Soudain, je remarque un petit 33 t vert avec une jolie pochette dessinée qui représente une harpe stylisée ; Un nom : Alan Cochevelou –(pas Stivell) je trouve le nom très joli. La femme du vendeur connaît cet artiste et sort d’un tiroir une chemise en carton, contenant une photo de journal un peu jaunie : on y distingue un jeune homme brun et mince debout derrière une harpe celtique. C’est un grand choc pour moi : la harpe celtique de mes contes existe et le barde aussi!
Une des plus grandes émotions de ma vie ! J’ai 15 ans et je découvre que tout ce que je ressens, tout ce qui vibre en moi est matérialisé par une voix sublime et une musique idéale. Je découvre aussi et c’est un grand choc qu’Alan Stivell et Cochevelou ne font qu’un ! L’idéal breton et celtique prends corps dans sa voix, les rêves prennent vie, c’est l’accomplissement de ma quête depuis ces cinq années… Voilà un demi-siècle de ma vie en Stivellie qui ne me rajeunit pas…