CONCERT de GOURIN
Demain dimanche 5 septembre, dans le magnifique parc de Tronjoly, à Gourin – Menez Du- se déroule la deuxième journée du concours des sonneurs en couple. Ce grand moment fort de la musique vivante de Bretagne accueille cette année Alan et sa formation à 17 h... Nous n’allons pas bouder ce double plaisir! En effet ce redoublement de symbole est trop rare pour le rater.
Ce concours travaille en profondeur la matière infinie de la musique populaire bretonne, Alan s’y est confronté, nourri, et en retour il a contribué à des évolutions majeures du genre. Alors cette rencontre riche en émotions, dans ce Pays de Gourin, berceau qui a vu tant de ses « enfants » le quitter par la nécessité de la survie, qui a été aussi un espace de vie et d’enracinement culturel essentiel dans l’oeuvre d’Alan, ne se rate pas quand on a la chance de pouvoir y être… sous le soleil !
Chans vad, Alan.
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De mat an holl, de mat Alan,
La journée du 5 septembre 2010, finale du championnat national des sonneurs par couple à Gourin, restera gravée dans l’ Histoire déjà longue de ce rendez vous d’une musique vivante avec ses publics, dans ce lieu désormais mythique qu’est la parc de Tronjoly.
Du côté du Championnat, j’ai entendu des interprétations de couples en « Braz » ( duo bombarde – Cornemuse écossaise ) qui touchent à la grâce, technique et émotionnelle. Et puis il y a le merveilleux cadeau que les organisateurs ont offert à ce public passionné et fidèle : le Concert de Alan Stivell-Cochevelou, comme se plaisait à le prononcer la personne qui a présenté le spectacle d’Alan- de la manière dont on aimerait plus souvent que la musique d’Alan soit introduite: dans ses écrins historiques et, culturels. Eh oui! On imagine l’émotion et la force réciproque qui naissent d’une telle rencontre entre l’âme profonde de ce championnat, qui dit en un week- end les binojenn de nos réflexions autant que les routes de lumières d’aujourd’hui, et l’enfant prodig(u)e du Pays, qui a lui même triomphé trois fois à ces concours en duo avec Youenn Sicard : Alan Cochevelou, Alan Stivell donc.
Rendez vous de l’Histoire en marche et rendez vous de l’émotion: le concert de Alan était emballé d’avance, du moins symboliquement, et le décor était au niveau du rendez vous: un théâtre de verdure éclaboussé d’une douce chaleur d’été finissant: que la fête commence !
Après un mot d’introduction d’une membre responsable de l’organisation, écrit en Breton, avec sa traduction en français, mot d’une haute tenue sur le parcours hors du commun de l’invité du Jour, qui a et fait tant pour que le flamme de la nation bretonne ne s’éteigne au fronton des nations du monde, Alan rentre en scène et… descend dans le public micro à la main pour lui même « populariser » les énergies qui le motivent après nous avoir dit que le concert annoncé en général à 17 h, a été annoncé aussi pour d’autres à 17 h30. Il nous parle alors avec conviction des contours musicologiques qui touchent à notre sensibilité imaginaire et intellectuelle et qui font que la musique celtique est une réalité » Ni vraiment binaire, ni vraiment ternaire l’ âme de la musique celtique est là au service d’une formidable liberté de jeu » nous dit en substance Alan. ( Il le dit bien mieux que moi, naturellement, mais je reprends à ma façon la dynamique qu’ il nous a livrée !) Puis vient un mot sur l’actualité de l’ignoble rejet des ROMS par l’actuel gouvernement de la France, pratiques aux antipodes des valeurs d’ouverture aux autres qui fondent cette vision du monde qu’Alan promeut, et dont il souhaite qu’elle soit une valeur essentielle de la nation Bretonne en devenir, le public approuve, les applaudissement crépitent. Plus loin il nous entraîne avec une pointe de gravité vers les sentiers de la nécessité politique de réunir la Bretagne dans ses aires historiques et clame un état d’urgence à l’adresse des politiques, mais nous le prenons pour nous aussi, si la musique c’est la fête elle est reliée à une dynamique politique qui la rend possible, ou impossible. Message reçu ! Puis vient un moment exceptionnel ce cette après midi, offert au public, qui n’en croit pas ses yeux et ses oreilles, dans la suite de ses mots sur la musique et la Bretagne qu’il conçoit, Alan nous gratifie à capella du chant – manifeste qu’est Reflet. La brise d »été emporte ce chant par delà les frondaisons du parc, le public est, entre incrédulité et extase, face à une interprétation bouleversante de puissance et de vérité. Marig Ar Pollanton, une ode à l’amour, autre pointe avancée des préoccupations de l’artiste sert de trait d’union entre ce quart d’heure d’une force émotionnelle et politique rares et le propre du concert qui va suivre. La fête continue! Vous le pressentez le concert, le dernier en cette forme de la tournée EMERALD, démarre sous des auspices de sentiments entremêlés, de générosité, d’amour et de combat politique.
Le concert ? pour toutes les raisons citées plus haut, dans une ambiance artistique et technique relâchée, Alan et sa formation, dans le programme type de la tournée ont donné le meilleur. Le serpent ondulant des an dro et autres gavotte ont fait monter d’un cran la température de la cuvette. Le soir peut tomber, et le résultat attendu des concours également, Gourin vient de vivre une formidable rencontre, où les pointes inévitables de nostalgies nourrissent des horizons renouvelés.
Merci à tous, aux organisateurs, à Alan et sa formation.
Trugarez vraz!
Trugarez vras dit Avel !
J’avais parlé de Lorient 2010 comme un de mes meilleurs millésimes, mais ce concert est très concurrencé par le cru Gourin 2010. Je le dis en gardant bien conscience, heureusement, que je pourrai toujours (et jusqu’à la fin) m’améliorer, de même que les musiciens et la technique. Mais sûrement pas de honte à avoir à côté d’autres spectacles de musique amplifiée, français, bretons ou anglo-saxons.
J’en reparlerai dans le Blog.
Pour le moment, concernant Gourin, la presse a été positive, mais je dois reconnaître que j’aurais préféré votre plume à celle des journalistes du Télégramme et de Ouest-France.
Bonjour Alan,
J’ai assisté dimanche à ton dernier concert de l’année à Gourin. Que dire sinon que tu nous a offert 2 heures de pur bonheur. J’avais beaucoup aimé le concert de Dax mais celui-ci était encore mieux. Etait-ce le décor champêtre, un public coloré et chaleureux, une athmosphère douce baignée de soleil? Sûrement un peu de tout cela mais aussi et surtout le niveau de ta prestation et celle de tes musiciens, toujours aussi excellents. Ma petite cousine de la région de Béziers qui m’accompagnait et qui te voyait sur scène pour la première fois n’en est toujours pas revenue. Beaucoup d’émotion aussi juste avant le concert quand tu t’es adressé au public, évoquant ton berceau familial ou encore ta main tendue vers les Roms puis « Reflets » chanté à capella. Voilà encre une journée qui restera gravée en moi à tout jamais. Encore merci pour tout Alan et bonne chance pour tes projets à venir et vivement les concerts 2011!
Qu’importe le lieu…nos coeurs vibrent et s’enivrent de votre présence, votre voix.
A trés bientôt
Karine
Je ne peux que confirmer les propos tenus avant ! j’aurais loupé Lorient pas Gourin !!! quel plaisir !
Merci pour tout Alan une fois de plus…les photos arrivent…
Pierre
Vraiment Merci Alan de ta prestation dimanche ; j’ai reconnu un air de mon enfance « Berce ma barque », j’avais les larmes aux yeux. Ensuite, il y a eu les airs de mon adolescence des années 1970/1980 et j’étais aux anges ! J’étais assise sur la pelouse, et devant moi, il y avait Claude Besson ! J’ai dansé les an-dro, illuminée par le bonheur. J’aurai aimé que cela ne finisse pas. Ensuite, pour terminer, le boeuf avec la famille Sicard, et le final du Bro Goz Ma Zadou. Vraiment, je ne sais pas si tu te souviens que je t’ai fait livrer pour tes 60 ans un bouquet à ton domicile, mais tu mérites vraiment que la Bretagne te rende hommage pour le développement de la culture bretonne.
Une « Groupie du Harpiste »
Gwenn, je me souviens d’avoir reçu des fleurs de quelqu’un que je ne connaissais pas et j’ai peur de pas avoir remercié. Merci à vous.
Je suis si heureux que ma musique puisse vous plaire.
Et merci encore aux autres intervenants.
A galon,
alan
Bonsoir Alan, Nous sommes venus vous voir le 12 Juillet à Landerneau puis le 21 Juillet à Frehel avec notre fille Luna de 7 ans. Nous nous sommes salués les deux soirs et après avoir échangé quelques mots, vous nous avez dédicacé votre nouvel album Emerald et un drapeau breton.
Nous vous remercions de votre disponibilité lors de ces deux échanges et nous nous permettons de vous adresser ce bonjour du sud de Toulouse où nous attendons avec impatience un prochain concert 2011 (peut-être celui d’Aix en Provence…. pour commencer) . De toute façon, nous comptons bien retourner passer d’autres vacances bretonnes ( cela fait déjà trois étés que nous passons nos vacances en côtes d’Armor ) et sans doute vous écouter et vous rencontrer à nouveau.
Encore merci et félicitations pour votre nouvel album qui tourne en boucle dans la voiture.
Même Luna se met à chanter (phonétiquement) breton, surtout avec la chorale de Mac Crimon…. Nous n’avons pu assister à votre dernier concert 2010….. vivement 2011 !!
A bientôt peut-être.
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Nous adhérons complètement à tous ces commentaires car nous avons également beaucoup apprécié ce concert. De nombreuses photos et clips sont visibles sur notre site. Rendez-vous dans les « Actualités Emerald »…