Pour Florence
http://youtu.be/-pcvq-kOtIw
Eugène Guillevic
Sur l’arbre, la feuille
Translucide encore —
Et déjà
Le vent de la chute.
Tu veux croire
Que cette feuille-là
C’est pour toi
Qu’elle traduit l’humus.
Tout l’inoubliable
Que les jours
Ont consommé
Du lierre au rocher,
Il y en a toujours
Pour te murmurer :
Dis-le moi.
Tu t’es fait des chemins
Là où il ne fallait pas
Laisser de traces.
Que tes yeux
Ne quittent pas
Trop longtemps le sol
Où tu es requis.
Ce que
En toi se tait
Croit que ton corps
Est sans limites.
Direct à ce message ce midi. Titre intriguant !
Eh bien, Gwell, cela vaut le coup d’écrire chez Alan ! (Bon, ça n’arrange pas encore la problématique Démocratie, mais chaque chose en son temps.)
Je n’ai pas pu répondre au post NDDL, mais j’avais pris connaissance de votre message hier. Ici, réponse réactive, n’étant pas très disponible encore. Et relecture du texte en prévision, sur papier. (Merci !)
Glenmor ! pour lequel je pense à créer un post un des ces quatre… chez lui en Stivellie, n’est-ce pas, au vu de ce que j’ai compris de l’amour (?) de notre hôte pour le délicieux et barbare barde. Nous n’en sommes peut-être tous pas loin de cet amour. Eh ouais ! Comme un grand frère qui marche devant, chevaux flottants, lourd de toute sa connaissance et de ses liens, et qui ne nous oublie jamais, si certains de ses gestes n’ont rien d’aimable parfois (pudeur aussi). Et vous l’avez croisé !
Guillevic fut un poète de ma jeunesse (plutôt mystique alors ? je ne crois plus l’être si l’unité du vivant m’apparaît de plus en plus comme évidente ! de raison en brumes, Tout aussi indécrottable qu’aérien). Et j’ignorais Glenmor jusqu’à il y a quelques mois… (Mais fifille ou copine de Ferré, au combien. Alors, cette histoire entre eux de carte d’identité !).
Son image seulement connue, étonnante, et sans aucun regard humain de ma part… Je vais regarder de plus près encore, après le choc absolu de la découverte. J’aimerais le lire aussi. Déjà certains de ses aphorismes m’ont touchée en diable.
A bientôt, et allez voir aussi du côté d’Etienne Chouard. Sincèrement. Un type en or, qui n’a peur de rien, dans un tout autre genre. Il tient un blog Plan C (comme citoyen). De très nombreuses vidéos existent. Il fouine, il trouve (et il s’égare aussi ? – c’est un avis fort personnel dont je pourrai m’expliquer si suite il y a), il est présent. Pas encore venu par chez nous (et besoin de se re-poser en ce moment).
J’ai commencé Lebesque : fort à propos ! Et sans doute complémentaire à Etienne.
L’Europe au coeur de toute réflexion : et si l’Europe était ce que fut la France pour la Bretagne : au nom d’intérêts qui lui sont propres (ou très ploutocratiques), la vampirisation jusqu’à plus soif de son devenu vassal. Un autre post à venir, assurément !