Mon premier souvenir l'Alan
Salud a tout!
I don’t recall who introduced me to the music of Alan stivell in the 70s, but I am still very grateful to him or her.
The first record I bought from my own money was Beethoven’s Ninth, the second was Paul Kossoff’s Back Street Crawler and the third was Renaissence of the Celtic Harp. Later I bought many more but I cannot listen to them anymore because they are all worn and the needle jumps. Unfortunaly the CD sound is not as deep as the one on vinyl records. And I hate the flat MP3 sound! I am currently trying to rebuy the LPs in a decent quality.
I was only 17 then in 1976 when I had my first own flat in Heidelberg, having just moved away from my parents (a Roman-Saxon couple) who lived on the High-Rhine. I felt kind of homeless (or tribe-less) ever since. Music has become my new home.
The first Stivell concert must have been only one or two years later (in the Stadhalle in Heidelberg, Germany). Due to the fact that I have moved house many times since, I cannot find the ticket but it still must be lying around in some dark corner. This concert ended with Alan and some of the band playing acoustic songs in front of the Stadthalle since the authorities had switched off the electricity. And the audience cheered and danced as long as he was there. Whew – unforgettable!
A few months later it went like this: I started playing the electric guitar … but while my fingers usually played blues based hard rock (heavily influenced by Kossoff), my heart sang to the tunes of Tri Martolod, An Dro and Pop Plinn ever since. To put it in a nutshell – It was like tasting honey for the first time: Once you try, you’ll never forget its taste of sweetness on your lips …
Kenavo
Manuela
J’ai cherché et .. oui ! il existe bien un fil découverte (ou ignorance) !
Car je me demandais comment les stivellnautes ont découvert Alan, quelle était leur première fois:
où, quand, comment et par qui Alan est arrivé jusqu’à vous – ou réciproquement …
Perso la vie m’a imposé bcp bcp de délai entre la découverte et (non pas l’ignorance, cette fois, suivez bon sang!) la rencontre en live.
Or donc, j’habitais Metz, lors d’une conversation avec un camarade de classe un peu contestataire version le Che sur le sac army et des pwalz partout (j’étais une gentille bien rangée qui n’avait le droit de rien et surtout pas de faire autre chose qu’aller au bahut et rentrer maison bosser, mais avec plein de contestations et bizarreries dans ma tête, donc les un peu différents m’intriguaient), et ma copine un peu zarb joueuse de traversière qui qui m’avait fait écouter Jethro Tull.
Un moment donné le pwalu me demande ce que je pense de la musique bretonne du moment car c’est un indice de la vivacité de la remise en cause de l’état central, toussi toussa.
Gné?Ou plus actuel: WTF ?
Bon j’y connaissais que tchi, fatalement, puisqu’à la maison c’était Classique++ et Brassens only, fallait ruser ou avoir du bol pour entendre autre chose… et que pour le reste ben chavais pas trop non plus, vu mon background; alors j’ai dû avoir un air suffisamment ahuri pour que le gars me cite avec espoir qqes chants et ajoute:
– mais au moins tu connais Anne AlarrrrRRRR?(avec accent messin)
heuuuuu…. non, scusez moi de vous d’mander pardon d’exister mais non …
Heureusement que je n’ai pas ajouté ‘qui c’est cette fille’? je crois que je me prenais un vent magistral…voire un argument frappant, pour couronner mon ignorance (précédant la découverte, donc- oui bravo, là vous avez bon).
Et donc, il m’a jeté un air méprisant doublé d’une commisération maousse envers cette square trop protégée et qu’il fallait éduquer.
Ce qui fait que qqe temps plus tard, en déjouant la surveillance paternelle j’ai pu entendre un vinyle… oooh!! mais ma parole, je connais.
– tu as déjà entendu?
– non mais je connais promis je sais que je connais.
Et là, à nouveau regard de commisération: elles fument quoi les gentilles bien komilfo?
(ça rejoint un autre fil du forum qui parle des musiques diverses qu’on s’approprie ou non selon sa culture, celle d’Alan faisait partie de moi, je ne peux pas expliquer comment par des arguments rationnels – les irrationnels je les garde pour moi.. ou pour Alan 🙂 )
Puis me suis rendue compte que c’était de ce même gars que provenait le truc inclassable (pop plinn) entendu par chance en radio une nuit, avec mon petit poste caché sous l’oreiller.
Et voilà, après, il fallait suivre la piste 🙂
Et donc, pour celleux qui voudraient raconter ou juste continuer la discussion déjà entamée?
J’ai raconté cela dans mon livre… La première fois que j’ai entendu Alan, c’était dans un magasin de Saint-Goustan… C’était l’inévitable Tri Martolod… je devais avoir 9 ans… Mes parents m’ont offert le 33 tours au Noël suivant et je suis (nous sommes) devenu un fan jusqu’à aujourd’hui! Par la suite, mes chers parents m’ont offert un concert au Moustoir à Lorient qui n’a fait que renforcer cette passion musicale…
Oui, quand on a la chance d’avoir des parents qui vont dans le bon sens, ça aide bien 🙂
OK, Elihah ! Là tu touches une corde sensible ! en 2 ou 3 mots
Imagines, Bretagne centrale, des terres, milieu de gauche,très engagé,
Je suis en 6ème,je ne vais pas en vacances à l’ Aber Ildut, mais en pays Bigouden: Ile Tudy,, juIllet 71, ma soeur en retour du festival Pop Rock de Loudéac, chantonne sans cesse Son ar chistr, , question ? Moi aussi, ça n’arrête pas ? CEQUOICA ?
Je veux le disque : un 45 tours Brocéliande, son ar chistr. A Noel, ce sera Reflets, j’ai écouté , lu , pigé…..
Etant amateur de Laurent Voulzy depuis mon plus jeune âge, un jour de la période 1996-97, j’écoute son album Caché Derrière (en cassette). L’album se termine par un morceau appelé « Guitare Héraut », puissant avec une armada de guitaristes français-références, Michel-Yves Kochmann, Basile Leroux, Patrice Tison, Gérard « Crapou » Kawczynski… sans oublier un certain Ritchie Blackmore (pas français lui, vous vous en doutez). Un titre aux consonances fortement celtiques, chose que je n’apprendrai que plus tard, étant trop peu familier de cette musique (qui a l’époque, comme pour beaucoup d’enfants, se résumait à « La Tribu de Dana » de vous-savez-qui…). Néanmoins, durant le refrain aux choeurs féminins avenants, il y a un moment qui dès le départ a retenu mon attention, un homme à la voix lointaine (comme résonnant depuis une falaise) chantant une phrase dans une langue qui m’était inconnue. C’était une seule phrase dans toute une chanson, mais cela suffisait pour me donner envie de me plonger dans le livret et les crédits de cette chanson plutôt conséquents (rien qu’à la guitare, ils sont déjà une bonne vingtaine). Et donc, je vois ce nom Alan Stivell, dont la beauté me frappe, au point que je le retienne. J’avais encore une bonne mémoire, mais j’oubliais plus facilement d’autres noms.
Un peu plus tard, une promenade en famille nous permet d’entendre « Tri Martolod » (version Again) à la radio. Comme de nombreux enfants à l’époque, j’ai eu le réflexe (pour la première et la dernière fois) : « C’est une reprise (de Manau) !! ». Et mon père de sourire en corrigeant comme il le fallait… Curieusement, j’ai commencé à moins écouter Manau à partir de ce moment !
Et quatre ans plus tard vers l’année 2000-2001 (j’étais en 3ème et commençais à m’ouvrir culturellement parlant), j’ai découvert mon premier disque d’Alan. Par un retour de promenade de dimanche venteux et pluvieux (j’étais donc dans la bonne ambiance), j’entends pour la première fois l’Olympia Concert. Le choc… « The Wind of Keltia » et « An Dro » suffisent à créer un bouleversement émotionnel, une entrée dans un autre monde, un monde enchanté que je ne quitterai plus jamais… Mon père m’avait émerveillé en me disant qu’il avait tous les vinyles d’Alan, mais il ne les a jamais retrouvés. J’ai alors écouté les disques qu’on me prêtait, Renaissance de la Harpe Celtique, Journée à la Maison, Symphonie Celtique, avant d’acheter moi-même Reflets… Et ainsi de suite, tous les albums, parfois à prix indécent sur Internet (les rééditions n’étaient pas encore prévues), j’ai acheté les versions vinyles aussi…
Désolé, ça dépasse un peu le premier souvenir, mais mon approche a été tellement morcelée… Au final, mon premier véritable souvenir, c’est « Guitare Héraut » de Voulzy. Mais concernant Alan lui-même, la source de la passion vient de l’Olympia Concert…
Avec Voulzy, tu n’étais pas trop loin d’Alan, tout de même 🙂
En revanche il est bien dommage que ton paternel ait égaré les vinyles…
« elihah »« elihah »
Avec Voulzy, tu n’étais pas trop loin d’Alan, tout de même 🙂
En revanche il est bien dommage que ton paternel ait égaré les vinyles…
C’est certain que dans la variété française, c’était peut-être le meilleur chemin que je pouvais prendre !
Les vinyles, je les ai rachetés moi-même du coup. Mais sentimentalement, c’aurait été mieux que je garde ceux de mon père (j’ai Olympia Concert et E Dulenn en double, je pense qu’un exemplaire de chaque lui a appartenu, mais je ne sais plus très bien).
Merci à Laurent, Gwell et Marco d’avoir répondu ici !
Prochaine question: comment Alan vous a t-il découvert·e·s.
Mouhahaha, non pardon je d… Humph, ok je sors.
je n’ai pas un souvenir aussi précis, il me semble que la première fois que j’ai vue Alan Stivell c’était en 1973 à Metz au Palais des sports !!
comment je le connaissais , alors là c’est flou, j’ai l’impression qu’à l’époque tout le monde (dans le milieu étudiant ) en avait entendu parler et quand on a su qu’il venait à Metz
on s’est précipité , il y avait aussi pas mal de bretons qui faisaient des études à Metz ceci explique peut être cela !