Unesco. Le breton classé «sérieusement en danger»
Hag evit respont d’an holl re all,
E dañjer bras emañ hor yezh ; gwellañ pareañs eviti ?
Deskiñ hag implijout anezhi…
Implijout ha treuzkas hor yezh…
Ha diskouez splann ez eo ur blijadur evidomp, ha diskouez splann ez eo talvoudus bezañ brezhoneger en devezh a-hiziv.
Ur wech all c’hoazh n’eo ar mediaoù, n’eo ket ar bolitikerien a viro ouzh an niver a vrezhonegerien da ziskenn ma ne ra ket an dud o-unan ar striv da gomz brezhoneg.
Un harp a-feson e c’hellont bezañ evel-just… Gant ma vo tud prest da gregiñ ‘barzh !
Met kement-mañ ‘m eus lavaret dija ken alies war ar forom-mañ ma ne gredan ken mont pelloc’h ganti !!
Koulskoude ez on sur eus ar pezh a lavaran : va buhez pemdeziek eo…
Et pour répondre à tous,
Notre langue est en grand danger ; que faire pour la sauver ?
L’apprendre et l’utiliser…
L’utiliser et la transmettre…
Et faire étalage de l’avantage à être bretonnant aujourd’hui ; et qu’on peut apprendre avec plaisir.
Une fois encore ce ne sont pas les médias et les politiques qui empêcheront le nombre des bretons de diminuer si personne ne fait l’effort de parler breton.
Ils peuvent des relais très importants à notre cause bien sûr… A condition d’y être pousser !
Mais tout cela je l’ai déjà dit si souvent sur ce forum que je n’ose pas aller plus loin !!
Pourtant je suis sûr de ce que j’avance : c’est mon quotidien…
Laouen
ca me fait penser que j’ai trouvé récemment un excellent site pour apprendre un peu, voilà le genre d’initiatives à encourager!
http://www.kervarker.org
Pour faire survivre la langue, certains vont jusqu’à l’apprendre à des enfants… au Kenya ! A voir les vidéos suivantes, difficiles à regarder sans sourire
Ils donnent les jours de la semaine en breton et comptent jusqu’à 80 : http://www.youtube.com/watch?v=46uwrPkZCSw
Ils donnent les noms des couleurs et des drapeaux : http://www.youtube.com/watch?v=Qm06AhWxoBg
Ils chantent diverses chansons bretonnes : http://www.youtube.com/watch?v=CrjV6qU6tQQ
Ils discutent en breton et continuent de chanter : http://www.youtube.com/watch?v=xTlMj_K0XI0 ; http://www.youtube.com/watch?v=f-QqBGTYnTs
Merci de ta réponse Laouen. Je ne voulais absolument blesser personne, et je sais bien pour l’avoir lu et entendu des témoignages, comment on a cherché à démolir la bretonnitude depuis toutes ces années, ces siècles. Il en est d’un peuple comme d’un enfant : un enfant que l’on élève à lui répéter qu’il est stupide, qu’il ne sait rien, qu’il est pire que les autres, finit par le penser, et c’est très dur d’en sortir. Je sais tout ça. Mais ce qui me pose question (et cela sans porter de jugement de valeur) c’est que face à la même oppression, des peuples se battent bec et ongles contre, d’autres sont plus vulnérables. Sans sortir de la Celtie, les Gallois semblent avoir mieux résisté… pourquoi ? Il y a là des processus qui m’échappent, peut-être tout simplement parce qu’ils sont inexplicables.
Si tu as des éclaircissements en mp, je suis preneur et t’en remercie à l’avance.
ce sont les circonstances avant tout.
La France n’a jamais eu une politique similaire aux Anglais. Ceci ajouté au protestantisme qui a aidé le Gallois écrit.
C’est évident, même si ça n’explique pas tout, car concernant le gaélique, la GB a eu une politique très oppressive également, et l’église a bc contribué aussi dans ce pays à faire vivre la langue. En tout cas, rien ne pourra me faire pardonner à la France la politique d’oppression et de mépris qu’elle a suivi et continue de suivre envers les langues et les cultures qui existent dans l’Hexagone. Il serait temps de faire reconnaître la notion de génocide culturel.
les anglais ont effectivement imposé le « simbol » aux gaelisants comme aux galloisants, comme les français aux bretons. Mais ont arrêté ce geste inhumain 40 ans plus tôt. La honte de parler ces langues s’est estompée beaucoup plus tôt, et n’a jamais été aussi forte qu’en Bretagne. Car, comme tu le dis, le clergé ne s’est jamais fait l’allié de l’oppression culturelle d’Etat comme ici. Et psychologiquement, les anglais ne se sont jamais cru, aussi naïvement, les promoteurs de LA Civilisation Universelle (donc Gréco-romaine…) que les français.
J’entends par « français » et « anglais », les pouvoirs étatiques (même si on ne peut dédouaner à 150% les peuples des crimes de leurs gouvernements).
Sans parler du « simbol », j’ai moi-même passé, au Bac, le Breton comme épreuve facultative de « DIALECTE OU PARLER LOCAL » …
Et, dans un ordre d’idée proche, le secrétaire de mairie a cherché à m’intimider pour tenter de me faire abandonner le prénom breton de mon fils ainé (!).
On voit qu’on a obtenu quand même quelques résultats, vu le nombre imposant de gens, dans l’hexagone, portant un prénom breton (il suffit d’ouvrir la télé pour le constater).
La politique linguistique des Anglais n’a pas été la même à l’égard des Gallois et des Cornouaillais : l’anglais a été imposé dans les églises en Cornouaille, pas au Pays de Galles, qui a eu une bible traduite en gallois, et quand on connaît l’importance de la bible dans les pays protestants.
Résultat : la langue en Cornouaille s’est éteinte rapidement alors que le gallois a résisté.
Il semble cependant que le gallois ait été beaucoup plus influencé dans sa syntaxe et ses tournures par l’anglais que le breton ne l’a été par le français.
Et culturellement, il semble qu’il y ait moins de choses qui ait subsisté qu’en Bretagne. Il me semble qu’on dit que la Bretagne a une langue en plus grand danger, tout en ayant préservé une culture, à l’inverse du Pays de Galles, dont la langue a des positions beaucoup plus forte, mais n’est pas accompagnée d’une culture aussi développée.
Classer les peuples entre ceux qui résistent et ceux qui ne résistent pas ne me semble pas une bonne approche. C’est un peu comme le classement des peuples qui seraient aptes à la démocratie et ceux qui ne le seraient pas. On classait les peuples arabes du côté de ceux qui y étaient inaptes. Ils viennent de démontrer avec éclat le contraire.
On ne peut pas non plus comparer le français, langue dominante de l’Europe pendant quelques siècles, avec le danois.
Ne vo ket graet hon istor en-dro… Ar pezh ‘zo bet ‘zo bet !!Netra d’ober evit cheñch an dra-mañ.
Met evit dazont hor yezh e c’hellomp ober un dra bennak c’hoazh marteze ?
Soñjal a ran en-dro er pezh a zisplege Alan diwar-benn ar skoazell a c’hell degas ar mediaoù deomp…
Ha daoust hag e c’hellfe ar mediaoù emskiantekaat an dud war stad hor yezh ha lakaat anezho da vezañ oberiant evit he saveteiñ ?
Petra vefe ret ober evit lakaat anezho da vont war an hent-se ???
Petra ‘zo tu ijinañ c’hoazh evit mont war-raok ? Evit mont war-raok bravoc’h ha gwelloc’h !
On ne refera pas notre histoire… Ce qui a été a été !!
On ne peut rien y changer.
Mais pour l’avenir de notre langue on peut encore faire quelque chose peut-être ?
Je repense à ce que disait Alan sur l’aide que peuvent nous apporter les médias…
Est-ce que par les médias on arriverait à faire prendre conscience aux bretons de la situation de leur langue et à les faire agir pour la sauver ?
Et que faudrait-il faire pour qu’ils aillent dans ce sens ???
Qu’est-ce qu’on peut encore imaginer pour avancer ? Pour avancer plus vite et mieux !
Laouen
* Digarezit, merzout a ran e vezan ingal o tegas kaoz eus stad hor yezh e pep lec’h war ar forom-mañ… marteze oc’h aet skuizh gant va randonerezh ?
Ma ‘z an re bell ganti, livirit din !!
Excusez-moi, peut-être que je vous ennuie à toujours « la ramener » sur ce forum avec mes propos sur la situation du breton ?
Si j’exagère, dites-le moi !!
araok 1972, santimant darn vrasañ an dud a oa a-eneb hor yezh.
Goude 1972, deuet an darn vrasañ a-du.
Ha graet eo bet ar c’hemm-se da gentañ tout dre ul labour gant ha dre ar mediaoù.
N’oa ket re fall ‘vit kregiñ.
Goudeze, eveljust, labour a zo chomet d’ober, dre hentoù disheñvel.
Met efedusted an tu-se ‘vit hor stourm (eil kammed ar stourm) a c’hell ‘n em ziskouezh endro. Perak ket?
Avant 1972, la majorité des gens était contre notre langue.
Après 1972, la majorité (en Bretagne en tous cas) est pour.
Et ceci s’est fait surtout par un travail à travers les médias.
C’était pas mal comme première étape.
Ensuite, évidemment, il restait du travail, et par différents moyens.
Mais pourquoi l’efficacité prouvée de ce moyen (médiatique) ne le serait pas encore pour notre combat (2ème étape)?