LA CELTIE / CELTICA/ KELTIA
FIRST OBSERVATIONS
LA CELTIE, UNE RÉALITÉ CONCRÈTE
La Celtie n’est ni plus ni moins un mythe que la France.
La Celtie et la France : la Bretagne a un pied dans chacune de ces entités
Il y a une façon restreinte de considérer les pays celtes:
– pour la Ligue celtique (pas la sportive…) et le Congrès celtique international, sont considérés comme Celtes les pays où des gens (même s’ils sont minoritaires) parlent une langue celtique.
Une façon plus large et ouverte:
– pour les festivals de musique comme celui de Lorient ou celui de Glasgow, s’ajoutent deux autres pays se revendiquant ainsi: Galice et Asturies.
Je considère que la première est plus objective. Mais on peut admettre une revendication d’appartenance plus light. Après tout, la Galice peut autant se prévaloir celte que le Pays Gallo en Bretagne. On peut aussi dire qu’il s’agit de zones d’influence. On n’a pas à rejeter ce désir-là, comme on n’aurait pas (à un degré encore plus light) à rejeter les occidentaux, quels qu’ils soient, qui seraient sensibles à ces racines, commune au Monde occidental, au même titre que les racines gréco-latine. judéo-chrétienne, germanique (peut-être slaves).
En tous cas, il y a un nom, au moins pour le noyau dur de cette communauté: Celtie (breton: Keltia, anglais: Celtica). Vous ne trouverez pas ceci dans les dictionnaires français ou anglais. Ce serait contraire aux interêts égoïstes de ces communautés.
LE TERME « CELTIQUE » (je reprends ici ce qu’on peut trouver dans « Eléments basiques »
Beaucoup de gens sérieux mettent en question l’utilisation de ce mot, rappelant que les peuples se disant celtes ont peu de liens génétiques avec les Celtes d’Europe centrale.
Mais personne n’a jamais pu contester sérieusement la réalité de la communauté des peuples du Nord-Est atlantique, sur les plans culturels, modes de vie, et même génétique -d’après les dernières recherches, même si c’est d’un interet secondaire-. Or personne n’a d’autre mot à sa disposition que « Celtique » pour nommer cette communauté. Il est bizarre qu’ils se posent la question d’un relatif détournement du mot, dans ce cas précis, mais ne trouvent aucun problème d’utiliser tous les jours le terme « britannique »qui, à l’origine, ramène aux peuples de culture brittonne (bretons, gallois) et donc sûrement pas anglais, et le terme « français » qui rattache imparablement à une origine et une culture strictement germanique (on pourrait en ajouter d’autres comme Russe qui signifie au départ Scandinave) !
La même bizarrerie se trouve chez des personnes, sûrement bien intentionnées, qui vont dire « nous les latins, nous, nation latine… », sans aucun problème, et il y a même des bretons parmi ces personnes…
LA MALADIE DES GUILLEMETS
Depuis une dizaine d’années, on voit fleurir un maximum de guillemets autours d’un mot qui m’est cher: celtique. Ceci en Anglais comme en Français. Que ce soit Musique celtique, harpe celtique, etc.
C’est évidemment très choquant car, en effet, l’argument donné pourrait tout aussi bien s’appliquer à « Britannique », « Français », ou « Russe ».
Là aussi on peut considérer que ces noms s’appliquaient à l’origine à des peuples différents de ceux-ci.
« Britannique » ne pouvait normalement pas s’appliquer à Anglais, « Français » fait réference aux cultures germaniques, et « Russe » aux Suédois. Et dans tous ces cas, le rapport entre l’acceptation d’origine et l’acceptation actuelle est bien plus distendu que dans le cas des Celtes.
Bizarrement, on ne voit jamais ceux-là avec guillemets…
Je crois que ce mot dérange, comme dérange la celtitude, trop mal étudiée, trop mal abordée.
Just an observation about the fact that often Celts and Celtic are put between « », when « British », « French », « Russian » don’t suffer that punishment, when the same reasons, and more , can be applied to them.
Celts are disturbing the « cosy intellectuals ».