Un évènement dans l’histoire, ou plutôt la préhistoire :
Des archéologues finistériens travaillent depuis 4 ans sur un site qui livre des pierres gravées de figures animales et/ou géométriques datées de l’Azilien, disons période de liaison entre paléo et néolithique, soit 14 000 av JC.
Ces plaques de schiste sont les premières représentations artistiques en Armorique.
Article de O-F : http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/pres-de-brest-une-decouvert…
Ar Men y consacre plusieurs pages de son dernier numéro avec de très belles photos.
Beaucoup de choses évoluent ces dernières années en Bretagne, beaucoup de connaissances à remettre en place. Les travaux pluridisciplinaires autour de l’histoire n’y sont pas pour rien, il va falloir oublier ou au moins relativiser nos Borderies et Cie. Affaire à suivre, car études et publications en cours.
Yann-Bêr
Y’a, evel just. On pourrait considérer qu’il puisse y avoir le même effort à faire pour dépasser le Roman national breton que pour ce qui concerne le Roman national français.
Mi clin d’œil-mi sérieux, je peux considérer qu’avoir étudié simultanément les deux romans nationaux aux intérêts antagonistes nous a forcément apporté une plus grande objectivité.
Dans le cas breton, j’ai le plaisir de constater que les notions fondamentales que sont l’existence indiscutable d’un peuple breton, d’une langue spécifique, ayant connu l’autonomie et l’indépendance, ayant constitué une communauté de peuples avec les autres pays celtiques et préceltiques depuis des millénaires, aucune découverte des dernières décennies le mettent en cause, et au contraire le clarifie. C’est une satisfaction que ne peuvent savourer les tenants du pendant français, qui ne peuvent vivre zen dans ce mélange de dénis et de complexes.
Entièrement d’accord avec toi, entre une Histoire véridique mais avec quelques imprécisions et une autre falsifiée, il n’y a pas photo.
J’espère employer les bons mots pour l’Histoire bretonne. C’est sur ces imprécisions que les choses avancent. D’abord sur les peuples pré-celtiques, puis la liaison entre eux et les peuples celtiques puis enfin l’émigration du haut Moyen-Age.
De plus, nous avons la chance d’avoir des chercheurs qui communiquent rapidement leurs résultats pour informer de l’évolution des connaissances.
Yann-Bêr
Pour compléter le lien de Yann-Bêr :
http://www.lepoint.fr/science/bretagne-decouverte-d-un-tresor-archeologique…