traduction d'un poème
Demat d’an holl
Voila, j’aime beaucoup écrire des poèmes, je ne l’avais pas fait depuis un moment mais je m’y suis remis aujourd’hui. Et pour marquer le coup, comme on dit, je voulais le faire « e brezhoneg »
Sauf que… je commence juste l’apprentissage, et l’exercice est encore trop compliqué pour moi. Aussi j’aimerai, si possible, que quelqu’un me traduise mon texte (très court ne vous inquiétez pas) en breton…
Le voici, pour le/la courageux/se qui pourra m’aider :
Sauras-tu le prix de l’errance
Quand tes pas iront frapper la terre
Graver sur quelque roche nue
Le lourd tribut des souvenirs.
Sauras-tu la tristesse des jours sans folie
Qui figent sous tombeau l’espérance et l’envie
Malheur à l’homme enterrant sa nature
Pour ne se faire que semeur d’artifices.
Mersi bras !
Ha priziañ a ri pouez ar c’hantreerezh
Pa skoio da dreid war an douar
Garanañ en ur roc’h bennak
Droukkinnig an eñvorennoù
Ha priziañ a ri difollentezh an devezhioù
A sonn ar spi hag ar c’hoant er bez
Mallozh d’an den o veziañ e anien
D’ober dezhañ hader gwidre
Littéralement:
Apprécieras-tu le poids de l’errance
Quand frappera tes pieds sur le sol
Rayer dans quelques roches
Tribut des souvenirs
Apprécieras-tu la « non-folie » des journées
qui raidissent l’espoir et l’envie dans la tombe
Malheur à l’homme qui enterre son instinct (nature)
A faire de lui semeur d’artifice
Une traduction littérale, vois-tu, est toujours très étrange. C’est, en effet, pour cela que je souhaitais te la soumettre afin que tu puisse me soumettre tes remarques quant au sens.
Ai-je donc bien respecté ta pensée?
A galon, Nedeleg Laouen, leun a levenez ez tiegezh.
Mersi bras !
Je vois que c’est une sacrée gymnastique de l’esprit, j’espère en être capable un jour ! Pour l’instant l’apprentissage continue et cette
traduction va m’en apprendre beaucoup.
Au niveau du sens je trouve, si ce n’est que quelques mots changent, que tout est assez bien respecté. A part peut-être « Ha priziañ a ri
difollentezh an devezhioù » (Apprécieras-tu la « non-folie » des journées), où la notion de tristesse qui était dans mon vers d’origine a
apparemment disparu (Sauras-tu la tristesse des jours sans folie). Sinon pour tout le reste je suis satisfait !
Nedeleg laouen dit-te ivez, Kenavo !
rectifications
J’ai effectivement omis l’idée de « tristesse ». bien involontaire de ma part!
Voici donc la nouvelle version:
Ha priziañ a ri pouez ar c’hantreerezh
Pa skoio da dreid war an douar
Garanañ en ur roc’h bennak
Droukkinnig an eñvorennoù
Ha priziañ a ri tristidigezh an devezhioù difollentezh
A sonn ar spi hag ar c’hoant er bez
Mallozh d’an den o veziañ e anien
D’ober dezhañ hader gwidre
Littéralement:
Apprécieras-tu le poids de l’errance
Quand frappera tes pieds sur le sol
Rayer dans quelques roches
Tribut des souvenirs
Apprécieras-tu la tristesse des journées de « non-folie »
Qui raidissent l’espoir et l’envie dans la tombe
Malheur à l’homme qui enterre son instinct (nature)
A faire de lui semeur d’artifice
Setu peurlipet an traoù ma n’eo ket peurvat…
Adessiatz !
Sauras-tu le prix de l’errance
Quand tes pas iront frapper la terre
Graver sur quelque roche nue
Le lourd tribut des souvenirs.
Sauras-tu la tristesse des jours sans folie
Qui figent sous tombeau l’espérance et l’envie
Malheur à l’homme enterrant sa nature
Pour ne se faire que semeur d’artifices.
Ha gouzoud a ouzi priz an esperañs
Pa deuio da gammedou stank skei war an douar
Kizella war roh noaz
Pouez pounner da envoriou….
Ha gouzoud a ouzi tristidigez an deveziou fur
a skorn dindan ar mein bez ar spi hag ar c’hoant
Malloz d’an den a laz e voud a-bez
Ha ne deu da veza nemed eur choaker avel…