
CONseil CONstitutionnel
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Suite à sa décision de censurer une partie de la LOI MOLAC de sauvegarde de nos langues, il semble qu’il n’y ait qu’une réforme de la Constitution actuelle qui puisse permettre, à la loi votée par le Parlement, d’être entièrement acceptée par ce CC.
Je sais que Paul Molac va tout tenter pour faire comprendre aux députés –es et sénateurs -ices qu’ils, qu’elles doivent impérativement promouvoir cette réforme pour ne pas perdre la face.
Le point d’achoppement Immersion et Orthographe (Tilde honni, sauf quand il est sur le nom d’un ministre !) semble rendre la réforme inéluctable (logique apparente du CC).
Mais cette loi, par ailleurs, pouvait se résumer à faire appliquer, partout, les règles déjà établies en Corse à ce sujet.
Qui, de bonne foi, pouvait défendre, à travers la notion que « la loi s’applique partout dans le République », l’idée que des libertés accordées aux Corses en la matière ne pouvaient s’étendre à tous les territoires ayant une langue spécifique, sous le seul prétexte officiel que la Corse est une île !!!
Où ont-ils pu chercher la logique qu’une langue doit être entourée d’eau pour le droit de survivre (donc pas le français non plus, mais le maltais, oui) ???
Et il a été écrit et dit, par des responsables politiques, l’autre raison demi-officieuse, peu glorieuse qui est : la PEUR des réactions violentes corses…
Alors, si le Conseil Constitutionnel ne veut pas qu’on l’écrive CONseil CONstitutionnel, il ferait bien, dans l’urgence, de promouvoir une réforme constitutionnelle.
Pourquoi ConCon ?
Quelqu’un d’un peu intelligent sait très bien quand des décisions vont susciter l’inverse du but recherché.
Ils ont peur de velléités indépendantistes ? C’est ce que ce genre de claque amène beaucoup de gens à conclure : y a t il une autre solution qu’une République bretonne ?
Et dans un tout autre espace politique, combien de gens vont s’ajouter à ceux et celles qui ne pourront vraiment pas voter Macron, malgré la conséquence dramatique pour l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite : avoir une PENN (au nom d’ailleurs si peu français…) au pouvoir serait un des effets pervers de décisions comme celle-là.
BEVET BREIZH ! KAOC’H DEZHE (Vive la Bretagne, Merde à eux, merde à elles) !
Conseil constitutionnel français (suite).
Les personnes qui me préfèrent dans ma fonction de musicien-chanteur, m’excuseront de revenir sur cette affaire qui, une fois de plus, me navre aussi pour le temps qui, effectivement, serait mieux passé en musique, ou à aider d’autres causes humanitaires, voire à flâner.
La Constitution française n’est pas celle d’une république égalitaire et universaliste. Au contraire, elle marque une volonté hégémonique et suprématiste de caractère ethnique, dont le mensonge est la base.
Les droits inaliénables, internationalement reconnus, du peuple breton seront restitués, soit dans la république française, soit dans la république bretonne.
Samedi prochain 29 mai 13h30, Disadorn 29 ‘viz Mae e Gwengamp, je ne pourrai être présent à la grande Manif de Guingamp ‘Evit ar Brezhoneg bev hag ofisiel’.
Mais (à condition de respecter les gestes barrières), je souhaite qu’elle montre, une fois de plus, ce que les sondages ont maintes fois démontré: aujourd’hui, la grande majorité des Bretonnes et Bretons sont favorables au Brezhoneg (de même qu’un statut particulier pour notre pays). Seules les méthodes électorales en cours empêchent la concrétisation de nos souhaits et de nos droits.
BEVET BREIZH, BEVET AR BREZHONEG
(Vive la Bretagne, vive la langue bretonne) !