Bemdez-bemnoz un arzhour o vervel e deroù ar bloaz-man. Glav ‘ra an daeroù dalc’hmat.Un den koant ‘oa Michel Delpech. En em gavet gantañ e oan bet div pe deir wech.
En em gavet gant Michel Galabru nemet ‘tal ar skramm. Levenez n’eus roet.
Ha gant kimiad Pierre Boulez ha David Bowie, ya, arzh meur ar bed-holl e kañv.
Chaque jour, chaque nuit, un artiste meurt au début de cette année. Il pleut des larmes, décidément.
Michel Delpech, un gentil garçon. Je l’avais rencontré deux ou trois fois.
Je n’avais rencontré Michel Galabru que devant l’écran. Il donnait de la joie.
Et le départ de Pierre Boulez et de David Bowie- Robert Jones, oui, le grand art du monde entier en deuil.
Sur Pierre Boulez une anecdote:
dans un premier temps, je n’avais pas apprécié une réflexion sur Bela Bartok, déclarant que le moins bon chez celui-ci était son travail à partir du traditionnel hongrois. Or, Bela Bartok est je crois le meilleur dans la gamme ethno-classique, et cet aspect a, de plus, un intérêt qui dépasse largement la musique elle-même.
Plus tard j’ai appris que Boulez avait découvert et aimé le piobaireachd. Vous vous doutez que sa cote est nettement remontée chez moi.
j’oubliais Lemmy de Motörhead. J’ai assisté à un de leurs concerts à Brest. Et j’aimais bien.
J’aime bien Céline Dion et je compatis à sa peine.
Vous avez dit « grand écart »?…
Dans les deux cas, je peux faire abstraction de quelques aspects un peu kitch à mon goût. Ou de ne pas être vraiment sur les marges du Show-business pour la deuxième. Mais ce n’est qu’un détail quand le talent est là.