une erreur?
Au hazard de mes ercherches sur le site de la fnac, je tombe la dessus…
http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx?PRID=1948497&OrderInSession=1&a…
sur l’extrait ni harpe, ni ta voix, je suppose donc que c’est une erreuir de la fnac, et je demande confirmation…
je n’ai pas encore eu accès à l’écoute, mais mon nom accolé à cet autre c’est bizarre;
alan
C’est de maniere evidente une erreur, le CD est consacre a du country et du blues. En dehors de Marig ar Pollanton, et peut-etre Maro ma mestrez, qu’Alan interprete un peu bluesy, je ne sache pas que Man of constant sorrow soit a son repertoire. Ou alors il nous fait des cachotteries!
effectivement. Par contre, il y a beaucoup de chansons ou morceaux que j’ai interprété sous influence bluesy directe ou indirecte; il y en a au moins une vingtaine.
Ca m’avait echappe qu’il y en eut autant! Quelques exemples? Pour Maro ma mestrez, c’est l’interpretation donnee sur Again, avec le sax, qui me semblait tres proche de ca. Mais il y a des disques que je ne connais pas, comme The Mists of Avallon…A vrai dire, je l’ai achete il y a cinq ans, et on me l’a pique dans mes bagages a l’aeroport de Stansted (mais pas celui de Servat qui se trouvait avec) Probablement un connaisseur , bien qu’indigne!
je peux vous en citer en vrac:
-Negro song dans « Trema ‘n Inis / Vers l’Ile »
-Raok mont d’ar skol et MJ dans « Terre des vivants »
-Bal ha dans plinn (Dublin et Again)
-Endro Inis Arzh dans » Harpes du Nouvel Age »
-Le chant de Taliesin et Guenièvre dans « The mist of Avalon »
-Crimes dans « 1 Douar »
-Ceux qui sèment la mort et Skoit an treid dans « Back to Breizh »
-La harpe et l’enfant dans « au delà des mots »
-Miz Tu, They, You know it, Menez dans « Explore »;
amicalement,
alan
J’avoue que The Mist of Avalon m’a beaucoup plus marqué que Again. Beaucoup de gens ne connaissent pas cet album car tout est reparti comme en 14 (enfin comme en 72) à partir de Again en 93. Mais j’ai pu constater qu’il plaisait beaucoup à des auditeurs non avertis, peu habitués à la musique celtique. Sans doute parce que pas mal de musiciens de The Mist of Avalon sont des pros de la pop anglo-saxonne… l’effet Kate Bush !
Cela fait des années que je ne l’ai pas reécouté d’ailleurs mais j’ai souvent en tête l’air et les paroles de « The Horses on the hills » (très beaux arrangements sur un chant du Barzaz Breiz… un de plus après Diougan Gwenc’hlan, An Alarc’h – le véritable hymne breton ! -, Jenovefa Rustefan, Marv Pontcallec…).
Merci de m’aider à promouvoir cet album; d’ailleurs c’est ce que je vais faire en ressortant début novembre celui-ci avec notamment deux autres disques peu connus: « Terre des vivants » et « Legend ».
La remasterisation et les nouveaux visuels leur donne une nouvelle jeunesse.
Kenavo,
alan
Demat Alan, demat d’an holl.
La question de l’Etat, d’un Etat de Bretagne donc, est au centre de la problématique qui prend une forme très intéressante dans le forum ( lequel mérite amplement son nom). En effet il y faut une volonté politique commune aux gens de Bretagne, sous forme démocratique bien sûr- il faut y tenir coûte que coûte- pour promouvoir la prise en compte des héritages qui nous importent de préserver: la langue bretonne d’abord, la musique, mais aussi les formes de patrimoines pré chrétiens, et chrétiens ( off course). Pour faire le lien avec le Revival dont Alan a eu l’immense mérite d’ être la figure de proue, il m’aura fallu, comme à beaucoup d’autres, que me soit révélée la richesse des patrimoines culturels qui me constituaient en partie, – je suis né dans les Monts D’ Are – pour que je prenne conscience de la nécessité de les préserver, et bien plus de les faire vivre. La suite » naturelle » de ce mouvement est bien du côté du parachèvement Politique, qui est de se doter d’ instances Politiques – un Etat donc – ayant pour tâche de promouvoir une dimension essentielle d’un vivre ensemble: la langue et toutes les formes évolutives de l’ héritage, qui est certes celte en partie, mais avant tout constitutif de notre imaginaire profond, car il est celui de nos parents et grands parents. C’est peut être ainsi que paradoxalement nous ferons aussi l’Europe, une Europe ouverte au Monde ( quand celui ci promeut la Paix ), et attentive aux spécificités culturelles, historiques et Politiques de ses Nations.
Dans ce vaste chantier, qui joue contre la montre certes, nous prenons plus ou moins notre part, et bien évidemment étant sur le Forum de Alan, je ne peux que rendre, une fois encore hommage à sa persévérance, et à son énergie, qui nous stimulent, y compris politiquement en nourrissant – oh combien!- nos imaginaires.
Trugarez d’an holl. Trugarez Alan.
Bonsoir. Bonne nouvelle que d’apprendre la reedition de Terre des vivants. A l’epoque, ce disque m’avait un peu deroute. Pas tellement au niveau de la musique, meme avec des trucs tres en avance pour l’epoque, comme Raog mont d’ar skol. Ce sont les textes qui avaient bloque. Precisemment la forme, pas le fond. Je crois qu’Alan avait travaille avec Pierre Grosz pour leur ecriture, et en dehors de Terre des vivants, dont la liaison cosmos et intimite m’avait vraiment frappe, je n’avais pas trop accroche aux paroles de cet album. Il y avait aussi ce texte tres court, intitule « L’ere du verseau », qui avait fait tiquer Jacques Vassal, pourtant grand supporter d’Alan. A ce sujet je me demande toujours ce qu’il faut comprendre de cette chanson. Je sais ce qu’est l’ere du Verseau, et j’ai le bouquin de Marylin Ferguson sur le sujet, mais j’ai eu du mal a comprendre la position d’Alan sur ce sujet. Qu’en est-il aujourd’hui, parce que bien qu’interesse par ce qu’on appelle le « New Age », je pense que ce mouvement charrie des choses variables, pour ne pas etre trop mechant…Mais je vais reecouter la nouvelle mouture de cet album, car on fait parfois des decouvertes apres un certain temps.
respont ‘ran d’Avel da gentañ,
Merci encore et toujours;
effectivement, tous les peuples, les bretons comme les autres, nous avons besoin d’Etat. L’imaginaire pourrait nous porter vers des futurs lointains où les états ne seraient plus nécessaires; c’est bon d’y rêver, mais en attendant, il faut vivre et survivre.
Je ne suis pas là pour faire de la propagande auprès de mon public, mais je peux heureusement dire ce que je pense. La dévolution en Bretagne comme en Ecosse.
pour Henri,
les textes de Terre des vivants.
les paroles de la chanson héponyme sont entièrement de Pierre Grosz. Celles de Rentrer en Bretagne sont coécrites; mais j’en suis en fait le responsable principal. Je reviendrai ensuite sur L’ère du Verseau.
Nous parlons donc de 3 chansons. Le reste n’étant pas en français, on peut en reparler, mais personne, je crois, ne les a critiqué.
Mes disques ne sont pas parfaits; il y a bien des choses que j’aurais pu améliorer si le temps l’avait permis. Je reconnais aisément que ces trois textes ne sont pas du niveau de Jacques Brel…
Malgré certains passages qui auraient pu être améliorés, je ne les deteste pas; car, notamment, Rentrer en Bretagne rend assez bien mes sentiments quand je suis trop longtemps trop loin d’elle.
Un autre aspect qui a pu gêner certains à l’époque, c’est une certaine infuence de la Variété sur cette partie de l’album. Je n’éprouve pas vraiment de complexes à avoir intégré cette influence comme les autres; mon « non-racisme » m’y obligerait même.
Pour revenir à L’Ere du Verseau, comme d’autres de ma génération, j’ai rêvé qu’on allait pouvoir changer le monde, le rendre beaucoup plus accueillant pour les humains; la chanson reste un témoignage de cet espoir plutôt déçu. Naïveté? Non, j’ai toujours la simplicité de croire que deux tendances opposées dominent le monde. Rien n’oblige les gens ouverts sur les autres et de bonne volonté à baisser les bras.
Alan,
Merci de ta reponse rapide. Ce que je disais de ce disque n’engage bien sur que moi. Je n’etais pas au diapason des critiques dont il a fait l’objet, et le journaliste que j’ai cite et a qui je dois d’ailleurs d’avoir decouvert d’autres chanteurs bretonnants, comme Gweltaz, Kirjuhel ou Maripol, avait parfois des « sorties » un peu outranciere. Mais il a fait enormement pour tout un courant de la chanson: celtique, francaise et americaine, et je ne lui tiens pas rigueur de ca. De fait il y avait aussi des textes en breton dans ce disques et tu as raison, a l’epoque on ne discutait que sur les textes en francais. Probablement parce que c’etait plus immediat. En ce qui concerne l’aspect variete de Terre des vivants, ca ne m’a personnellement pas pose de probleme. Je pense a vrai dire que ce qui me genait dans ces textes francais, c’etait peu etre le style, et la rime inegale. C’est stupide, mais l’oreille a tendance a attendre un certain « ronron » dans une chanson. Cela m’a frustre d’autant plus que l’emotion de ce que tu disais par exemple dans « Rentrer en Bretagne « faisait mouche au niveau du feeling. Je n’ai pas pris ce texte pour un exemple typique « d’esprit de clocher », comme je l’ai lu a l’epoque. Mais bon, c’est mon sentiment. Ca n’a rien a voir avec la sincerite de ce qui etait exprime. A propos de l’ere du Verseau, je me souviens m’etre dit: « Tiens , il parle de ca? Mais pourquoi n’en dit-il pas plus? » J’avais l’impression que le sujet etait a peine evoque qu’il etait deja enterre. La comparaison avec Brel? Il y a des choses extraordinaires chez Brel, et d’autres dont on se passerait. De toute facon, je ne pense pas qu’il faille se fixer sur un style en particulier. Mais c’est vrai que je prefere generalement des chansons elaborees, et un peu concistantes. Quant a la perfection, a la limite , si je craque ou eprouve toujours de l’emotion en ecoutant un enregistrement des annees apres, je crois que le createur a bien merite de notre estime. C’est le cas pour un certain nombre de tes albums…Legend, Chemins de terre, Renaissance de la Harpe celtique, Journee a la maison, Au dela des mots, Back to Breizh, pour n’en citer qu’une poignee.
Merci. On pourra toujours revenir sur le sujet après réécoute de l’album concerné.
kenavo,
alan