je comprends que cette réforme impacte les asso culturelles et les conservatoires de musique.
mais de là à dire que vous êtes le rempart contre le crétinisme je trouve que vous
forcez le trait. L’école peut (devrait ) être le lieu
dans lequel la culture a toute sa place.
« L’école peut (devrait ) être le lieu
dans lequel la culture a toute sa place. »
L’ECOLE DEVRAIT…
J’y ai longtemps cru.
Sauf qu’elle devient de plus en plus une fabrique de moutons que l’on colle dans des cases depuis la mise en place des évaluations de MS (3ans). Et que des programmes de maternelle sont en train d’être imposés.
Yann-Bêr
« colin »« colin »
je comprends que cette réforme impacte les asso culturelles et les conservatoires de musique.
mais de là à dire que vous êtes le rempart contre le crétinisme je trouve que vous
forcez le trait. L’école peut (devrait ) être le lieu
dans lequel la culture a toute sa place.
Pour être clair, la Culture en général avec un grand C (pas uniquement la Musique, ce serait restrictif et prétentieux bien évidemment) est un rempart contre le crétinisme car elle éveille la sensibilité, véhicule l’émotion, développe la créativité et donc la réflexion etc……Elle apporte à chacun un patrimoine abstrait peut-être mais tellement enrichissant pour l’épanouissement individuel.
Elle aide ainsi à tirer vers le haut.
Hors la Culture est à l’heure actuelle le premier poste sur lequel on rogne pour faire face à la crise.
Subventions en baisse, réduction des aides en général et on s’attaque même aux intermittents du spectacle pour quelques personnes qui profitent du système.Je l’ai été il y a longtemps, je connais un peu la question.
C’est toujours le même problème tout le monde bien sûr veut des animations, des actions culturelles,des concerts mais il faut que cela ne coûtent pas trop à la collectivité.Mais quand on achète un instrument personne ne nous en fait cadeau.
Je ne vais pas vous dire ici le nombre d’heures de bénévolat que je fais en plus et depuis que j’enseigne pour que des écoles de musique subsistent. Je ne le regrette pas et ce n’est pas le sujet , mais je le vois autour de moi, le bénévolat s’épuise surtout face aux difficultés grandissantes pour gérer des associations et les responsabilités qui pèsent de + en + incitent les gens à ne plus s’engager.
C’est tout cela qui peut nous amener peu à peu vers un désert Culturel qui à mon avis serait dangereux.
« L’école peut (devrait ) être le lieu dans lequel la culture a toute sa place. »
Non, l’école doit donner les moyens d’appréhender la culture, en clair les bases pour pouvoir l’apprécier (au sens fort), le reste, l’énorme reste, c’est toute une société qui doit le proposer.
Or, dans les 2 sphères, ça coince: l’école ne permet plus de se forger un regard élargi et critique (et encore, nouzaut’ les un peu âgées, nous prenons encore ce temps là si on nous fout la paix) parce que grâce au ‘socle commun’ et aux ‘compétences’ les mômes doivent devenir des consommateurs et ‘travailleurs’ adaptables à tout ce que le libéralisme désire leur voir acheter et produire;
et la société en général (en france, ailleurs je ne sais pas) n’investit pas du côté de la diversité culturelle (Alan en parlerait sans doute avec arguments circonstanciés)ni de la culture tout court (je ne vais aps définir ici) et de sa diffusion, de son dynamisme.
En liminaire, cet article au sujet de la chose verte dont je n’avais pas imaginé une seconde qu’elle puisse représenter un arbre (et pourtant à force de côtoyer des gamin·e·s je finis par penser comme elleux assez souvent
C’est là qu’on voit que l’art -lequel est une partie de la culture- et pour ce cas le contemporain- surtout temporain- et encore plus le ‘officiel’ càd reconnu par instances diverses, est un vaste foutage de gueule, qui n’est fait que de réseau de gens plus ou moins snobs et plus ou moins plaçant leur fric.
Du coup je soupire sur 2 choses: la destruction du… machin, je parle bien du geste, s’autoriser à détruire ce qui est présenté comme art, parce que ça induit et suppose bcp de choses, et les impôts qui ont été dépensés pour l’installation/location de ce ballon gonflable.
Article ici
Euhh, Elihah, ça doit être l’âge, mais est-ce que tu ne serais pas comme moi un peu dubitative sur ce qu’on appelle ‘oeuvre d’art’?Je trouve effectivement qu’appeller ce truc oeuvre d’art est du foutage de gueule doublé d’une vaste opération financièro-pedanto-snobinarde. Je voudrais savoir combien a coûté l’inauguration de ce sex-toy géant (au moins j’aurai appris ce qu’est un plug anal – excusez mon ignorance! ça doit être l’âge aussi), je parle du champagne petits-fours qui ont été offerts aux bobos qui s’extasient devant un tel truc…Pas une raison pour le détruire c’est vrai, mais comparer les réactions de rejet qui ont accompagné l’érection (!) de ce truc avec celles qui avaient eu lieu lors de la sortie de certains tableaux de Manet ou autres me paraît quand même très irrespectueux pour lesdits peintres.
Ben je dois faire partie des réacs…( confer cette émission même si je ne suis pas fan de Mermet et que ça se répète un peu)
Et oui, si faire du le l’art (vouais, c’est écrit eksprès!) , c’est manier du fric pour enchanter ses réseaux, je cherche le cochon (je parle bien de la tirelire…)
en tous les cas, ça fait parler! 
Merci elihah pour le lien car je n’avais pas encore vu l’engin ! pour moi ça ressemble quand même à un sapin de noel et cà devait être des plus impressionnant ou marrant cette oeuvre des plus kitsch symbolisant pour moi la culture populaire !au milieu de cette place des plus richissimes et kitchissimes de Paris ! comme une conquête symbolique !
que cela soit un peu du foutage de gueule , je pense aussi en première lecture , mais depuis Duchamp, l’art ne peut plus se contenter d’être « beau » et ne peut pas refaire éternellement ce qui a déjà été fait… 