Au nom de la Loi

 

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(@import)
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ça t’étonne ?
club des Alanbluffés,? heu….
là ce n’est pas le contenu qui m’a bluffé mais là façon très simple et en trois mots qu’il a pu le dire ….
un pro quoi !
Frantz

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Posté : 24/10/2013 8:45 pm

(@import)
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Huhu, non je ne suis pas étonnée, juste contente.
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, de fait, Alan énonce clairement 🙂

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Posté : 24/10/2013 9:31 pm

(@import)
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                           Vous avez raison, Francine, Alan ne parle pas de frontière dans son introduction au Bro Goz chanté à l’Olympia, autant pour moi, et je m’ en excuse.  Mais je ne perds tout de même pas de vue que la question de la frontière, qui est celle de la limite entre deux entités que l’on veut distinguer, sans forcément les séparer, est un thème présent dans le combat culturel et politique que mène la Bretagne. Je suis tout à fait d’accord avec vous pour la clarté et la prise de responsabilité que représentent les propos de Alan au sujet de l’hymne Breton :  que je traduis pour moi  »  Le Bro Goz ?  : un moment provisoire dans une évolution politique qui mène la Bretagne vers une autonomie dans laquelle elle n’aura plus besoin de cette distinction pour exister  »  Par idéal,  ( et dans le prolongement de la position de Alan ? )  je pense aussi qu’il en va de même du Gwen Ha du. Et, pour ce qui est proprement de la frontière, en tant que ligne de partage et de séparation, si je l’ai abusivement amalgamée à la déclaration de Alan à propos du Bro Goz, c’est que Alan nous en a déjà parlé dans la Chanson   » Renter en Bretagne  «   …  » Nombre de contrées j´ai connues sur notre Terre, sur la Terre .J´ai appris à aimer l´univers, haïr les frontières...  » haine que je partage aussi. Pour autant, comme pour l’hymne, comme pour le drapeau, pour qu’une Bretagne Politique existe, il est sans doute utile de la concevoir, au moins un moment, dans des limites administratives et politiques, appelées elles aussi à s’estomper quand la nation bretonne sera assez forte pour se  passer de ces frontières... 


             Je fais un pas de côté par rapport au thème initial, je m’en excuse, mais je devais à tous cette explication et à Alan en particulier.



Kenavo.









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Posté : 24/10/2013 11:16 pm

(@import)
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merci Avel comme ça c’est plus clair, peut être pourrait on utiliser un autre mot que frontière , par exemple limite

vivant le long de la frontière (allemande), je suis bien contente maintenant de voir cette frontière s’estomper au moins virtuellement (grâce à l’europe) et je vous assure que cela change un peu la perception ….Pour la Bretagne bien sur, le sujet est différent…

Francine

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Posté : 24/10/2013 11:39 pm

(@import)
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…… je propose  ci après un lien vers un entrevue de Régis Debray au JDD, en 2010, à propos de son livre   » Eloge des Frontières « , c’est un point de vue qui s’exprime ( et pas seulement une opinion ) qui permet je crois d’aller plus loin dans la réflexion et dans l’action car une fois exprimé tout notre rejet des politiques racistes il nous reste à affronter le réel du monde qui rudoie nos idéaux…  
              Quand la Loi va contre le Droit ( une des lectures possibles de l’ affaire Léonarda ? ) faire le détour par la question de la frontière permet peut être d’éclairer la réflexion et donc l’action ? Enfin c’est ce que je crois….. 

http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/Regis-Debray-La-frontiere-c-es…

Bon Week end.

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Posté : 25/10/2013 12:15 pm

(@import)
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Merci pour le lien, Avel, bien intéressant.
La frontière comme ‘contenant’ (sorry, psycho, sors de ce corps) qui permet de ne pas se sentir partout en terrain conquis (pensée magique: tout est chez moi, tout est à moi) , et de se poser dans une appartenance de groupe, c’est tout à fait compréhensible.
Là où ça coince c’est lorsque les frontières servent à un rejet, un mépris, une domination: il ne faut pas se leurrer, l’humain est ainsi fait que la peur est le plus efficient de ses moteurs, oui après l’amour même (puisque souvent l’amour est constitué d’une peur de perdre l’objet dudit).
Partant de là, il faudrait donc non pas abolir toute frontière mais bien changer sinon la nature (tracer une limite) mais sa fonction (tracer une limite d’appartenance groupale en termes de respect de l’autre permettant des échanges et de l’entraide etc)
Je fais court *blink* mais vous voyez l’idée?
Un peu utopiste (ha, tiens donc…)

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Posté : 27/10/2013 11:38 am


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