Charte européenne des langues regionales
Je pense q c sont plus que des coïncidences et des racines indoeuropeennes. Ces mots prononcés pareils peuvent effectivement suggérer le maintien d un substrat celtique. Il est vrai qu’ on retrouve celui-ci dans toutes les langues européennes . Un peu light dans les officielles, nettement plus marque dans les langues populaires, exemples du Platt comme du tchèque de Bohème. Un jour les crimes contre les langues, c est à dire contre la pensée, seront passibles de prison.
J ajoute que le mot CAR est un emprunt de beaucoup de langues au Celtique.
article eric conan dans marianne papier du 23-29 mars (extrait) et plus complet sur le site de marianne
a la lecture de l’article , je suis vraiment écoeurée surtout le dernier paragraphe
je me demande si Alan n’a pas raison quant il parle de prison !! (voir plus haut)
pourquoi tant de haine !!!
comment font l’espagne, l’allemagne ….avec leurs langues régionales !!!!
francine
« c’est un nouveau reniement présidentiel dont il a curieusement peu été question : le président vient de renoncer à l’un de ses « 60 engagements pour la France » de la campagne présidentielle, le numéro 56 : « Je ferai ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ». Ce recul fait pourtant partie de ceux dont il faut se réjouir, sans qu’il soit possible de vraiment féliciter le gouvernement d’un sursaut assumé de lucidité puisqu’il prend prétexte d’un avis du Conseil d’Etat qui ne l’obligeait en rien à renoncer à cet engagement.
Le gouvernement n’a trouvé que ce prétexte pour éviter d’avouer que cette promesse de ratifier la Charte, faite depuis longtemps par le PS pour cajoler quelques clientèles micronationalistes, n’est pas cohérente avec le système républicain français et couterait en outre beaucoup d’argent, ce qui n’est pas le moment. Avant même la Charte, une proposition de loi socialiste de 1984 demandait déjà que l’État garantisse l’usage des langues régionales dans tous les actes de la vie publique : justice, police, PTT, en proposant de financer le coût énorme de ce multilinguisme par une taxe spéciale sur les contrats d’assurance… En 1999, le gouvernement de Lionel Jospin, après avoir signé la Charte européenne, s’était heurté à l’opposition du Conseil constitutionnel qui estimait qu’elle n’était pas conforme à la Constitution « en ce qu’elle confère des droits spécifiques à des groupes de locuteurs de langues régionales ou minoritaires, à l’intérieur de territoires dans lesquels ces langues sont pratiquées » et qu’elle méconnaissait l’article 2 de la Loi fondamentale, selon lequel « la langue de la République est le français ».
Nicolas Sarkozy, qui flattait les mêmes revendications, les avait aussi déçues en se gardant bien de ratifier la Charte, se contentant, lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, d’introduire dans la Constitution l’article 75-1 disposant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France », ce qui fait joli, mais n’engage à rien de concret.
Car le principal objectif — très concret — de ces revendications minoritaires est de faire reconnaître constitutionnellement que les particuliers peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec les institutions, les services et les administrations, d’un droit à l’usage d’une autre langue que le français. Ce que permettrait la ratification de la Charte européenne qui oblige l’État signataire « à reconnaître un droit à pratiquer une langue autre que le français non seulement dans la vie privée, mais également dans la vie publique ». Procès, mariages, permis de conduire et de construire, déclaration d’impôts, dossier de chômage, etc. : tous les actes et démarches de la vie publique devraient alors pouvoir se faire dans la langue de son choix. Ce qui veut dire que l’administration soit en mesure d’y répondre en se « bilinguisant », des formulaires aux guichets.
L’enjeu véritable n’est en réalité pas tant de sauver ou de défendre la dignité de langues régionales — qui, pour beaucoup, sont des dialectes locaux unifiés ou recréés artificiellement et guère plus parlés — que de garantir nombre d’emplois publics à leurs rares locuteurs et ainsi de créer pour nombre d’enragés anti-français des rentes de fonctionnaires payés par l’État jacobin… Le gouvernement Ayrault, pourtant à la recherche de créations d’emplois, a visiblement estimé que ceux-là ne seraient guère productifs et que leur coût financier n’était pas opportun en ces temps de rigueur… »
Quel sera l’intérêt de maintenir le français comme langue officielle en France dans 100 ou 150 ans, puisque l’anglais sera la langue officielle de l’Europe ? Le français sera devenu lui aussi un dialecte inutile, et que le maintenir artificiellement coûtera probablement trop cher !!!! Il serait bon que les « tueurs de langues » se projettent un peu dans le futur, certes hypothétique pour l’instant, mais assez probable.
bonjour
j’ai déjà mis l’article d’Eric Conan (sur la non ratification des langues régionales ) paru dans Marianne (dans le fil juste au dessus)
depuis le débat continue chez les lecteurs et dans le marianne du 27 avril au 3 mai 2013 , un nouvel article que j’ai scanné car il apporte quelques arguments
intéressants et aussi pour l’illustration , « la liberté guidant le peuple » avec une coiffe bigoudene !!
n’hésitez pas à cliquer dessus pour agrandir l’image
francine
Ya , je connais !
Gwell
Je crois me souvenir que ce sacré Conan a déjà fait parler de lui. Pas besoin d’être un grand psychanalyste pour imaginer les problèmes qui se passent dans cette tête d’origine bretonne. Bloqué dans ses ignorances crasses.
effectivement ………….
Corse : « Il n’y a qu’une langue de la République, c’est le français », selon Valls
Nouvelle visite dans l’île pour le ministre de l’intérieur, Manuel Valls. Dans une interview parue dans Corse-Matin lundi 3 mai, Manuel Valls se dit défavorable au statut de « coofficialité » de la langue corse, votée par l’assemblée de l’île de Beauté en mai.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/03/corse-il-n-y-a-qu-une-lang…
ce n’est pas prêt de changer !!
Francine
Et en plus il est maso. Puisqu il esr cense souhaiter aussi la mort de lq langue de ses racines: le Catalan. Et dire que j avais evoque un jour avec lui en direct sa langue…
Maso? Non pas vraiment, il est ambitieux, du côté moche de l’ambition, celle qui fait marcher sur des têtes.
C’est suffisant pour piétiner à la fois ses propres racines et celles des autres.
autrement dit : un arriviste comme la plus part de ceux qui nous gouvernent
par rapport à Valls, en Espagne le catalan , le basque (et peut-etre d’autres langues ) sont co-officiels avec l’espagnol dans les régions ou ces langues sont parlées !!
en france , il semblerait que la constitution n’autorise pas la coofficialité!!!l faire évoluer la constitution ?
De ce cote la Constitution se permet de detruire des pans entiers du patrimoine et de la pensee du Monde. Ils se prennent pour dieu.
« Ils se prennent pour dieu. »
Bah c’est franchement raté, hein, au départ, dieu nous a pondu une création bien équilibrée et pas moche… dès qu’il a lâché l’affaire, paff, les ennuis ont commencé.
Scusez, pardon, je confonds avec le fil pas sérieux.