on parlait moins de lui depuis quelques années. Mais sa disparition m’attriste à nouveau. On était amis depuis le Centre américain de Paris (mid 60s). Une œuvre peu médiatisée mais de valeur, une personnalité attachante, un peu éternel ado.
Kenavo CLAUDE!
CLAUDE BESSON :
Sa disparition est une nouvelle douleur.
Très proches, depuis le Centre américain du milieu des 60s (mais son histoire me touchant indirectement depuis encore plus longtemps). On s’y était cotoyé et nous avions tous les deux un même côté éternel ado.
Mais déjà en 1972, il fit le premier arrangement connu de « Dans les prisons de Nantes » (45 tours Damdidalididam). Ce fut un grand succès radio.
Commençant à chanter, il s’intéressait aussi à la lutherie et s’est entiché du dulcimer qu’il a grandement contribué à populariser. Notamment à travers un album instrumental.
Et j’ai même joué quelques années sur une harpe qu’il avait finalisée sur les plans de mon père. D’innombrables albums et concerts, aussi beaux les uns que les autres.
Une autre proximité était une même origine gourinoise et sa chanson Kerouze montrait combien il aimait être amarré à ce « port » du Kreiz-Breizh, autant qu’être sur les routes à partager sa passion des mots et des notes, tel un nouveau Brassens, et comme Leo Ferré le besoin de toucher l’encre et le papier que le vent emporterait vers d’autres esprits libres.
Merci Claude, bon vent dans l’autre monde !
Et kenavo !