Bonjour, journaliste à Ouest-France, pourriez-vous répondre à ces quelques questions à l’occasion de votre venue au festival du Chant marin en août? L’interview sera publiée danns un suplément consacré au festival.
Dans l’attente votre réponse. Cordialement
Malika Merouari, Ouest-France, rédaction de Paimpol.
1 – Etes-vous souvent venu à Paimpol ?
2 – Que symbolise pour vous la cité islandaise ?
3 – On vous présente comme le père de la musique bretonne, quels sont aujourd’hui vos fils spirituels ?
4 – Votre dernier album, Explorer avait une orientation très électro, quelles seront les influences de votre prochain opus ?
5 – Nous n’avez eu de cesse d’ouvrir votre musique aux influences d’ailleurs, vous définiriez-vous comme citoyen du monde ou un Breton ouvert sur le monde ?
Bonsoir,
j’arrive juste de mon concert en Normandie. Je pourrai vous répondre avec plaisir demain lundi.
Kenavo,
alan
1/ Oui, et c’est même une des villes bretonnes qui m’ont le plus souvent accueilli. Mais jusqu’ici c’était le plus souvent lors de spectacles organisés par l’UDB.
2/ Paimpol-Pempoull est à la fois une Bretagne tournée vers le grand large, l’ailleurs, avec la rudesse qui a toujours accompagné la vie du marin, du pêcheur.
Mais c’est aussi le Goëlo, la première région celtisante quand on arrive de Paris et d’Europe, donc aussi un enracinement fort dans la différence bretonne.
3/ D’Iwan B, Dom Duff et EV à Denez Prigent et Dan Ar Bras, en passant par les Sonerien Du, il y a beaucoup d’artistes que je peux considerer quelque part commes héritiers, même si certains sont proches de mon âge. En tous cas le sont tous ceux qui aiment la culture celtique et expérimentent les métissages les plus nouveaux, et dans tous les genres.
4/ Explore (sans R…) effectivement était très porté sur l’electro. Le prochain, « EMERALD » revient à la fois vers un son plus « folk-rock », plus chaleureux, avec le retour des guitares et violons, en même temps qu’il cherche aussi d’autres sentiers et chantiers d’innovation (cornemuses midi par exemple), et surtout une mise en avant du chant.
5/ Ma passion assez extrême pour la Bretagne et la celtitude ne me font pas oublier qu’on est avant tout sur Terre une personne humaine, donc d’abord citoyen du Monde. Mais il est impossible d’imaginer un Monde sans ses composantes, je suis bien sûr ensuite ou en même temps un Breton attaché à la perennité de son pays et sa culture.
Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. J’espère avoir le plaisir de vous rencontre lors de votre passage à Paimpol au fesyival du chant marin.
Malika Merouari
Ouest-France
De rien. J’espère aussi parler un peu avec vous à la fin du concert.
Il y aurait quelque chose que j’aimerais ajouter:
il y aura entre 4 et 6 nouveaux titres, en avant-première de l’album qui sort en Octobre.
A bientôt,
alan