présentation et droits d'auteur
[left]Bonjour, je me présente,
Je vis depuis novembre 2005 dans un petit hameau de la commune de Noyal-Muzillac.
Ma famille et moi faisons partie de cette vague de «Parisiens» quittant la grande ville en quête d’air mais surtout d’une différente qualité de vie, de rapports humains enfin, dont une partie a choisi cette Région pour mettre ses nouvelles racines.
Comme la plus part des Parisiens nous ne l’étions pas trop : ma femme est Alsacienne de Strasbourg et je viens de Bologne en Italie.
Vous connaissez ma ville d’origine par sa sauce bolognaise et ma Région pour les automobiles Ferrari, le jambon de Parme, le Parmesan et les pâtes Barilla. Vous ne douterez pas qu’il y a encore plein d’attraits là bas mais je suis sûr qu’il y a une caractéristique que la plus part de vous ignore et qui crée un surprenant lien entre Bologne et la Bretagne : ses origines Celtes.
Bologne a été fondée par les Étrusques sous le nom de Felsina en 534 av J.C. dans une zone habitée de longue date par le peuple de Villanova, un peuple de fermiers et de bergers. La ville étrusque a grandi autour d’un sanctuaire construit sur une colline, qui était entourée d’une nécropole. Au IVe siècle av. J.C., la ville a été conquise par les Boïens, d’où son ancien nom, Bononia, donné par les romains à cette colonie conquise en 191 av. J.-C.
Les Boïens (du latin Boii) sont un peuple gaulois, des Celtes partis de Gaule pour s’installer en Italie ainsi qu’en Europe centrale.
Leur tribu semble avoir largement essaimé, puisque, outre qu’ils ont donné leur nom à la Bohême actuelle, on les retrouve en Gaule dans la région de Sancerre et tout le bas-Allier, ainsi qu’aux alentours d’Arcachon.
Au début du IVe siècle av. J.-C., une partie du peuple des Boïens émigre depuis la Gaule en Italie où ils s’installent dans la région de Bologne. Ils construisirent un ensemble de cités dont la capitale était Felsina.
Ils furent soumis par les Romains en -193.
Nous faisions partie de ce que les Romains appelaient la Gaule Cisalpine, pendant que la France d’aujourd’hui, au delà des Alpes, faisait justement partie de la Gaule Transalpine.
De ma part les vieilles pierres et la voile m’ont toujours poussé vers la Bretagne
Je viens aux droits d’auteur. Mon métier est l’image, d’abord la photo et en suite beaucoup plus loin.
Je suis en train d’organiser une exposition de mes photos à Muzillac, avec trois collègues, sur le thème de la mer, pour le mois d’août.
Pour le jour du vernissage j’ai préparé un petit film de 5′ sur le vent et la mer, une série de simples notes, des impressions que je definis vidéo poësie.
L’utilisation de ce film s’arrêtera là, une vie éphemère d’un fin d’après midi.
La musique que j’aurais choisie pour accompagner mes images est votre « marv pontkalleg », elle vibre sur les mêmes registres, musique et film se soutiennent, s’appellent.
Pour les droits j’ai demandé à Universal qui m’a demandé un montant trop loin de mes possibilités.
Sans vouloir discuter du bien fondé de leur demande, je pose ici la question : il n’y a pas d’autres moyens pour pouvoir utiliser une musique dans un but non commerciale, purement créatif, une libre expression de l’esprit ?
Tout ça n’enlève rien au plaisir que j’ai et j’aurai de vous écouter.
Alessandro
je connais Bologne autrement que par la sauce… Comme vous savez j’y ai fait de nombreux concerts ou dans le coin.
Je me suis interessé bien sûr aux Boïens; je crois que l’étymologie vient de « Bo », qui est toujours le mot gaélique pour « vache »; en breton c’est devenu « buoc’h »; donc peut-être les « gardiens de vaches « ou « cow-boys »…
Pour le titre Marv Pontkalleg, vous avez insisté en disant qu’il n’y a pas d’entrées payantes? dans ce cas je suis étonné que ça soit refusé.
Il y a sinon une solution: choisissez un titre qui appartient à l’édition Keltia III (de 1974 à maintenant); il doit bien en avoir un qui puisse convenir; et je ne pense pas qu’il y ait de problème.
Kenavo,
alan