les enfants de Stivell…
…Salut Alan,
J’ ai l’ impression de revenir au temps de ma jeunesse avec le CD de Nolwen Le Roy… et oui le temps passe et le jeune Alan est maintenant devenu la référence Breiz-music, bref le vieux sous l’ arbre de la place du village à qui tout le monde vient demander conseil… (je pousse un peu…) quel bonheur de voir la jeunesse reprendre le flambeau de cette façon, merci Allan, les bons élèves ont toujours de bons professeurs ! Je retourne en Grèce mais cette fois avec ton dernier dix…
Kénavo et salut du Trégor. Hervé Eliès
Merci. J’étais en Crète l y a un an. J’ai mis un croquis d’une statuette des Cyclades dans mon livre sur la harpe. Cette civilisation me fascine particulièrement.
Pour ce qui est des vieux, notre idée de vieillesse s’éloigne à mesure que les années passent.
Kenavo,
alan
Je n’irai pas jusqu’à me prétendre « enfant d’Alan », mais il est clair que dans ma démarche psychologique et artistique, je suis les « enseignements » d’Alan effectivement. La volonté de visiter les pays celtes, d’apprendre les langues et bien entendu de faire de la musique celtique (mélangée à du rock, de la variété, du « classique » et de la new-age), tout cela je le dois à Alan. Bien entendu je ne veux pas faire de copier-coller, j’essaie de garder ma propre personnalité, mais j’espère pouvoir faire honneur à mon dieu musical.
Pareil pour moi, le goût pour les cultures, les langues et les musiques de la Celtie, je le dois à Alan et à son oeuvre. Je lui dois également mon amour de la harpe. Bref, s’il faut avoir un « père spirituel » pour l’amour des Celtes et des autres culutres, je n’hésite pas un seul instant pour désigner Alan. En revanche s’il fallait un « père spirituel » pour l’esprit de révolte, je désignerai plutôt Servat. Même si certaines chansons d’Alan ne manquent évidemment pas dénuées de cet esprit révolté, je dois dire que ne pouvant pas comprendre le breton et n’ayant à l’époque pas encore acheté les albums, Servat m’a plus marqué à ce niveau-là. Et par extension, plus tard, Glenmor.
Mais il est clair que sans Alan dès le départ, je ne me serai probablement jamais intéressé aux autres.
Cet esprit de revolte et de survivance , d’amour de la Celtie…qui pour reprendre le flambeau?
toute une nouvelle génération d’artistes mais combien laisseront leur empreinte comme Alan? je dois avouer que parfois ca m’inquiete…