La bête rode toujours.
Quels que soient les problèmes posés et causés, c’est une nouvelle insulte à l’Humain qui vient d’être proférée.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Gens-du-voyage.-Quand-le-maire-de-…
Le dialogue, la concertation, le « voir plus loin que le bout de son nez » n’existent donc plus en France ?
Cela fait plusieurs fois que ce genre de situation est rapportée par les médias depuis début juillet. Ne me dites pas que les municipalités ne savent pas à l’avance et ne sont pas capable d’organiser, dans des conditions correctes (pas dans des décharges comme on a pu voir), l’arrivée de ces hommes, femmes et enfants.
J’ai honte.
Yann-Bêr
Je partage entièrement ton écoeuremment et la honte , Yann-Bêr, sur le sort de ces hommes, femmes et enfants, une petite consolation pour moi, est d avoir décidé de passer une journée entière avec eux, ( ceci il y a qq années et en relation tj avec ces problèmes de terrains, de municipalités..) afin de leur donner la parole pour un papier dans Ouest-France, j’ai eu la chance d une large diffusion de cet article qui évoquait leur histoire, conditions de vies, accueil …. Sans sombrer dans l angélisme, il faut reconnaître que chaque fois, c est plus la haine, l intolérance qui s expriment que le respect de la dignité humaine.
Gwell
Comment tolérer en effet de telles paroles ? Cette montée de l’intolérance est préoccupante, mais il faut quand même préciser qu’elle est dans les deux camps. Entre l’angélisme des uns et le racisme viscéral des autres, peut-être y aurait-il moyen d’accueillir ces gens tout en s’assurant que la loi est respectée…
une des premières choses serait que l’Europe propose aux gens du voyage un statut particulier d’Etat sans territoire fédéré à l’Europe. Donc une assemblée transeuropéenne qui leur serait dédiée de même qu’un gouvernement particulier. C’est assez utopique, mais me parait logique. Ne pas le faire est une agression contre eux et l’humain.
Je n’entends jamais parler de cette solution à moyen ou long terme.
En attendant, il y a bien d’autres choses à faire. Déja dans l’hexagone un Conseil des gens du voyage aiderait à une gestion humanisée de la question.
Et certainement d’autres démarches.
Les scandinaves semblent n’avoir aucun problèmes avec les Sami…
Mais les Samis nr sont pas du voyage mais peuples autochtaunes. Je me trompe?
La moindre des choses dans le cadre du respect de la loi, serait que les terrains d’accueil qui auraient du être construits depuis des années ne le sont toujours pas (il manque 50% du programme, certaines municipalités freinant des quatre fers).
Quant aux Samis (appelés couramment Lapons), ils sont l’un des peuples premiers de Scandinavie et nomadisent pour leurs élevage de rennes. Leur situation n’est pas si bonne que cela, même s’ils ont une certaine reconnaissance. Leur mode de vie est de plus en plus menacé par l’invasion des transports modernes sur leur territoire, qui ne respectent pas leurs routes de migration.
Bon j’avais entamé un post sur les Saami et j’ai laissé choir, me demandant si j’avançais ou non en terrain miné 🙂
Donc je disais en gros, que je ne vois pas bien comment on peut faire une analogie entre gens du voyage (qui comportent différentes populations et habitudes et cultures)et les saami.
Peuple de chasseurs-cueilleurs, sédentarisés pour une grande part, avec troupeaux de rennes pour d’autres, ayant eu leur part de difficultés pour être reconnus, demandant leurs terres (donc ils nomadisent dans une aire spécifique)…
Oui, ma comparaison n’était pas forcément fameuse ; il me semble bien cependant que les Saami sont un peu nomades, mais leur situation est effectivement différente…
Pas grave, on essaie tou·te·s de comprendre les choses, on tâtonne…
concernant les gens du voyage, il me semble important de respecter leur mode de vie tout en leur assurant leur citoyenneté française, droits et devoirs, s’ils sont français, ce qui est le cas dans ces histoires récentes. leur donner un statut particulier n’est pas leur demande, d’autant qu’il n’y a pas de « nation » des gens du voyage, entre les gitans espagnols, les gipsies irlandais, les Tsiganes, il n’y a pas réellement tant de points communs.
je pense que les impasses méritent qu’on imagine des solutions non-experimentées. Le nomadisme est naturellement et (à mon avis) logiquement plus gérable dans une citoyenneté continentale que dans la citoyenneté française partiellement obsolète.
Cela me fait penser à une superbe chanson de Leny Escudero « le bohémien » qui date déjà de plusieurs décennies
j’ai trouvé un enregistrement plus récent
il y a des nouveaux nomades qui ne sont pas tsiganes, roms ou bohémiens et il y a des tsiganes, roms… sédentarisés depuis plusieurs générations (ex le quartier des Gitans à Grenade), mais oui à la reconnaissance du nomadisme en Europe , les frontières quelqu’elles soient, françaises ou autres sont des carcans, n’en remettons donc surtout pas dans nos paysages ou dans nos têtes
en réponse au post de Martine (merci pour la belle chanson de lény) et aussi pour un petit hommage , cela fait 20 ans ce mois ci qu’il s’en est allé….
les tsiganes de leo Ferré
http://youtu.be/ndu3a0OfXNE
Francine