pour répondre à vos questions sur la distribution de mes albums, en particulier de Emerald: dès la nouvelle année celtique, c’est à dire à partir de Samhain/ Halloween/ Hen-Hañv, vers le 1er Novembre, vont recommencer à paraître mes albums dans toute l’Europe moins l’hexagone, avec un nouveau distributeur. J’en reparlerai prochainement.
Pour ce qui est des territoires administrés par Paris, si vous considerez que mes albums sont mal distribués, mal promotionnés et si vous trouvez le loisir de le faire, je ne m’oppose pas à ce que vous protestiez en écrivant à Harmonia Mundi France. Car nous sommes en contrat avec eux. Ce serait un grand soutien.
Comme je l’ai dit ailleurs, vous pouvez aussi écrire aux chaines radio-télé dites nationales qui effectivement font rétention d’infos musicales à mon encontre, d’une manière assez proche du racisme.
Pour parler de LUSK, après leur avoir envoyé, à tous, le single Brittany’s, puis l’album, nous leur avions envoyé le single Lusk. Effectivement, même cette chanson, sans caractère politique, n’a pas été jugée, par aucun programmateur (sauf, bien sûr, ceux notamment de Bleu-Breizh Izel, mais on est là dans le local), artistiquement assez bonne pour être programmée aux côtés de Johnny ou d’artistes de la Star-ac…
Pour penser que Lusk n’est pas assez artistiquement bonne, il faut un sacré culot. D’autant plus lorsque l’on entend les musiques qui passent habituellement à la radio… Entre Johnny et la Star Ac (pour reprendre vos exemples), et vous, il n’y a pas photo. Ne serait-ce que pour les messages que vous faites passer dans vos chants, vos productions méritent une reconnaissance certaine, bien au-delà même de l’actuelle musique française (ou plutôt « parisienne »). Mais en France, pour être diffusé il faut respecter surtout 2 critères il me semble : être d’un genre typiquement français ; ou être vendeur. Par exemple j’ai récemment appris l’entrée du dernier album de Dom Duff dans le top 30 belge. Par rapport à cela, l’accueil français pour les musiques venant de Bretagne est bien dérisoire.
P.S : j’ai commencé l’apprentissage du breton ce matin, par le biais d’un site envoyant une leçon par jour en mail, et aidé de l’assimil… J’espère pouvoir un jour m’entretenir en Breton avec vous ici !
les programmateurs ont un réel problème de blocage psychologique. Je ne plaisante pas. Ils auraient simplement besoin d’un bon psy. Peut-être que l’un ou l’autre d’entre vous en a un bon à leur proposer? Je vous encourage à leur écrire. Cela remplacerait peut-être le psy…
avec un peu de retard, bonne fête ALAIN
quand passez vous à ORLEANS ?
merci!
j’espère que des Orléanais m’inviteront à venir. J’ai de bons souvenirs de concerts dans cette ville, même si je ne suis pas fan de Jeanne d’Arc…
Puisque vous avez parlé d’écrire aux chaines radio et télé, y en a-t-il une en particulier, plus importante ou influente que d’autres, à qui il faudrait s’adresser en premier ? Je compte bien écrire mais je ne sais pas vraiment à qui.
le directeur des programmes de France Inter, celui de RTL, celui d’Europe 1, et éventuellement Hit-West. ça serait déja ça…
Merci, je rechercherai les adresses. J’imagine qu’un courrier manuscrit serait peut-être plus percutant qu’un mail…
P.S : qu’arrive-t-il en ce moment à votre site officiel ? Depuis longtemps je n’arrive plus à y accéder, j’essaye à peu près tous les jours et il n’y a pas de changement…
j’ai bien reçu votre message, et vous en remercie BEAUCOUP !
Vous pourriez éventuellement venir faire une soirée frst-noz à St Denis en Val, proche banlieue d’orléans, où se sont installés pas mal de bretons, qui j’en suis sûre seront contents de vous voir
je suis allée cet a-m voir une personne du comité des fêtes, qui souhaite voir avec vous les conditions pour que vous veniez en concert.
voici son adresse mail : lentre-deux@voila.fr et son numéro de tél 0238649237, il tient un bar brasserie son nom est David Giovanetti
en espérant que cela se concrétisera un jour !!!
Merci.
en fait c’est à l’organisateur de s’adresser à mon agent s’il est interessé par ma venue.
On trouve son contact sur le site. Je le reprécise:
antoine@futur-acoustic.fr
ou
valerie.mauge@futur-acoustic.fr
Kenavo,
alan
La Bretagne n’est plus « à la mode » ni la world music non plus d’ailleurs
Elle l’a été, mais la mode c’est ce qui se démode comme disait Cocteau
Faut il courir après elle ?
Pour ce qui est de la distribution musicale, hélas il y a un format musical très étroit et qui est effectivement hégémonique, on entend les mêmes choses dans les radios nationales FM françaises, les mêmes façon de chanter, les mêmes rythmes, les mêmes orchestrations, les mêmes arrangements, les mêmes textes, que de la soupe et aigre en plus !
Une seule solution pour moi : France musique et les radios locales bretonnantes sur internet (mais pas radio Armorique !)
j’ai tout fait pour que la Bretagne soit « à la mode ». Comme je l’ai dit souvent, il ne s’agit pas exactement d’une mode, car après ne ressemble pas à avant, dans notre cas.
Agir pour mettre le grand public en contact avec ma musique, donc avec une culture bretonne moderne, on en voit encore les effets positifs, et je crains qu’on n’imagine pas d’ailleurs où en serait notre pays sans qu’il y ait eu cette « mode ».
Je ne suis pas égoïste et n’imagine donc pas l’idée de se garder pour quelques privilégiés (écoutant quelques émissions de quelques radios et télés locales, France Musique, je ne m’y entends pas si souvent…) l’accès à la culture bretonne moderne. Et c’était et c’est se battre pour les Droits de l’Humain que d’en donner l’accès au plus grand nombre.
Une majeure partie de la population française est trop habituée à la « culture » que diffusent les médias nationaux. Si bien qu’aujourd’hui rares sont ceux qui prennent l’initiative de chercher de nouvelles choses par leurs propres moyens. Certains me disent « la France ne vous oppresse pas, puisque vous pouvez chanter breton et jouer votre musique ». Oui, on peut. Mais le choix des diffusions est inchangé et les artistes qui sont mis au premier plan ne sont étrangement jamais des artistes breton (à part peut-être certains dont les démarches sont plus que douteuses, je ne dirai pas de nom car vous connaissez bien un certain groupe de la fin des années 90…). Je me méfie beaucoup d’internet, et il y a de nombreuses raisons de le faire. Mais l’avantage qu’a internet sur les autres médias n’est pas négligeable. Sur le net on trouve bien sûr toute sorte de propagandes, jacobines ou autres, mais c’est aussi jusqu’à preuve du contraire le meilleur moyen de s’écarter de tout cela et de rechercher ce que l’on désir vraiment. Combien d’artistes bretons ai-je connu grâce à internet ? Enormément.
Autre fait qui ne joue pas en faveur des musiques bretonnes actuelles : la banalisation musicale, si je puis dire. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour voir la vitesse à laquelle des « artistes » (ou des « stars », comme ils préfèrent dire…) apparaissent et disparaissent. Je crois que c’était Gilles Servat qui avait un jour caractérisé la culture française de « culture kleenex » : on s’en sert et on jette. La description parfaite de l’esprit de consommation dans lequel sombre de plus en plus la population.
Et cet esprit ayant gravement déteint sur le monde musical, ce qui est original et engage plus que quelques déhanchements dans une boîte de nuit est mis à part. C’est peut-être une vision trop négative des choses, mais c’est ce que j’ai pu constater dans la France d’aujourd’hui et parmi les jeunes de mon âge.
internet, c’est très bien, sauf que: avant qu’une majorité d’internautes, déjà dans l’hexagone, ne connaisse ma musique, j’ai peur qu’il ne faille attendre un bon moment.
Quand j’ai réussi à me faire connaître d’une majorité, ou presque, d’auditeurs des grandes radios, au début des 70s, et de manière moindre dans les 90s, il n’y avait aucune mode bretonne, et l’esprit de ces radios n’était pas franchement meilleur qu’aujourd’hui. Je peux comparer et même le démontrer.
Cela veut bien dire qu’on peut parfois changer les choses, qu’il ne faut pas être défaitiste avant d’avoir essayé.
On trouve normal de manifester contre une injustice, même quand les chances d’aboutir à un résultat sont minces, déjà par principe et par dignité, ensuite parce que la défaite n’est pas certaine.
En tous cas, si quelqu’un a des idées pour une grande visibilité sur le Net, je suis preneur.
Ce que je comprends c’est que vous ne rentrez pas actuellement dans le format que recherche les programmateurs de radios, je ne crois pas que ce soit une question de racisme ni bien sûr que vos productions ne soient pas artistiquement bonnes. D’autres artistes font des scènes bourrées comme vous et ne passent jamais dans ces radios non plus.
les radios sont tenues de programmer ce qui va se vendre à priori et donc ce qui plait au plus grand nombre donc pas des musiques « communautaires », ni du jazz (vous entendez du jazz à la radio ?), mais de la soul, de la musique us, (et aussi peu de chanson française d’ailleurs ou alors standardisée us)
en 70 c’était une autre époque, il n’y avait pas internet effectivement, pas de radio FM…