Histoire / Istor / History
Demat Alan,
‘Benn ar fin e respontan dit e brezhoneg amañ.
A-du on ganit diwar-benn istor ar Vro : n’eo ket anavezet a-walc’h gant an dud.
Perak ? N’eo ket diaes da gompren : n’eo ket desket istor Breizh nag er skolioù, nag er skolajoù, nag er liseoù e Breizh. Ret eo resisaat emaomp o vevañ e Bro-Frañs, desket eo istor ar vro-mañ nemetken.
Bez ez eus ul levr titlet « Istor Breizh », e galleg hag e brezhoneg, koulskoude ; embannet oa bet gant TES e 1999 ‘vit ar skolajidi dreist-holl. Spi ‘m eus e vez implijet er skolioù divyezhek. Mat e vefe ma vefe implijet ‘pad kentelioù-noz ‘vit an oadourien ivez.
Aet eo ar maout gant ar stad gall, ar gwir ‘zo ganit : asantiñ a ra gant sevenadur Breizh met gant ar sonerezh, an dañs, al levrioù un tammig ivez ha setu tout. Diverket ‘oa bet ar sevenadurezh savet e Breizh abaoe kantvedoù gant he istor, he douaroniezh, he skiantoù. Ne c’hellan ket ur stad greizennet bezañ a-du gant an traoù-se.
Evel-se ‘oa bet graet e broioù all trevadennet gant Bro-Frañs. N’eus ket pell, desket e oa « Nos ancêtres les Gaulois » d’ar vugale en Afrika pe e Viêt-Nam. Ha petra ‘zo desket bremañ d’an Indianed e Gwiana ha d’ar Polinezianed war inizi Meurvor Habask ? C’hoant am befe gouzout.
Ha petra lavarout deus ar yezh ? Bez ez eus skolioù (Diwan, Div Yezh, Dihun) met n’eo ket a-walc’h. Roet eo un nebeut klasoù gant an Deskadurezh Stad, « Laouen eo ar Vretoned evel-se » a lavar ar bolitikerien.
Ar Vrezhonegerien n’int ket laouen e gwirionez rak gouzout a reont ez a ar yezh da vervel. N’eus ket kalz a dud o teskiñ ar brezhoneg, ret e vefe digeriñ skolioù un tamm pep lec’h ha perak pas kregiñ ur reizherezh ‘barzh an holl skolioù-mamm gant un eurvezh pe ziv ‘pad ar sizhunvezh. Gallout a rafe ar vugale dibab er c’hentañ derez ma felle dezho kenderc’hel pe virout ar galleg hepken.
Penaos ober evit cheñch ? N’ouzon ket, krediñ a ran eo ret deomp goulenn un dra : c’hoant o deus an dud cheñch ? Diaes eo ar vuhez ‘vit an darn vrasañ ha ne soñjont ket e gudennoù evel-se ha pa 92% eus ar Vretoned a lâre « Ya d’ar brezhoneg » e 2003.
En un tu all, penaos cheñch gant ar bolitikerien ? D’am soñj, n’eo ket ar C’huzul Rannvro nerzhus a-walc’h rak n’eo ket roet ur galloud gwir hag ar arc’hant dezhañ gant ar stad. Ne vo ket cheñchet an traoù e-keit ha ma chomo Bro-Frañs ur stad greizennet. Ret e vefe krouiñ ur stad gevreadel e-kreiz un Europa gevreadel ivez. O hunvreal emaon siwazh.
Labour ‘zo, arabat eo dilezel ar stourm evit ar pezh a c’hellimp saveteiñ.
Ken ar wech all, a greiz kalon
Yann-Bêr
Pour ceux et celles qui ne comprennent pas, il suffit d’un mot pour avoir une idée de ce que nous disons. Par contre, ceux et celles qui comprennent, n’hésitez pas à répondre, ne vous cachez pas derrière la peur des fautes de langue, nous en faisons aussi, c’est ainsi que nous continuons à l’apprendre et surtout que nous la faisons vivre.
Komprenet eo ganeoc’h ? Neuze : komzit brezhoneg !!!
Ah ah! Ca y est j’ai compris! (au bout de la troisième lecture) vous faites allusion à nos ancêtres, les gaulois! Mais que dites-vous sur ces braves gens?
Grâce à mon grand discernement j’ai quand même pu remarquer qu’à certains moments vous posiez des questions (grâce au signe (?) et que vous établissiez des statistiques (92%). Voilà. Je suis assez fière de moi.
Malgré mon analyse générale du texte, il me manque quelques petites précisions (trois fois rien) sur le sens global afin de paufinner ma compréhension sur votre réflexion.
kenavo (voyez grâce à Alan je connais déjà quelques mots)
Vanessa
Bonjour,
Je disais que j’étais tout à fait d’accord avec Alan sur l’enseignement de l’Histoire de Bretagne et que toute la culture qui s’est développée pendant des siècles a été complètement effacée par l’Etat.
Tant que les Bretons chantent et dansent, on tolère, dès qu’ils en veulent plus, on met le véto. C’est ainsi qu’il n(y a pas non plus d’enseignement de la géographie, des sciences, et que celui de la langue est dans un bien piteux état.
Cela ne changera pas tant que nous n’aurons pas un état fédéral dans une Europe fédérale avec un Conseil Régional doté de réels pouvoirs et des moyens nécessaires.
Voilà en gros.
Yann-Bêr
Yann-Bêr B, merci pour votre réponse. Bonjour et merci à Alan pour cet espace d’expression.
Est-ce que vous avez appris le breton à l’école ou par vos parents?
Vanessa
Bonjour,
Je suis un néo-bretonnant qui a aprris la langue en cours par correspondance puis en cours du soir. Je n’ai aucune origine bretonne, ma famille vient de la Bresse et je suis né à Lyon !!!
Kenavo.
Bonjour,
Donc je n’ai aucune excuse pour ne pas m’y mettre aussi! Ce n’est pas l’envie qui m’en manque mais la route sera longue, je ne connais que trois mots.
kenavo (1/3)
Vanessa
Demat (Bonjour) Vanessa,
Pour appuyer la réponse que vous a faite Yann-Bêr, son CV est le même que le mien ! Plus aucune excuse effectivement pour vous y mettre à votre tour ! La route est longue ? Pas tant que cela, beaucoup de propositions existent maintenant. Le reste dépend de votre motivation… Peut-être vous rendrez-vous compte que ce n’est finalement pas si dur ?
Kenavo (ça, vous connaissez !)
Mireille.
Bonjour,
C’est un pas que j’hésite également à franchir, ne serait-ce que pour apprécier les chansons d’Alan (et de tant d’autres) à leur juste valeur! J’y viendrai sûrement un jour.
Demat
Vous avez raison Mireille, pourquoi pas?
Vanessa
demat d’an holl (à tous)!
ya, plijet on d’ho kwelet o kejañ etrezoc’h war ar forom-man;
oui, je suis heureux de vous voir communiquer entre vous sur ce forum, sans que je prenne forcément part à chaque instant (difficile quand on est en train de faire la balance et autres d’un concert…).
Je suis très heureux quand des gens se mettent au Breton, évidemment. J’ai toujours été militant à ma façon; en même temps, on ne doit jamais imposer quoi que soit à personne; on doit donner ses arguments; libres aux gens d’en faire ce qu’ils veulent; je ne dis bien sûr pas ça pour Yann-Ber et Mireille; mais très souvent des gens ont été pris à rebrousse poil par des militants un peu « lourds ».
Quand je dis ne pas imposer, cela ne veut pas dire que l’enseignement du Brezhoneg ne devrait pas entrer dans les matières normales de culture générale à l’école dans son pays. Car, ou l’ecole comporte au minimum une initiation, de même que l’enseignement de l’Histoire, ou l’école ne doit plus être obligatoire…
Pour quitter l’école et revenir à nos interlocuteurs, je pense qu’il faut avant tout proposer de l’initiation plus que d’apprendre la langue; ça représente un effort minime et, au bout du compte, davantage de monde poussera l’étude du Breton plus à fond, en n’ayant pas mis, au départ, la barre si haut. Une initiation, on peut le faire ici, par ex., comme déja commencé: un mot de temps en temps, un exemple de mutation, le verbe « faire » conjugué au présent, hag all, hag all.
Pour l’avenir de la Culture bretonne, rien n’est désespéré.
Je reviens aux militants: une intelligence-synergie du mouvement breton avec un travail comme le mien aurait suffi pour atteindre les buts essentiels et vitaux; j’en suis certain. Il suffirait que l’expérience catastrophique du passé soit prise en compte sérieusement par l’Emsav, et on gagnerait cette fois.
Kalon vat memestra (bon courage en tous cas).
Kenavo, alan
Demat Alan et d’an holl!
Vous répondez exactement à ce que j’espérais, avec les mots justes, et peut-être pourrai-je m’honorer un jour de vous avoir eu pour professeur!
J’ai hâte du jour où je pourrai vous dédier un poème en breton!
Vanessa