Littérature
Demat Alan et d’an holl
J’ai relu « les Dames du Lac » et je me suis rendue compte à quel point ce livre m’avait imprégné.
Je suis sur la lecture d’un roman « Le chardon et le Tartan » en 9 tomes de Diana Gabaldon. Résumé: Une jeune infirmière retrouve son mari dans un village écossais. Alors qu’elle se promène dans la lande elle découvre un site mégalithique… fascinée elle s’approche d’un menhir fendu et se retrouve à sa grande surprise propulsée en l’an de grâce 1743…
J’avais envie de vous le faire partager, si vous le l’avez pas déjà lu.
Je suis en train d’écrire et au fil des pages j’évalue la force des mots en me faisant cette réflexion: on peut faire admettre un mensonge à cause d’une belle éloquence et pour la même raison, si celle-ci nous manque, on peut échouer à faire admettre une vérité.
Ps J’ai trouvé un CD avec une belle brochure « Temps interceltiques;le renouveau de la musique celtique ». Vous êtes en première page. Je cite l’article: « pour se souvenir du chemin parcouru, il faut remonter à 1971 année où fut organisé à Killarney en Irlande un concours de chant « Celtavision » qui vit la victoire d’Alan Stivell »…
Entre Olympia, festivals, etc. vous devez êtes plein de richesse de toutes ces expériences!
Sur la page suivante vous avez les cheveux détachés sur une pochette d’album (vinyle?) et si je puis me permettre… waouh! C’est une très belle photo.
Kenavo, Vanessa
Merci!
The Mist of Avalon est un disque directement inspiré des livres de Marion Zimmer Bradley; on travaille en ce moment sur sa re-sortie en octobre;
en effet, parmi les livres s’inspirant du cycle arthurien sans chercher à coller aux textes plus ou moins d’origine, j’ai trouvé que la place, ici redonnée aux femmes et au monde pré-chrétien, était en fait plus proche de l’esprit celtique; j’ai regretté de n’avoir jamais pu communiquer avec cet auteure.
Pour les cheveux dans le vent, il reste au moins le vent…
kenavo,
alan
J’ai beaucoup apprécié « les dames du lac » pour le réalisme apporté au « merveilleux », les fées ont des sentiments humains et l’île d’Avalon semble plus proche. M. Z. Bradley a travaillé (selon ses propres mots en préface du roman) à partir de sources recherchées telles des manuscrits non accessibles au public, des testaments grecs directement traduits pour son travail d’écriture, (quelle nourriture pour un écrivain !) quelle a mis au service de son talent. Son écriture est superbe et la traduction ne la dessert pas.
J’ai beaucoup aimé aussi sa confrontation entre les religions pré-chrétienne et chrétiennes.
Une seule chose m’a déçue, c’est le personnage de Guenièvre dépeint comme une « jolie gourde » sans jugement et caractérielle.
L’histoire entre Lancelot et Guenièvre – selon par qui elle est racontée – peut-être magnifique ou répréhensible.
Cette histoire avait pour moi le goût du « péché » jusqu’à ce que je vois le film « Lancelot » (S.Connery-R.Gere-J.Ormond) où Guenièvre est réfléchie, courageuse, belle et intègre malgré que la passion finisse par la rattraper.
J’aurais aimé cette Guenièvre là dans les « dames du lac ».
Au plaisir toujours renouvelé de vous lire, merci. Et… non, vous n’avez pas tant changé depuis cette photo.
ps, le poème de Shinead est très beau!
Kenavo, Vanessa
Ah, je rajoute juste que je vous remercie au nom des femmes pour le respect que vous leur portez.
En effet, il existe encore des hommes qui trouvent naturel notre rôle secondaire et je n’arrive pas à comprendre comment ils ont pu croire qu’on était à l’origine du péché universel, à moins que ça en arrange certains.
J’ai beau expliqué à mon mari qu’à l’origine les femmes commandaient à la maison, il me répond « oui c’est ça, au précambrien »! C’est un monde!
A bientôt, Vanessa
Bonjour,
merci!
Pour les hommes, le respect des femmes demande un effort constant.
Comme je le préciserai dans mon blog, même si le matriarcat breton est une thèse pour moi exagérée, il n’en reste pas moins que la femme est moins dévaluée en Bretagne; la preuve par ex. dans la langue et dans l’Histoire.
Kenavo
Bonsoir,
pour moi l´album Mist of Avalon est super exellent, c´est une musique chargee de magie, qui ouvre la porte des autres mondes..ce qui me reste un peu enigmatique c´est comment on peut comprendre le texte des chansons sans connaitre un seul mot de la langue chantee? (Le val sans retour…la meme chose m´a passe en ecoutant votre Aet on – une chanson d´une beaute exceptionnelle.)
L´autre chose, je suis d´accord avec Vanessa et moi aussi, je vous remercie por le respect que vous portez aux femmes. Malheureusement il n´y ait pas trop d´hommes comme vous, plus encore dans mon pays ou la femme encore est consideree vraiment secondaire…on peut avoir trois titres academiques mais on reste « seulemet une femme » 🙁 Et pire encore, ce qui commence par la ignorance du point de vue feminin ca continue par la discrimination des minorites et finit par la devastation de l´environnement. Mais chaque fois quand je suis desesperee par la situation dans le monde ( et dans mon pays 🙁 j´ai ecoute votre musique et je me rends compte de qu´il vaut la peine lutter pour un avenir meilleur. Merci pour cet espoir!
Merci pour ce que vous dîtes.
Pour ce qui est des textes, j’essaie en général de les mettre avec traductions en français et anglais. J’aime communiquer d’abord par la musique, mais ensuite c’est bon de pouvoir comprendre à peu près les textes.
alan