Beau livre paru
eh oui, je choisis d’aller à la droguerie maritime, à st malo!! ça m’intrigue et je savais pas qu’on vendait des livres dans les drogueries!!!
de toute façon, je me suis fait ma petite dédicace personnelle, ….
Parce qu’un beau livre est une drogue, ma chère !
ha on me souffle dans l’oreillette que c’est pas ça du tout…
Quelques news du Salon de Carhaix et au cas où certains n’auraient pas encore le lien vers le site Facebook du livre :
https://www.facebook.com/pages/Sur-la-route-des-plus-belles-légendes-celtes…
Yann-Bêr
« francine57 »« francine57 »
Alan sera l’invité de la matinale de france inter le mercredi 30 octobre de 7 h à 9h
erreur, c’est sur france musique demain à 8 heure
Vouip je me collerai au poste demain à 8h 🙂
RrrRrrrr…
Notons tout de même l’emploi du temps de ministre d’Alan… impressive…
Jolie itw.. Olympia/transmission, légendes/livre, écotaxe/globalité de la colère… j’aurais aimé la voir durer encore un peu, mais c’est le jeu 🙂
idem, elle m’a accompagné pendant mon voyage en bus vers arbeit, agréablement surprise d’entendre deux morceaux du live 2012 na bado… je ne sais plus le nom et la hargne au coeur on a échappé à tri martelod (ce n’est pas que j’aime pas on en a déjà parlé…° )
La hargne au coeur qui faisait la transition avec le sujet d’actualité « breton » où alan a été très bon je trouve….
pour le beau livre, l’accent a été mis notamment sur la cohérence de ce monde celtique aussi bien sur les paysages que l’habitat …..(ce que montre d’évidence les photos , je crois que c’est aussi dans l’avant propos d’Alan)
oui j’ai pensé pareil: ouf pas tri martelod… mais la hargne au cœur pour intro de ce qu’il se passe en breizh en ce moment c’était normal en fait (‘ne bado ket atao’, c’était ce que tu cherches)
cohérence oui, il ressort une belle harmonie de ce bouquin, conçu avec une grande tendresse pour toute la celtie, celle des rochers, des mers, des arbres et des brumes…
Ben moi pour une fois que je ne courais pas ça et là, j’ai pu écouter, sinon c’est tjs après, et je bénis l’invention du web dans ces cas là…
Question du jour:
je me demande si le public qui acquiert le beau livre est le même que celui qui acquiert les disques d’Alan, en supposant bien sûr que celleux qui prennent le livre se préoccupent des auteurs (parfois, on prend un bouquin en librairie un peu comme ça…)
Je suppose qu’Alan doit reconnaître des têtes lors des dédicaces (passées et à venir) du bouquin ?
Plus largement, je m’interroge sur ce qui réunit les gens autour du travail ou de la personne d’Alan (si tant est qu’on puisse dichotomiser), je ferais bien des itw auprès de tout ce monde…
Haaaa, ayé, j’ai trouvé ma vocation: réunir les gens pour les faire parler d’Alan.. que n’y avais-je pensé plus tôt au lieu de gâcher ma vie dans la MaisonMammouth ! Bien yapluka s’y coller…
Non sérieux, n’y a t-il que moi à être curieuse de ce qui nous réunit autour de qui vous savez? Au-delà même de ce forum, s’entend.
Réponse à chaud :
L’ amour du pays, de la Bretagne et de la Celtie, du merveilleux et du fantastique, de ces hommes, de ces femmes, un quelque chose du particulier et de l’universel. Alan m’ a révélé ce quelque chose déjà en moi sans pouvoir le nommer : mon pays.
Gwell
Merci pour le chaud (ici on a enfin rangé les sandales depuis hier… )
Hé bien voilà, c’est ça qui est intéressant: quelle résonance personnelle, dans notre histoire singulière, a pu déclencher cet homme-là, multi artiste (entre instruments voix mots et plein de neurones bien connectés dans la tête)(ne rougissez pas si vous nous lisez, bien cher) en plus de hérault d’un pays/de sa culture?
Moi qui ne me sens pas de racine particulière, le ‘chez moi’ fut la musique, après le pop plinn entendu par ‘hasard’, le combo harpe+voix, en toute première instance a fait tout ressurgir; cette voix là, c’était chez moi, je la savais de toute éternité et la harpe allait se décrocher du mur pour nous faire tout ressentir à son gré.
Le verbe que tu as choisi, gwell, ‘révéler’ (comme en argentique tiens), est bien cette mise au jour de qqch dont on se savait pas qu’on la connaissait… bon je vais arrêter là sinon gare au pavé-qui-fait-fuir
C’est le coup de « La découverte ou l’ignorance », référence à Morvan Lebesque seul.
J’ai atterri en Bretagne en 1975, au bout de quelques semaines, c’était décidé : je viendrai vivre ici un jour. Ce fut long (labyrinthes de Mammouth à surmonter) puisqu’il a fallu 25 ans. Belle revanche, j’ arrive pour y enseigner la langue du pays, mais la sale bête aura finalement ma peau au vu des conditions dans lesquelles il faut travailler.
Mais revenons en 75 : découverte physique du pays , de ces habitant(e)s (ben oui, ce sont surtout des filles qui m’ont mis dans le chaudron magique !!!). Et découverte du monde de la culture : premiers concerts, festoù-noz, manifs.
Et je prends une grande claque lorsqu’on me fait écouter « Olympia 72 » et « Chemins de terre » : il y a un gars qui ose chanter ce pays et sa rage de vivre avec une musique qui s’ouvre aux influences extérieures, sans rester (sans vouloir les dénigrer) dans le pur trad ni la chanson de contestation.
Ses textes commencent à m’apprendre l’histoire de ce pays, une histoire personnelle qui m’a manqué complètement, étant depuis toujours baladé, bref, sans véritables racines.
Depuis ce moment, je sais que je suis Breton, que j’ai envie d’en faire un pays où la liberté ne serait pas un vain mot. Il a toujours ouvert des portes vers l’autre, et il continue sans cesse.
Voilà une simple histoire, comme il y en a tant d’autres.
Trugarez vras dit Alan. (Merci beaucoup à toi Alan).
Yann-Bêr
Merci Harpo.
Donc pour toi comme pour Gwell, c’est d’abord du côté du pays et de son histoire que la ‘révélation’ se place.
Et d’un espoir placé en l’humain.
« elihah »« elihah »
Merci Harpo.
Donc pour toi comme pour Gwell, c’est d’abord du côté du pays et de son histoire que la ‘révélation’ se place.
Et d’un espoir placé en l’humain.C est un tout, la musique aussi, il me semble que j avais certainement entendu avant Théodore Botrel et sa paimpolaise sans aucune résonnance. Il a fallu l’Homme à la Harpe pour que tout bascule (comme le dit Yann-Bêr, l’ effet Morvan Lebesque) c’était en août 71, et je me souviens encore du jour , je me vois nettement mettre le 45 tours Brocéliande ( ce lieu que je connaissais si bien) sur le tourne-disque dans la salle manger et la sensation du ciel qui me tombe sur la tête. J ai toujours le 45 tours et l affiche de concert qui allait avec.
Gwell
« la sensation du ciel qui me tombe sur la tête. «
Ciel! Tu es gauloise version Goscinny ?
Ok c’est un tout, c’est vrai qu’il est difficile de scinder.
Mais un pays/une histoire n’est pas forcément la condition pour tomber dans la musique comme dans la marmite, et/ou d’apprécier la personnalité (ce qu’on en voit du moins) de l’homme à la harpe (joliment dit, gwell).