Apprendre la langue Bretonne
Merci Stéfan
aer-vor, c’hwezh ar bezin ennan/gantan ? A toi de dire.
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La correction est: Aer vor = l’air marin
Aer ar mor: cas possessif: l’air de la mer : L’air n’appartient pas à la mer.
Dor an ti: La porte de la maison – cas possessif correct.
An aer vor : mutation MV donc aer est du féminin et non pas du masculin.
Donc c’est soi enni ou ganti.
C’est une préposition d’accompagnement. On ppeut donc choisir les deux, soit enni, soit ganti
J’ai une préférence pour enni car c’hwez ar bezin est dans l’air comme dans un nuage.
le néo-cornique, on dirait du breton parlé par un anglais !
Image on ne peu plus exacte mais qui fait »,ô combien « fait mal. Au lieu de voir un apprenant crevant de bonne volonté on voit le ridicule de quelqu’un qui se prend pour un autre. et qui en est fier…Personnellement j’y vois, en Bretagne du moins, le manque de courage de ceux qui ont refusé la transmission de la langue à leur descendance. Sans le savoir, ce sont eux qui ont permis de trouver « les bretonnismes » qui bien qu’étant amusant à lire ne montrent pas moins un manque de compréhension qui a donné des complexes aux bretons.On peut, certes, leur trouver des excuses mais sans aller jusquau total pardon. J’ai souvent entendu se moquer du fameux : Va zad, Doue d’e bardonno »
En fait, cette « formule » doit se traduire comme
« Feu mon père » qui représente quand même un français assez recherché, celui qui fait dire « Galleg uhel a zo gantan ».
Je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout, avec ceux qui prétendent que les anciens étaient illettrés.
On trouvera encore dans nos églises des piles de livres de cantiques dont au moins un bon tiers est en breton et qui sont, selon les circonstances encore chantés lors de certaines cérémonies dont, évidemment, les enterrements.
Par contre; s’il est un chose désagréable à entendre c’est la prétention de certains apprenants qui, essayant le contact avec des locuteurs natifs les « corrigent » dès qu’un mot leur semble francisé.
J’ai vu de nombreux cas dont un s’appliquait à « Tuyochou » au lieu de korzennou. L’ancien a aussitôt coupé court » trein diwar ar hont » ou « Chanch park d’ar saout » comme on dit
J’ai vu aussi des traductions ridicules hors civilisation comme : « Ti ludua » pour crématorium »
« La maison pour faire des cendres ». En fait cette « traduction » est comprise comme « La maison où on tire sa flemme » ou, plus grossièrement « où on tire à cul ». Certains avaient proposés « Forn an ANKOU » qui me semble plus réel et bien imagé. Refusé…..
Il faut dire que certaines méthodes d’apprentissage actuelles en prêchant une pseudo-modernisation tirent plutôt le breton vers le bas.
Un progrés dans le sens de la pronociation sera fait en évitant ces dernières….
Bon çà va, j’ai asez dit de mal pour ce jpurs….
Quand je disais ça à propos du cornique, c’était sans moquerie aucune, juste une constatation.
Evidemment, on n’a pas à reprendre les bretonnants natifs (il en reste si peu !) sur leur breton, un comble quand même. Mais c’est vrai que faute d’enseignement de leur langue, il y a un tas de mots qu’ils ne connaissent pas. Cela dit, à l’heure où le français ne fait même plus complexe d’utiliser des mots anglais à tour de bras (ça m’énerve profondément d’ailleurs, même si je le parle couramment) il serait malvenu de reprocher aux bretons de le faire ou l’avoir fait.
Pourquoi traduire crématorium ? Toutes les langues européennes l’utilisent. C’est un mot latin bien sûr donc quelque peu universel. Sinon, pourquoi pas un mot genre lec’h-devin ou deviva ? Ca marcherait ?
Pourquoi traduire,
Tout d’abord parce que la langue en a les possibilités naturelles. Ensuite pour faire taire les critiques de sa faiblesse supposée. Pour montrer qu’elle posséde des qualités propres pour répondre à tous les besoins actuels. Pour éviter le pire des ridicules en donnant une image fausse par une traduction qui montre que l’inventeur d’une pareille sottise a des faiblesses en breton.Pour éviter que la langue soit envahie par d’affreux gallicismes
. Dans ses notes de grammaire le regretté V.Favé prenait l’exemple de « pachyderme’ mot issu du latin.(Je crois)
On y voyait « pachy » qui veut dire « épais » et « derme » qui signifie « peau ». Il en déduisait « peau épaisse » d’où « Loen kroc »hennet teo ». J’ai essayé cette formule sur de très anciens locuteurs qui ont vu instantanément de quoi il s’agissait.
Je ne suis pas un « ayatola » du vocabulaire mais quand la langue possède ses propres possibilités, il est bon de les respecter. Pourquoi irait-on perdre ses richesses?Oui, naturellement il existe des mots « internationaux . Personnellement je préfére le mot « téléfon » au mot « pellgomz »surtout quand celui-ci se trouve au milieu d’une phrase dont la structure est plus ou moins boiteuse?
On a tellement médit du breton. On l’a tellement amoché…qu’il faut le défendre dans tous les compartiments où sa valeur puisse être mise en lumière.
Oui, je suis d’accord avec tous ces arguments bien sûr ; ce que je voulais dire, c’est qu’il y a des mots internationaux qui s’imposent souvent d’eux-mêmes. Mais certains pays, dont l’Islande par exemple, insistent pour ne garder que des mots formés à partir de leurs propres racines. L’ordinateur par exemple est tölva, en gros « la sorcière qui compte ». Et personne ne songe à utiliser autre chose.
Remarque sur la traduction.
C’est une chose difficile car il est facile de trouver des mots de dictionnaire. J’ai toujours entendu dire qu’une traduction correcte avait deux actes principaux:
– L’image que la traduction donne à e qui est montré.
– La possibilité de la traduction obtenue.
La faute que l’on trouve le plus souvent est:
La route qui passe devant chez moi va à Brest
que j’ai vu traduite par:
An hent a dremenn dirak va zi a ya da Vrest.
C’est un gallicisme total car, en breton, l’image nous montre deux immobiles en « mouvement » ce qui est physiquement impossible. Eviter les abus de langage d’une langue pour ne pas les faire passer dans une autre est primordial.
An hent a zo dirak va zi a gas da Vrest
Re-Salut!
Dans le cadre « apprendre la langue bretonne » on rencontre souvent des difficultés comme « a-du » et « au-dessus ».
A-du est une position physique, morale, géographique…… Si a-du est en tête de phrase c’est le verbe être (eme) de situation ou son imparfait (edo) qui doit être utilisé;
Me a zo a-du ganeoc’h = A-du emaon ganeoc’h
Pour au-dessus ou au-dessous l’exemple suivant sera assez clair:
Ar vugale euz an tu-mañ da pemp bloaz
Ar vugale euz an tu-ze da pemp bloaz .
Pemp bloaz est une « frontière ». euz an tu-mañ : au-dessos – euz an tu-ze : au-desssus
lire « da bemp bloaz »…. Me a zo distagellet fall va zeod!
Now it is easier, because many people have (re) learned it, either through lessons, internships, or by themselves. If you land in the middle of the Carhaix market and speak to people in Breton, it might not work, but in stores dedicated to the language or other cultural environments, it will be better.
I personally used the assimilated method, but first version, that of the 70s. It was very good, and I recently remade the new one, to put myself back in the perfume; less comprehensive than the first.
Par ailleurs, le breton est une langue qui est à l’agonie à l’heure actuelle, le tissu familial n’ayant pas encouragé la continuité de cette langue entre générations.
On se retrouve finalement face à un langage qui ne se parle que trop peu, et qui n’a pas les mêmes règles pour tout le monde.
cours de néerlandais
Foarigell ker,
Trug (!) vras deoc’h !
Bewech e roit traoù pouezhus deomp da zeskiñ.
N’em eus ket amzer a-walc’h evit gwellaat ma Brezhoneg, ne chom nemet 5 eurvezh evit kousket (!).
Ha traoù d’ober dizale. Ha koulskoude a-du ganeoc’h evit pep tra a larit diwar-benn hor yezh. Evelnoc’h-c’hwi e soñj din eo trist tre (da skouer) ar re nebeut nerzh roet da zistagañ mat, memes gant meur a gelenner. Lezireg? Sur on lezel ur bern fazioù en destenn-mañ.