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 alan

(@alan)
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HARPE CELTIQUE (OU NON) / CELTIC (OR NOT) HARP / TELENN GELTIEK (PE NANN)

1/ « PICKING » ON HARP

La guitare folk américaine a inventé un style, il y a maintenant longtemps, pour jouer en superposition rythmique, un rythme ternaire sur un rythme binaire.

Quand j’ai commencé à chanter (il y a…40 ans), j’ai voulu l’adapter sur la harpe celte-bardique, en premier pour Marig ar Pollanton.

Ce qui n’est pas évident à la guitare (la main droite doit jouer deux rythmes à la fois), ça l’est un peu plus à la harpe, puisque la main droite (en principe) joue la partie ternaire, la main gauche (toujours en principe) la partie binaire. On peut l’écrire en mettant 1 triolet de croches (droite), pour 4 double croches (gauche).

J’ai commencé à le faire au Centre Américain Bd Raspail à Paris, en notant ce que jouait Don Burke, un Canadien chantant avec le groupe « les troubadours ».

Peu de temps après, j’ai vu arriver Lamine Conté, un Sénégalais qui chantait Léopold C.Senghor en s’accompagnant à la kora.

Et, surprise, il jouait à la kora comme je jouais à la harpe (ou presque, car il jouait à la main gauche des groupes de deux double croches en octave, ce qui n’est pas très différent).

En voulant imiter la guitare folk, j’étais revenu (sans le savoir) à l’origine africaine de la superposition rythmique américaine.

Un conseil.

Il est important d’accentuer suffisamment et de bien placer « au fond du temps » la 3ème double croche (main gauche), sinon, la superposition rythmique perd son impact, se ramollit, ne swingue plus.

Au début, on doit réfléchir à ce qu’on fait, ce n’est pas un réflexe au départ, ça le devient assez vite. Alors on acquiert une indépendance des mains, et une grande liberté dans le jeu et l’impro. La main gauche garde bien le tempo, peut jouer avec les notes quand même, en occultant certaines ou pas ; la droite peut jouer pile le triolet, mais peu se balader, y revenir, occulter certaines notes, ça devient facilement très libre.

C’est une bonne école, car elle permet à la main droite comme à la voix de se balader aussi librement que la musique celtique (si on s’y réfère) pousse à le faire.

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May 19, 2006

FOR THE ENGLISH SPEAKERS / ‘VIT AR VREZHONEGERIEN

Digarezit ‘c’hanon ma m eus ket skrivet ar pennadoù-man e Brezhoneg, respont ‘rin en hor yezh ma peus c’hoant.

I am sorry to have not translated these articles into English; if I see that English speakers have an interest in subjects like this, I will do, or answer you (as soon as I can).

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May 18, 2006

JE ME TROMPE PEUT-ÊTRE

je me trompe peut-être, mais à la place de beaucoup de gens qui vont sur mon sîte ou qui lisent des textes me concernant, je trouverais qu’il n’est pas très modeste d’accepter qu’on dise à ce point de moi:
« il est le premier à avoir…il a ouvert…, il a lancé…., etc; bien sûr, j’admettrais peut-être que la promo c’est la promo, mais ça m’énerverait peut-être un peu.

Je me suis passionné pour la musique celtique, j’ai voulu la faire connaître, j’ai voulu composer, arranger, écrire des textes que des gens ont aimé, d’autres pas. Il y a tellement longtemps que je travaille que j’ai eu le temps de voir plusieurs rêves aboutir en partie; j’ai peut-être réussi certaines choses; personnellement, j’y vois toujours des défauts, ne serait-ce que par le temps qui manque toujours; il y a aussi plein de choses que j’aurais dû pouvoir mieux faire.
Pour moi l’objectivité est de n’occulter ni ce qui a été réussi, ni ce qui a été raté.

En fait, je suis interessé par les critiques qui me disent « il y a ça que j’aime vraiment pas, c’est pas mon goût », ou bien « je ne comprends pas cette démarche-là, ou « il aurait pu faire davantage ceci ou cela ». Ce sont des critiques positives qui m’aident dans mon travail, qui peuvent me faire mieux ressentir les gens qui m’écoutent ou me lisent; parfois ça m’influence; d’autres fois, tout s’équilibre (par ex. les uns trouvent que c’est pas assez traditionnel, d’autres que ça n’est pas assez moderne).

Je vais aborder aussi mes idées politiques et philo.
Je ne voudrais surtout pas profiter de ma notoriété ou de ma musique, à laquelle des gens sont sensibles, pour les pousser à adhérer à mes idées ; elles en valent probablement d’autres; mais le but est qu’on me connaisse mieux, et ce que je dirai sera peut-être bon à ajouter au dossier de chacun pour se faire ses propres opinions.

J’aurai sûrement l’occasion, par la suite, de parler des gens grâce à qui j’ai pu faire mon travail ; on leur doit justice.

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LA MUSIQUE CELTIQUE

Je défends la musique celtique depuis mon enfance.
Il y a heureusement un certain nombre de gens qui ressentent la musique celtique à travers mon interprétation ou mes créations ou celles d’autres musiciens. Ceux qui ne ressentent rien disent que c’est une illusion. Mais en plus ils ont « un point de vue » sur quelque chose qu’ils n’ont pas étudié. Ils pensent avoir plus « raison » que ceux qui l’ont fait ( …).
J’ai conscience de ne pas toujours savoir bien expliquer.

Le premier sens de « musique celtique » est tout bêtement la musique jouée dans les pays celtes sans critère musicologique, comme on peut dire « musique française ».
Le deuxième sens, c’est expliquer ce qu’on ressent quand on dit « ça sonne celtique ».
Il y a un certain nombre de critères objectifs rassemblés d’une manière unique dans la musique celtique.
On ne pourrait se servir de l’un ou de l’autre de ces critères pour la définir ; c’est l’ensemble de ces critères qui est propre à la musique celtique.

7 critères principaux :
– Gammes défectives (certaines notes de la gamme diatonique-touches blanches du piano- sont évitées au moins dans une partie d’un morceau), ceci davantage que dans les musiques plus « normalement européennes »).
– Intervalles non-tempérés (chose qui s’est davantage perdue plus au centre de l’Europe).
– Une façon particulière de donner l’impression de se jouer du tempo (cf mélodie ou marche traditionnelle bretonne, interprétation du sean-nos ou chant traditionnel gaélique).
– Importance du « tuilage » (débuts et fins de phrases se croisant, faisant perdre un peu l’impression qu’il y a un début, une fin) sous différentes formes.
– Rythmes pas franchement binaires ou ternaires, basés sur des fractions plus subtiles.
– Cycles rythmiques complexes et superposés, superpositions rythmiques dans l’interprétation (pas dans la structure).
– Esthétique des timbres : plus grande mise en valeur des harmoniques (binioù, bombarde, cornemuse écossaise, harpe cordes métal).
Etc.
Eléments qu’on peut plus facilement détecter, par exemple, en Pays Fisel, une partie du Vannetais, Donegal , Connemara, Hébrides extérieures.

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LA MUSIQUE, C’EST LE SON

Pour moi, la musique, c’est le son, sa texture entrelacée de différentes ondes, avant tout.
Ensuite, les musiques que j’aime, les notes s’écoulant, font disparaître le paradoxe d’interprétations mélodiques libres comme l’air, confrontées aux rythmes et aux tempos (tempi) : par exemple, une main gauche qui rythme binaire et cadencé, la main droite, plutôt ternaire, qui se ballade entre les notes telles qu’elles sont écrites ou bien anticipées. Je crois que le « picking » est une bonne école pour ça
(cf un futur article sur le picking sur harpe).

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SOCIETE

1/ DROITE ET GAUCHE
(peut-être un début de réponse à l’un de mes interlocuteurs)
La politique amène à des stratégies complexes ; elles font presque toujours oublier l’essentiel : quels sont les meilleurs rapports souhaitables entre les humains ?
Par exemple, on entend souvent que les notions de gauche et de droite sont nées à la Révolution française.
Pour moi la véritable origine des notions de gauche et de droite remonte à la première tribu humaine : est-ce qu’on considère l’autre a priori comme son égal ou le contraire? Est-ce qu’on est généreux ou égoïste ?
Ces éléments de base ont séparé, dès l’origine, les premiers de ceux qui veulent s’arroger des privilèges, utilisant pour cela différentes formes de brutalité (ressemblant à la vie animale) trouvant les arguments les plus divers pour légitimer à leurs yeux leur emprise.
Et, effectivement, est-il nécessaire de faire de longs discours quand quelques mots résument un idéal ? Bien sûr, seuls des saints peuvent l’atteindre ; mais il me paraît évident qu’on vit mieux si on essaye d’aller dans cette direction.
J’ai parlé de saints. Effectivement, cette vision des rapports humains s’est retrouvée chez des personnages très religieux (que certains situeraient trop vite à droite) ; quelquefois même chez des gens se disant de droite, comme dans une partie (heureusement) des militants se déclarant de gauche (car on sait comment certains ont pu, parfois , oublier le sens premier de leur combat).
Enfant, j’ai eu une éducation catholique ; puis, à l’âge de réfléchir, je me suis rapidement situé, par la sensibilité et les idées, dans un christianisme social, qu’on peut appeler christianisme de gauche, avant d’abandonner le christianisme, tout en respectant ceux qui le restent.
Je me situe à gauche, ou plutôt dans « ce que j’appelle la gauche » ; c’est d’abord une quête intérieure, sachant comme il est difficile ou impossible de se montrer soi-même à tous les instants à la hauteur de ces idéaux basés sur la générosité et le respect de l’autre.

2/ POLITIQUE EN BRETAGNE
Quelqu’un me demande si je me sens proche par ex. de l’UDB.
Je n’ai jamais adhéré à aucun parti. Je pense que si je peux avoir un rôle, ce n’est pas à l’intérieur d’un parti politique. Mais ceci est un cas particulier : le mien. Cela ne m’empêche pas d’aider chaque fois que je le peux les gens dont j’estime l’action.
C’est souvent le cas pour l’Union Démocratique Bretonne (avec parfois des divergences, normal).
Mais je soutiens (quand c’est possible) tous les gens et les causes que je trouve justes :
– les causes humanitaires, bien sûr,
– l’écologie, évidemment,
– la langue et la culture bretonne, et donc, toutes les langues et toutes les cultures, avec elles le peuple breton et tous les peuples (qui ont tous les mêmes droits), forcément,
– la justice sociale et l’égalité, toujours et encore.
Ces quatre centres d’intérêt, que j’ai du mal à séparer, sont les miens depuis près de 50 ans .

Heureusement, la vie n’est pas faite que de combats et de passifs ; il y a aussi la poésie toute simple d’un instant, d’un paysage, les regards au-delà du regard, au-delà du monde visible, et l’ondulation vibratoire de sons qui procurent bien-être, celle des plus belles harpes, par exemple…

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May 11, 2006

REPONSES, RESPONTOù, ANSWERS

J’espère pouvoir vous répondre plus complètement bientôt;
I hope to answer you more completely soon;
Soñj ‘ran ho respont muioc’h ‘raok pell;
alan
• 175 Comments/Trackbacks

May 5, 2006

SUJETS EVENTUELS / POSSIBLES SUBJECTS / DA SKOUER

Conseils en harpe celtique/advices for celtic harpists/alioù d’an delennourien
-éclairages et anecdotes sur ma vie musicale/my musical life/ ma buhez a sonerezh
-thèmes sociaux, politiques, philosophiques, humains/social, politics, philosophy, human/sokial,politikerezh, preder, denel
-concernant la bretagne, la celtie/brittany, celtica/breizh, keltia
-explications sur ma musique, sur mes textes/my music, my lyrics/ma sonerezh, ma fozioù
-sur la musique celtique/celtic music/sonerezh keltiek
-sur les autres musique/other musics/sonerezhioù all
-autres/other/arall

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UP TO YOU THE FIRST SUBJECT

about what subject would you like me speaking first?

• 210

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D’HO TIBAB

diwar-benn petra kaozeal da gentañ, d’ho ali?

Citation

Posté : 31/05/2006 7:58 pm

(@gwenvael)
Membre Admin

Les anciens commentaires ne sont pas disponibles pour le moments, nous tentons de les récupérer.
Old trackbacks are off for the moment, we’re trying to bring them back.
Gwenvael

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Posté : 26/06/2006 3:13 pm

 

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