Sur la perte d'identité
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Sur la perte d’identité…..Quelques réactions prises sur le vif:
1976 (Septembre): Je suis de permanence dans un centre culturel breton et chrétien. Entre une jeune fille qui, à ma grande surprise, me demande de lui faire un petit lexique en breton pour savoir si les beoins que nous impose la nature ont été satisfaits… Drôle de question. Le pourquoi de la chose? Elle débutait comme infirmière
dans un hôpital et soignait les derniers vieillards unilingues…. Je m’exécute. Elle me remrcie et me dit qu’elle n’est pas bretonne mais Lilloise et en partant, elle déclare:
“Mes collégues de promotion sont dans le même cas.Une société qui oblige les petits enfants à faitre un lexique pour comprendre les grands parents est indigne du nom de civilisation….”1976 (Décembre) – Une autre jeune femme. Elle désire apprendre le breton.
Elle est professeur d’anglais et me déclare se sentir victime d’une double dépossession: celle de sa nature bretonne par la française puis, l’attrait qu’exerçait l’anglait sur elle au point de se demander, avant de s’en apercevoir, qu’elle ne changeait pas encore de personnalité…… Elle était quelque peu perdue. Son état de citoyenne en avait pris un coup…Elle a suivi les cours et son dernier mot a été: “Ouf! çà fait du bien de savoir qu’on est de quelque part…..!Deux historiettes à méditer…..
Je réponds ici à Tiligne, car c’est ici que nous pouvons débattre.
En effet. Une réflexion par rapport à l’Anglais. Je crois avoir déja évoqué mon opinion quant à cette langue en Bretagne.
Je suis partisan de la présence de cours de Breton et d’Anglais dans l’enseignement, dans toute la Bretagne. Ceci ne pouvant se faire que de manière progressive.
L’Anglais, en dehors de tous ses avantages connus, permet d’équilibrer, en allégeant le poids trop lourd de l’influence française qui, à ce stade, n’est plus une simple influence.