
interrogation
Voilà on m’a dit que ce texte faisait penser à du nationalisme, alors qu’en pensez-vous? Ce n’était pas mon intention:
Terre des jeunes.
Une langue lie un homme à son pays, à sa terre,
Que ce soit en Terre des jeunes ou en terre de mer.
Nul néchappe à cela, partout, que ce soit dans les îles,
Ou, comme trois lont oublié, que ce soit dans les villes.
Tôt le matin sonnent les cloches de la cathédrale,
Le marché sinstalle pour la journée sous les halles.
Les hommes se saisissent alors de leurs instruments
Pour accompagner ceux qui chantent en même temps.
Et les jeunes dansent au son de « Jig Gwengamp »
Tout le jour, toute la nuit, réunis dans les champs.
Après ils sen vont continuer dans les rues et les ruelles,
Puis sur la place où dansent les femmes les plus belles.
Certains sécroulent, la bouteille à la main, ivres morts,
Tout en continuant de chanter « Si Mort A Mors ».
Dautres chantent :
« Quand Paris sous les eaux disparaîtra, Paris sous les eaux disparaîtra,
Ker-Ys la maudite des flots ressurgira, Ker-Ys des flots ressurgira.
Tous les bretons le sauront ce jour-là, les bretons le sauront ce jour-là,
Et la France lentendra et le saura, la France lentendra et le saura. »
Le lendemain, trois jeunes hommes pleins despérance,
Quittent doucement la ville pour se rendre en France,
Curieux de voir Paris, seule égale de Ys, maintenant,
Depuis que celle-ci fut engloutie par les eaux de locéan.
Mais de France, aucun des trois nest jamais revenu,
Depuis leur départ, personne en ville ne les a revus.
Oubliée, leur langue, ils nont toujours pas pu
Retrouver leur ville pour eux à jamais perdue.
Ayant rompu le lien les unissant à leur terre,
Dans un autre pays, à Paris, tout trois ils errent.
Merci bien à tous ceux qui pourront me donner leur avis.
je comprends dans quel sens vous avez écrit ce texte; tout en gardant ce sens, il serait peut-être bon de glisser un ou plusieurs vers qui montrerait que votre sentiment fort pour défendre la Bretagne peut s’accompagner d’une ouverture vers les Non-bretons, une notion de respect qui devrait être réciproque;
bonne soirée,
alan
Merci pour ce conseil, j’y songerai.
Est-ce que cela passe aussi si les notions dont vous parlez se retrouvent dans d’autres textes accompagnant celui-ci?
Au revoir.
Ps: comment traduit-on « traîneur de filets » en breton? « stleijour-rouedoù » ou « stleijour-rouedeu » ou autrement?
« stlejour-rouedoù » ; pour moi le i de stleijour est en trop, et « rouedeu » est en orthographe dialectale vannetaise et je suis partisan de l’orthographe unifiée (même si j’admets que d’autres aient d’autres points de vue);
« stlejer-rouedoù » serait même mieux car en principe la terminaison « our » indique une spécialité très pointue;
pour votre texte, c’est vrai que si d’autres textes completent ce que vous dîtes dans l’un, c’est bon… pour des lecteurs très objectifs, mais pas pour un bon nombre, car de toute façon un texte se retrouve souvent séparé du contexte.
au revoir,
alan
Merci beaucoup pour les deux réponses. Je rajouterai quelques vers dans ce texte.
Pour l’orthographe du breton, sachant que je voudrai un jour enseigner cette langue, je trouve plutôt logique d’avoir une seule grammaire. Mais pour l’instant je ne fais qu’apprendre seule le breton jusqu’au jour où je serai en fac pour y faire une licence de breton.
Au revoir et bonne journée.
Pardonnez cette question, mais de nos jours, y-a-t-il beaucoup de chance de pouvoir être professeur de breton?
Merci et au revoir.
Bonjour,
Bon alors je fais quoi quand j’ai mon bac? Professeur ou non?
Que je sache si je fais une licence et un master de breton avec un autre projet si celui-là est impossible…
Au revoir.
sur le web, notamment en cherchant « licence de breton », vous trouvez des indications bien plus précises que celles que je pourrais vous donner;
je prône cet enseignement, mais, par contre, je ne peux rien (à moi tout seul) contre les freins non débloqués par l’Etat français (un des Etats du monde les plus opposés à la diversité culturelle).
De toute façon j’ai pris ma décision: je tenterais de devenir professeur après avoir fini mes études à Rennes.
Merci quand même et au revoir.
Au fait, au nom de quoi la France est opposée à la diversité culturelle?
la France s’est toujours imposée comme un rêve impérial à la conquête du monde; ce rêve l’habite toujours quelque part, même si les français savent, encore plus qu’il y a quelques decennies, que c’est à la fois utopique et insensé. Mais on souffre malheureusement de ces restes d’impérialismes qui font d’un certain nombre de français de très gros menteurs, quand ils veulent faire croire à des sentiments humanophiles. Ils assombrissent une image de la France qui pourrait être bien plus sympa, puisque elle a pourtant effectivement des côtés sympas »; c’est le paradoxe français.
D’accord, merci beaucoup et au revoir!