Moi aussi j ai entendu parle de differentes intitiatived passees. Aussi au Conseil de l Europe. Qui se sont declares hors jeu. Il semblerait que le sujet breton est celui qui sent plus le souffre. Du cote francais ils arrivent a faire pression dans ce cas,.moins dans d autres. Surprenant mais reel.
Je ne suis pas du tout sûr que la fusion des pdl avec le Centre soit l’option qui rencontre le plus de voix. Vous oubliez le pouvoir de nuisance sur ce dossier de JM Ayrault. Nous voyons bien comment fonctionne le PS en ce moment : intimidation des parlementaires, passage en force, renoncements continuels (encore hier sur la pénibilité). Tout cela est vrai. Raison de plus pour ne pas se tromper d’ennemi, de combat, de timing. Pour le moment, il faut éviter la fusion pdl-bzh. Là est l’objectif. Il faut aussi gagner une autre bataille : quels pouvoirs ? quelles compétences ? Quels moyens financiers ? Le définition de l’espace géographique ne doit occulter la réalité : une région Bretagne, réunifiée ou pas n’aura de réel intérêt que si elle obtient les moyens et le compétences pour mener une véritable politique. Si c’est pour continuer le diktat centralisateur, le combat me semble presque inutile.
Pas d accord. Une Bretagne reunie sera frustree et reclamera/ exigerera les pouvoirs qui lui sont dus.
alan, les pouvoirs ne tomberont pas du ciel. Réunie ou pas, la Bretagne n’obtiendra pas grand chose si nous ne nous battons pas aussi pour d’autres choses que la délimitation de la région. Ca ne veut pas dire, qu’on soit bien clairs sur ce point, qu’il faut laisser tomber le combat de la réunification. Mais attention de ne pas nous focaliser uniquement là-dessus. Dans la réforme territoriale, j’ai un peu l’impression qu’on agite comme un hochet la seule problématique des délimitations. Je suis tout autant inquiet, et même bien plus, des déclarations de valls quand il dit qu’il faut réaffirmer la présence de l’état dans les départements ce qui, pour moi, n’est ni plus ni moins qu’une déclaration de recentralisation et de reprise en main par l’état et ses services. Nous l’avons déja vu sous Sarkozy qui a coupé les sources de financements directes de région pour les rendre dépendantes d’une dotation, laquelle dotation est maintenant mise à mal par le mot d’ordre de faire des économies. Il faut aussi être vigilants là-dessus.
Quand les regions ont ete reinstituees sans pouvoir ni vote direct, j ai pense que creer une region frustree de ses pouvoirs allaient les amener de tt facon. Ca s est verifie. Ce sera pareil. Jamais dans l histoire, peut etre meme depuis les origines de la bretagne, l ensemble des bretons avons eu a ce point a l esprit notre avenir administratif et politique. L escalier est la. Plus q a monter les marches.
d’accord avec toi Alan, mais il ne faut pas que l’escalier soit celui du Roi d’Aragon que connaissent bien nos amis corses 😉
Réforme territoriale: la carte modifiable, les départements pourront changer de région
http://www.charentelibre.fr/2014/07/02/reforme-territoriale-le-calendrier-e…
La carte des nouvelles régions pourra bouger lors du débat parlementaire cet été sur la réforme territoriale et certains départements pourront demander à changer de région mais seulement « dans un deuxième temps », a indiqué ce mercredi le président du groupe PS à l’Assemblée Bruno Le Roux.
« Il y aura deux temps: un texte voté cet été en première lecture et adopté d’ici la fin de l’année, où la carte pourra être remodelée, mais par régions entières », a déclaré M. Le Roux devant l’Association des journalistes parlementaires.
Par voie d’amendements, les parlementaires pourraient ainsi remettre en cause certains découpages. La fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Centre ou encore la fusion Picardie-Champagne-Ardenne, ont été les plus critiquées dans la carte proposée par le gouvernement qui prévoit un maximum de 14 régions.
Quant à un droit d’option pour les départements, c’est-à-dire la possibilité pour un département de rejoindre une région différente de celle à laquelle il est attaché actuellement, cela « se fera dans un deuxième temps », sur la base de la « double volonté » des collectivités concernées, a estimé M. Le Roux. « Il y aura nécessairement deux temps, pas forcément très éloignés ».
Donc, on en revient à ce que je disais : il faut tout faire pour ne pas voir une fusion entre pdl et bzh. Il faut que pdl fusionne avec une autre autre et notamment le Centre. Il est tout à fait logique que Le Mans et Tours, reliées par une autoroute et distantes de moins d’une heure en voiture soient ensemble, tout comme il est logique que Saumur et Angers soient dans la même région que Tours.
Si dans le même temps, la Bretagne a mis en place son assemblée de Bretagne et obtenue, du fait du pacte, quelques avancées sur plusieurs dossiers, je ne doute pas un instant que le 44 demandera à revenir en Bretagne.
Là ou il y a un doute sur la déclaration de Le Roux, c’est sur la double volonté. Si c’est cela implique un vote des deux régions, ca risque de ne pas se faire. Et comme il est question de supprimer les départements, je ne vois pas de quelle collectivité il parle.
Donc, toute stratégie qui vise à empêcher la fusion pdl bzh est la bonne, surtout quand Auxiette va tout faire pour la favoriser (exemple : le sondage paru sur lequel il va maintenant s’appuyer pour ne pas fusionner avec la région Centre)
Effectivement on se demande a quoi servent les instances internationales et europennes. On se demande pourquoi Poutine ne s en sert pas cf Crimee. Pour une fois que Paris et Moscou sont sur la mm ligne.
Pour filer un brin du fil présent autour de la réunification, il est certain que les avancées mêmes de l’individualisation croissante de la société font – paradoxalement – avancer les exigences démocratiques, au 1er rang desquelles figure l’intérêt que chacun porte aux modes du vivre ensemble proposés. Processus complexes et contradictoires à certains égards : il était ( ? ) tellement plus simple d’avoir intégré la culture du chef ( de l’ Etat, de la tribu, du clan, de la famille, … ) que de se coltiner un bouillonnement de revendications souvent aussi légitimes les unes que les autres!
Dans ce sens l’idée même de Bretagne – en tant que entité géographique, culturelle , sociale, économique et politique – est aujourd’hui portée par les ( des ) consciences plus globales et plus éclairées que celles de nos aïeux, y compris sans doute à l’époque dite de l’âge d’or de la Bretagne. (Se dire Breton aujourd’hui n’est pas la même chose, sans doute, que être Breton à l’époque des ducs de Bretagne ).
Sans dévaluer les références historiques, toujours aussi nécessaires, et encore moins être sur des jugements de valeur, je pense que c’est l’impératif politique ET économique du moment qui renforce la nécessité de mettre en place des instances de décision au plus près du vécu des personnes. Je vois là l’espoir le plus fort et qui valide le plus sûrement notre revendication première d’unification et d’assemblée de Bretagne.
Mais là aussi, comme je l’ai vécu dans le combat syndical, je retrouve la difficulté de choisir le bon scénario pour l’action entre la tentation de la table rase et la nécessité de composer – sans se compromettre – avec les pouvoirs en place, puisqu’il faut agir pour avancer vers cet horizon politique.
Un article réactualisé de Joëlle Cornette :
Nantes est-elle vraiment bretonne ?
Infos – 02/07/2014 par Joël Cornette
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/nantes-est-elle-vraiment-bret…
Alors que le gouvernement réfléchit au regroupement de certaines régions françaises, le cas de Nantes divise. La ville est-elle bretonne ? En 2007, Joël Cornette avait réfléchi à la question. Il a actualisé pour nous son article*
« Et du désir manifeste et majoritaire de réunifier la Bretagne historique.
Un désir confirmé, en 1986, par un sondage réalisé à la demande de FR3 : la majorité des personnes interrogées en Loire-Atlantique, « plutôt favorables » ou « tout à fait favorables » au rattachement de Nantes à la Bretagne, a atteint jusqu’à 63 % le plus fort pourcentage étant obtenu au sud du département : 67 %. »
a ca y va ca y va ca y va, les sondages…
les grands manoeuvres continuent : publication ce matin d’un sondage où on apprend que la majorité des bretons et des ligériens sont favorables à une fusion pdl – bzh
Le sondage dit aussi ceci :
« Le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : les Bretons disent « Oui »
Interrogés sur l’éventuel rattachement du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, les habitants de la région Bretagne sont 77% à s’y déclarer favorables, une part qui a augmenté de 20 points depuis mars dernier. Les habitants des Pays de la Loire sont également majoritairement favorables à ce rattachement, même si l’accord est moins important (58% d’opinions favorables). On note que la part d’opinions favorables à ce rattachement parmi les habitants des Pays de la Loire a progressé de 10 points au cours des 3 derniers mois. Plus spécifiquement concernés par la question, les habitants de Loire-Atlantique sont 70% à être favorables au rattachement de leur département à la Bretagne. L’intensification récente du débat sur cette question a consolidé la tendance puisque nous mesurions en mars dernier 63% d’avis favorables à ce rattachement. »
Une grosse difficulte le jeu des ambiguites LoireAtlantique ou Paysdeloire!
On peut relever d’autres choses intéressantes dans le sondage LH2 :
BRETAGNE
« L’attachement à la région
Un attachement très fort : 90% des Bretons se déclarent attachés à leur région contre une moyenne nationale de 73%. 88% se déclarent attachés au nom de leur région (France : 63%) et 74% aux départements qui composent leur région (France : 59%) soit un lien très important avec le territoire régional tel qu’il existe actuellement. »
PdLOIRE
« L’attachement à la région
Un attachement plutôt réduit : 65% des habitants des Pays de la Loire se déclarent attachés à leur région contre une moyenne nationale de 73%. 47% se déclarent attachés au nom de leur région (France : 63%) et 50% aux départements qui composent leur région (France : 59%) soit un lien moins important que sur le plan national entre les Ligériens et le territoire régional tel qu’il existe actuellement »
« Les modalités de redécoupage des régions
Confirmation d’un attachement limité à leur territoire, les habitants de la région Pays de la Loire sont 46% à se déclarer favorables à une dispersion des départements composant leur région pour être rattachés à de nouvelles régions, un chiffre qui est supérieur de 11pts à la moyenne nationale (35%). »
On peut voir cette différence sur cette carte :
http://www.frejus-saintraphael.maville.com/actu/actudet_-futures-regions-qu…
« Des réticences au découpage régional. Pourtant, 73 % des personnes interrogées déclarent être « attachées » à leur région, à son nom (63 %) et aux départements qui la composent (59 %). Ce sentiment d’appartenance, déjà très fort lors de la première étude en avril, s’est accru. En Bretagne, il est passé de 83 à 90 %, et en Auvergne de 79 à 83 %. Ce taux dépasse fortement la moyenne nationale. 52 % des Français s’opposeraient à l’éclatement des départements composant leurs régions. Mais le Centre (46 %), les Pays de la Loire (46 %), et le Poitou-Charentes (43 %) se montrent eux, moins hostiles à ce démantèlement. »