https://www.youtube.com/watch?v=MvBNBjI3SeM
Les propos de Michel Feltin-Pallas ont anticipé ceux que je comptais mettre ici.
Comme la très grande majorité des néo-bretonnants, la qualité de mon breton souffre de la comparaison avec ma langue maternelle, le français.
Avant ce constat, on doit d’abord (comme il le fait) saluer l’énorme effort que nous avons accompli pour parvenir à un niveau linguistique acceptable ou plus ou moins.
Je connais mes faiblesses et regrette beaucoup le temps qui m’est volé par des contraintes logistiques, bureautiques, que m’imposent mon métier. Je comprend tout autant celles des autres.
Le temps manquant, je suis amené à cibler tel ou tel aspect où je place le premier effort. Etant musicien, c’est surtout la musique de la langue. Pas du tout facile, quand on doit penser aussi au …contenu!
Beaucoup d’autres boostent l’effort sur d’autres aspects grammaticaux ou lexicaux. C’est bien aussi.
Mais je suis obligé de dire que mes oreilles de musicien sont choqués d’entendre aujourd’hui tant de personnes parlant facilement et avec fluidité, mais avec un accent français à couper au couteau. Et encore plus surprenant est d’entendre les mêmes personnes prononcer bien mieux l’anglais.
On a du mal à trouver suffisamment de profs, la demande est plus grande que l’offre. Mais il y aurait bien moyen d’une petite formation pour la phonétique: les voyelles et les consonnes (y comprises celles qui sont moins différentes du français), mais surtout les accentuations des mots et des phrases. Facile justement de prendre référence sur l’anglais, comme outil de mesure dans ce domaine.
KAAlon VAt deoc’h!