Tenval an deiz, Tenval eo ar bed …
Jours sombres mais restent la musique, la poésie
J’ai en tête sans cesse Iroise.
Gwell
Bonjour Gwell,
Dans les remèdes musicaux contre les jours sombres (la météo n’aide pas il est vrai !), et c’est l’occasion de le réécouter il y a SPERED HOLLVEDEL version enregistrée à Dublin, c’est une pièce magique , c’est tellement beau, ça vous apportera certainement la lumière qui manque en ce moment… 
Eric 
Toute cette pluie qui tombe en Bretagne, le petit ruisseau voisin qui grossit. Les jours si courts, incandescents par moments rares. C’est beau aussi.
Merci Florence et Eric, vos messages m’ont beaucoup touchée, mais en parlant de jours sombres, rien de personnel, je faisais allusion à l’humanité, au monde entier. On nous parle d’apocalypse mais n’est-ce pas déjà « apocalypse now » pour une grande majorité d’humains ?
Et comme beaucoup, je me sens impuissante, la musique apaise et semble par delà les mots et les maux , nous réunir tous.
Mais comme dit Alan, espérons que cette « fin du monde annoncée », sera la naissance d’un autre bien différent où l’homme aura toute sa place .
A galon
Gwell
(oui, c’est beau aussi la pluie qui tombe, la bruine et les brumes sur la lande et Spered Hollvedell)
Plus la terre tourne ..plus le monde est pareil..
..L’an mil suggéra les inquiétudes de l’époque faisant apparaître l’épée de l’Apocalypse..
(suggérant les damnations et les souffrances plutôt que l’Espoir d’un monde meilleur..)
Puis.. vint le second millénaire et dès son aube ..sous un autre jargon .. jaillira les mêmes craintes..
..cette même crainte surgit de nos jours par la révélation du calendrier Maya..
Donc..un »ptit » clin d’oeil tout en musique ..pour contrer ce paroxysme…
A galon !
L’an mil
Paroles : Marc Chabot et Claire Pelletier
interprète : Claire Pelletier
http://www.youtube.com/watch?v=Q6JeZdbzBsU
J’ai vu un homme ce matin
Tenant un crâne dans sa main
Criant très fort « je suis devin »
Criant très fort « c’est le destin »
Ma mère ma mère que ferons-nous
Voilà l’an mil les maladies
La faim la peur les incendies
Ne vois-tu pas la gueule du loup
Bientôt le règne de Satan
Bientôt la gloire du serpent
Il attendait depuis mille ans
Son heure de gloire est là devant
Que félonie ma fille que félonie
Nul ne sait ni le jour ni l’heure
Que calomnie ma fille que calomnie
Mets bouclier devant ton coeur
Sur les murs de la cathédrale
Partout des ombres rouges et noires
Gargouilles vivantes et désespoir
Crachats du diable et forces du mal
Mon père mon père que ferons-nous
Viennent les calendes de décembre
Et Lucifer va nous y prendre
Certains l’ont vu dans le Poitou
Le corps et l’âme seront en feu
Les signes sont là devant nos yeux
Mon père mon père je crains le pire
Mon père mon père vais-je mourir
Que félonie mon fils que félonie
Nul ne sait ni le jour ni l’heure
Que calomnie mon fils que calomnie
Mets bouclier devant ton coeur
Dans les vapeurs de ton sommeil
La terre tremble à ton réveil
Le diable attend au bout du lit
Et même les moines ont leur folie
Oh mes enfants tout affolés
Oh mes enfants tout apeurés
Et le silence de notre Dieu
Vous rend frileux vous rend fiévreux
Oh mes enfants le monde est grand
Et dans nos coeurs l’espoir petit
Oh mes enfants même dans mille ans
Nous serons là le diable aussi
Que félonie mon fils que félonie
Nul ne sait ni le jour ni l’heure
Que calomnie ma fille que calomnie
Mets bouclier devant ton coeur
Nul ne sait ni le jour ni l’heure
Que calomnie ma fille que calomnie
Mets bouclier devant ton coeur….