
LEGENDES ARTHURIENNE
j’ai commencé à apprendre quelques bribes avec mon père, puis quelques autres, grace aux titres de morceaux, puis un peu plus aux scouts bretons.
Puis, à 14 ans j’ai en plus appris par correspondance, été dans des stages au pays, lu un lexique dans le…metro; ça a été une décision aussi forte que quelqu’un qui décide d’arrêter de fumer. Avant je ne pouvais pas soutenir une conversation. Là, rapidement, j’ai décidé de parler un breton approximatif, mais parler quand même. Ensuite, c’est venu vite.
En 1960, c’était déja ma deuxième langue, même s’il a fallu attendre mon installation à Langonned en 1973, pour que mon Breton soit moins critiquable. Notamment, j’ai pu m’enraciner dans un vrai accent, celui de mon coin d’origine, même si c’est un mix avec le Breton « global ».
Pour bien prononcer, il faut beaucoup d’efforts, car ce n’est pas plus facile pour un francophone que l’Anglais.
Mais ceux qui veulent le parler doivent le faire comme je l’ai fait, sans complexe, sans peur d’écorcher. Quand il s’agit d’enseigner, là j’encourage tous les profs à travailler la prononciation, car nombre d’entre eux ont des efforts à faire de ce côté.
Kenavo,
alan