SOCIETE / SOCIETY / BUHEZ SOKIAL
1/ DROITE ET GAUCHE
(peut-être un début de réponse à l’un de mes interlocuteurs)
La politique amène à des stratégies complexes ; elles font presque toujours oublier l’essentiel : quels sont les meilleurs rapports souhaitables entre les humains ?
Par exemple, on entend souvent que les notions de gauche et de droite sont nées à la Révolution française.
Pour moi, la véritable origine des notions de gauche et de droite remonte à la première tribu humaine : est-ce qu’on considère l’autre, a priori, comme son égal ou le contraire? Est-ce qu’on est généreux ou égoïste ?
Ces éléments de base ont séparé, dès l’origine, les premiers de ceux qui veulent s’arroger des privilèges, utilisant, pour cela, différentes formes de brutalité (ressemblant à la vie animale), trouvant les arguments les plus divers pour légitimer, à leurs yeux, leur emprise.
Et, effectivement, est-il nécessaire de faire de longs discours, quand quelques mots résument un idéal ? Bien sûr, seuls des saints peuvent l’atteindre ; mais il me paraît évident qu’on vit mieux si on essaye d’aller dans cette direction.
J’ai parlé de saints. Effectivement, cette vision des rapports humains s’est retrouvée chez des personnages très religieux (que certains situeraient trop vite à droite) ; quelquefois même chez des gens se disant de droite, comme dans une partie (heureusement) des militants se déclarant de gauche (car on sait comment certains ont pu, parfois, oublier le sens premier de leur combat).
Enfant, j’ai eu une éducation catholique ; puis, à l’âge de réfléchir, je me suis rapidement situé, par la sensibilité et les idées, dans un christianisme social, qu’on peut appeler christianisme de gauche, avant d’abandonner le christianisme, tout en respectant ceux qui le restent.
Je me situe à gauche, ou plutôt dans « ce que j’appelle la gauche » ; c’est d’abord une quête intérieure, sachant comme il est difficile ou impossible de se montrer soi-même, à tous les instants, à la hauteur de ces idéaux, basés sur la générosité et le respect de l’autre.
2/ POLITIQUE EN BRETAGNE
Quelqu’un me demande si je me sens proche, par ex. ,de l’UDB.
Je n’ai jamais adhéré à aucun parti. Je pense que, si je peux avoir un rôle, ce n’est pas à l’intérieur d’un parti politique. Mais ceci est un cas particulier : le mien. Cela ne m’empêche pas d’aider, chaque fois que je le peux, les gens dont j’estime l’action.
C’est souvent le cas pour l’Union Démocratique Bretonne (avec parfois des divergences, normal).
Mais je soutiens (quand c’est possible) tous les gens et les causes que je trouve justes :
– les causes humanitaires, bien sûr,
– l’écologie, évidemment,
– la langue et la culture bretonne, et donc, toutes les langues et toutes les cultures, avec elles le peuple breton et
tous les peuples (qui ont tous les mêmes droits), forcément,
– la justice sociale et l’égalité, toujours et encore.
Ces quatre centres d’intérêt, que j’ai du mal à séparer, sont les miens depuis près de 50 ans.
Heureusement, la vie n’est pas faite que de combats et de passifs ; il y a aussi la poésie toute simple d’un instant, d’un paysage, les regards au-delà du regard, au-delà du monde visible, et l’ondulation vibratoire de sons qui procurent bien-être, celle des plus belles harpes, par exemple.
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