres sujets.
D’un autre côté, j’étais sur qu’il s’agissait d’un « malentendu » et votre explication m’a totalement rassuré. Pour vous le dire franchement, je n’en attendais pas moins de vous! Ce qui prouve, une fois de plus, votre tolérance et votre esprit critique.
C’est soulagé que je vous livre ce dernier mot: merci.
Thierry
Merci pour les éclaircissements que vous avez pu apporter à mes visiteurs.
Kenavo,
alan
Bonjour,
Tout ça me fait penser à ce qu’on a vécut (du moins mes grands parents) en moselle et en alsace il n’y a pas si longtemps.
Imaginez une famille mosellane (la mienne entre autre) l’arrière grand-père est né français en 1870, mais a grandit allemand. Ses enfants, dont ma grand-mère est née allemande en 1903, s’est mariée française en 1930. Un de ses fils est né français en 38, les deux autres allemands en 41 et 42. Et ils ont tous grandit français.
Suivant que l’on a été français ou allemand il n’y a qu’une seule chose qui soit restée, c’est notre langue francique. (pour ceux qui ne le savent pas, c’est la langue de clovis, quand même)
Sous domination allemande plus personne n’avait le droit de parler français, et inversement, et le francique on en parle même pas. Quel traumatisme pour des enfants qui sont punis par ce qu’ils parlent une langue qui n’est plus la langue officielle.
Bon, depuis 60 ans on est tranquille. Mais je dois faire partie de la dernière génération à parler le platt à la maison. Heureusement, même si le francique est presque voué à disparaitre, ça fait une dizaine d’années que l’on prend conscience de son importance.
Et ce n’est pas facile tous les jours. Il y a peut-être aussi là dedans un blocage psychologique, le francique ressemble tellement à l’allemand (alors qu’il est bien plus ancien). Et même nos élus persistent à faire l’amalgame.
Il arrive encore qu’on soit traité de « sales boches » dans le métro parisien parce qu’on s’exprime en francique. Quand on ne nous demande pas carrément si la Moselle est encore en France.
Pour l’anecdote: des cyclistes se sont arrêté l’été dernier au panneau devant chez moi, à l’entrée de mon village. Et y en a un qui a lancé « Waldhouse! ça y est on est en Allemagne! » (euh… la frontière est 2 km plus loin, quand même)
Alors avec tout ça, donner envie aux enfants de parler cette langue n’est pas gagné.
Bref, tout ça pour dire que finalement, on a tous, ou on a tous eu les mêmes problèmes et je pense que ça n’est pas fini.
Kenavo
PS : désolée d’avoir mal prononcé Kenavo dans le reportage que j’ai fais à Sarreguemines. Promis, je vais me mettre au Breton ! Après tout, nous avons aussi été Celtes un jour, avant d’être Francs !
Bonjour,
j’ai un peu répondu à l’avance à cet échange dans mon Blog, parlant d’identité, etc.
Notamment sur l’extrême ambiguité de la langue française en matière d’identité (qu’en est-il en Platt?).
Vous dîtes « ma grand mère était allemande et devenue française… »; vous le faîtes car c’est plus rapide et pratique; mais, philosophiquement, ça signifie, qu’être citoyen d’un état, serait l’identité première, et tellement première qu’elle annulerait les autres identités « subalternes », comme l’identité culturelle historique, la francique comme la bretonne.
Pour ne pas présenter comme négligeables ces dernières, j’ai toujours pensé qu’il faut, au moins, préciser de quelle sorte d’identité il s’agit.
Pour ne pas être quelque peu masochiste (vis à vis de sa communauté culturelle), on est, à mon avis, obligé de préciser » de citoyenneté française ».
L’idéal serait en théorie d’abolir les hiérarchies entre identités et c’est cela qu’on fait en disant « citoyen français de nationalité bretonne ».
J’avoue que j’ai tendance à inverser et mettre en avant ma bretonnitude avant tout (j’avoue aussi que, depuis le lycée, ma position a été rarement comprise, je suppose que je n’ai pas trouvé les mots).
En le faisant, je crois affirmer la liberté de la personne.
Mon identité bretonne, faite d’un mélange d’influences néolithiques, celtiques, françaises et diverses, est mon identité la plus objective, car tout ça est très profondément en moi.
Aucun pouvoir, aucune armée, aucune police, aucune école, n’en est venu à bout.
Et, si je ne renie pas certaines qualités de la république et des influences culturelles françaises, en tant que personne libre, je les considerai toujours comme imposées par la force. Cette citoyenneté, cette identité-là, est pour moi subalterne.
Mais je n’irai pas jusqu’à occulter cette dimension identitaire: ma citoyenneté française (même si, ado. persifleur, je le faisais).
Il n’y a pas de fatalité à la mort du Francique. Il faut simplement convaincre les « Mosellans » qu’ils sont aussi valables que les Frisons, plutôt moins nombreux en Allemagne et aux Pays-Bas, sans problème d’avenir, eux.
Ceci me refait penser à la question brûlante tibétaine, restant dans la sémantique autours de l’identité.
N’est-il pas paradoxal, voire choquant ou risible, d’entendre un journaliste ou un homme politique français parler de « province tibétaine », quand, en face, le journaliste chinois parle de « peuple tibétain », ?. N’est-ce pas le comble du comble?
Kenavo,
alan
Bonjour,
Et comment définiriez-vous l’identité d’un Normand, Breton de coeur (c’est rare!!:p), ayant vécu 15 ans en Auvergne, 1 an en Roumanie, 6 mois en Alsace, 2 ans en Belgique (à Liège justement!!)!
Voilà mon avis sur la Belgique :
J’ai beaucoup voyagé et je n’ai jamais vu une intégration aussi facile qu’au sein des Liégeois! Les Wallons sont d’une connaissance géographique et historique et d’une ouverture d’esprit impressionnantes! Comme on peut le voir dans la réponse de vonstorm, ils sont aussi très très … comment dire … patriotes à la Wallonie et à son histoire; très attachés à l’image de la Wallonie, et ils ont raison!
Pour info ils ont aussi leur patois, le Wallon, que l’on entends parfois à Liège.
Ils ne sont pas Français, mais bien francophones (avec un français bien plus correct qu’en France).
Ici, il n’y a pas de soucis pour un étranger à être logé, à étudier, à être soigné… même s’il ne parle pas Français. En Flandre je ne pense pas que ce soit aussi simple.
Je vais pas plus loin car la situation est vraiment très très très compliquée, mais pas si grave en fait. Un problème linguistique qui est plus chez les politiciens qu’au sein du peuple en fait.
Sinon, je recherche désespérément la partition Tri Martolod pour harpe… J’ai acheté une partition que j’ai trouvé sur le net ( http://www.noviscore.fr/partition-piano-tri-martolod-nolwenn-leroy) mais … j’aimerais vraiment, vraiment travailler sur votre version…
Kenavo!
Arvèy !
Pierre
Merci.
Il y a une partition de mon Tri martolod chez Warner. Même si elle mériterait des corrections dans le détail, corrections qu’a priori les harpistes peuvent assez bien faire par eux-mêmes (en attendant que je trouve le temps).
Pour la Wallonie, désolé, mais je ne vois pas où j’attaque les Wallons.
Je constate qu’aucun journaliste ne semble choqué par la situation faite aux flamingants de la république française. J’admets qu’il y a une nuance: les français imposent tout autant la langue française, mais semble-t-il, avec moins de brutalité. Ils l’imposent quand même.
Je ne crois pas, pour ma part, que le Wallon soit un patois. Pour certains c’est la langue picard-wallonne. Pour d’autres une variété du dialecte picard-wallon.
Généraliser l’idée que les wallons parlent un français plus correct que les citoyens français me parait exagéré. Et ceci tendrait d’ailleurs à démontrer que les wallons seraient en fait au moins aussi français que les citoyens français.
Voir dans mon blog mes remarques sur les différentes formes d’identités nationales.
Arvèy (du Wallon, du Normand? Bien proche du « Gallo »),
alan
Bonjour,
Merci de votre réponse, vous êtes bien matinal:)
Désolé, je n’avais aucune intention de sous-entendre une attaque des Wallons. Juste un avis personnel sur la Wallonie… suite aux très nombreuses confusions des journalistes Français
Vous avez sûrement raison pour le reste.
« Avèy » est effectivement Wallon.
Bien à vous,
Pierre-Alexis
« Arvèy » pardon