Je dirais même plus: RE ZO RE! 
OUI ,RE ZO RE mar plig !! trug’
Lokmazeh
Suis lass !
Gwll
auxiette a fait faire un sondage en pays de loire :
http://www.lejdd.fr/Politique/Les-Pays-de-la-Loire-resistent-a-la-reforme-t…
La nouvelle carte de France des régions ne satisfait qu’une minorité des habitants des Pays de la Loire. Selon un sondage Ipsos commandé par le conseil régional présidé par le socialiste Jacques Auxiette, qui sera rendu public dimanche, 44% d’entre eux sont favorables au maintien des frontières actuelles – ce qui est le projet du gouvernement. Une proportion équivalente (43%) se prononce pour une fusion avec la Bretagne, écartée par François Hollande. C’est le souhait des élus PS de la région. Les autres options (mariage avec le Centre, Poitou-Charentes…) sont très minoritaires.
Ce qui fait 57 % contre la fusion !
On peut penser que le sondage a des résultats différents selon les départements. et que vraisemblablement, en Loire-Atlantique il y a une majorité pour se rattacher à la Bretagne, ce qui donne les 44 % sur l’ensemble de la « région », ce qui n’est pas négligeabe.
Je dois dire qu’il y a des mots qui me choquent profondément dans les posts comme celui qui consiste à traiter les socialistes de salauds. Je précise que je ne suis pas adhérent à ce parti.
On oublie un peu vite une chose : même si c’est le bazard actuellement, dans ce domaine comme dans d’autres, c’est tout de même les socialistes qui ont mis la réforme sur la table. Que je sache, et malgré l »étude Balladur, rien n’a jamais été fait par la droite qui se découvre aujourd’hui régionaliste.
D’autre part, cela revient à classer une catégorie de personnes. Tous les socialistes n’ont pas la même position sur cette réforme territoriale. Nous voyons bien que la majorité régionale, qui, jusqu’a preuve du contraire est socialiste, à une position claire sur cette réforme et je ne peux pas croire que la position de Le Drian soit fondamentalement différente. Tout le monde sait que Patrick Massiot est un fidèle de JYLD et que ca n’est pas lui faire affront que de penser que les deux hommes se consultent sur ce dossier.
La position de JYLD est pour moi dictée par le réalisme. Quel est la première difficulté ? Il faut empêcher la fusion BZH – PDL. Hors, nous voyons bien aujourd’hui qu’ Auxiette and co, après avoir proné pour la fusion avec une autre région (cf le communiqué triomphant d’Auxiette une heure avant l’annonce de la carte) prêche maintenant pour la fusion. Hors, si la fusion de PDL avec Poitou-Charente, n’a pas abouti malgré les souhaits de Royal et Auxiette, c’est bien que Ayrault, qui lui veut la fusion avec la Bretagne, a encore une très forte influence auprès de Hollande. N’oublions pas non plus que Poignant est toujours conseiller spécial et Lebranchu toujours au gouvernement, en charge de la réforme, elle qui prone la fusion. Bref, il ne faut pas croire que la chose sont gagnées en ce qui concerne la fusion.
Il faut donc dans un premier temps graver dans le marbre le fait que la Bretagne reste une entité. Ensuite, il faut travailler pour que cette Bretagne mette en place les structures de gouvernance et surtout qu’elle puisse avoir des compétences et des moyens. En parrallèle et si nous avançons, je ne doute pas un instant que le 44 viendra la rejoindre.
Bien sur, j’aurai préféré que B5 aboutisse tout de suite. Mais soyons aussi pragmatiques et réalistes;
En fait il est possible que le ressentiment à l’égard des socialistes en tant que groupe, qui se manifeste c’est vrai de manière assez violente parfois, vient du fait que pendant longtemps (en tout cas c’est mon ressenti) on a vu le PS comme le seul recours face à une droite méprisante quand elle était au pouvoir. Le Drian a, a priori, été un président de région dynamique et efficace, et il était légitime de penser que sa position au gouvernement pourrait influer sur le cours des choses. Mais la déception immense que constitue le retour à la réalité, la prise de conscience de ce cancer jacobin qui ronge tout autant le PS que l’UMP, entraine évidemment une rancoeur difficilement supportable.
Pour le coup c’est vrai que je comprends difficilement la position de Le Drian : le plus urgent, lors de la débandade générale que fut cette pseudo réforme, était sans doute d’empêcher le pire, donc la fusion, et là je reste persuadé qu’il a quand même dû peser dans la balance. C’est sa tribune avec Le Foll, traitre connu, qui est troublante, car il donne l’impression de se contenter du statu-quo tout en donnant du grain à moudre aux pro-fusion. Y a-t-il eu des pressions, a-t-il cdé du terrain face à ses « collègues » jacobins, on ne peut que conjecturer. D’ailleurs cela souligne un autre grief que l’on impute assez justement au PS, et qui justifie d’autant plus cette rancoeur (bien que ce ne soit pas un trait particulier de ce parti, l’UMP doit faire pareil), c’est la prévalence des apparatchiks sur le peuple, celle des barons sur la démocratie. Avant le début du mois, j’étais persuadé que nous serions réunifiés du premier coup, parce que c’était démocratiquement LA chose à faire, parce que je ne pouvais concevoir qu’un seul futur retraité de la politique et parasite notoire du système puisse peser plus que la volonté d’un peuple – et donc, d’électeurs : le calcul politique me paraissait clair. Réunifier la Bretagne non pas par humanité, la classe politique a perdu ce trait depuis longtemps, mais par pragmatisme, pour gagner des millions d’électeurs et s’assurer de leur soutien à l’heure où le PS se retrouve menacé d’extinction. Mais non, en fin de compte, les désirs égocentriques et criminels d’une petite bande de parasites politiquement inutiles ont prévalu – ce qui en dit long non seulement sur l’éthique très discutable du PS, mais aussi sur leur manque de logique.
Cela ne justifie bien sûr pas de condamner tous les socialistes : généraliser est toujours une erreur. Mais l’injustice, au bout d’un moment, ça pèse, et si le PS n’est pas plus coupable de cette injustice que l’UMP, il est en revanche coupable de nous avoir fait miroiter la justice pour finalement nous la refuser avec un cynisme patent…
Si la Bretagne est dans une situation de colonisation dans laquelle elle n’a aucun pouvoir sinon celui de résister (tout se décide à paris),
Si elle subie une politique d’ASSIMILATION, qui est une entreprise de génocide (culturel),
c’est parce qu’il y a des élites politiques qui collaborent avec les colonisateurs. Et parmi ces collaborateurs, les socialistes bretons, ces « petits soldats » du colonisateur, comme ils s’appellent eux-mêmes (ledrian disant qu’il allait faire son service militaire à paris ! – lebranchu disant qu’elle était un petit soldat du parti!)
Peu de monde sait réellement ce que sont les socialistes : comme ils ont les cordons de la bourse, tout ceux, artistes, etc, qui émettent des critiques se voient refuser ou supprimer les subventions.
Dans le domaine de l’art, de la culture, même en français, il est difficile de faire des choses sans subventions.
En france, toute la culture, cinéma, théâtre, littérature, arts plastiques, etc. vit de subvention. Et les réseaux de diffusions, TV, radios, etc, dépendent du pouvoir politique.
Qui dit subvention dit censure et autocensure
J’ai appris que suite aux manifestations de ces derniers mois, y compris celles des bonnets rouges, des entreprises soutenants les bonnêts rouges avait eu un contrôle fiscal, et que des gens avaient vu leurs suventions supprimées.
Ca c’est le parti socialiste !
Refuser de voir que les socialistes sont des salauds (comme à peu près tous les partis français de droite comme de gauche, mais pour le moment ce sont les socialistes qui détiennent le pouvoir), c’est fermer les yeux sur la réalité.
Moi je refuse la servitude volontaire dont trop de Bretons s’accomodent.
et ?
vous faites quoi ?
La révolution tout seul dans votre coin, avec vos petits bras ?
Désolé mais nous sommes dans une république. On peut le refuser ou l’admettre. Cette république et ses représentants sont élus par le peuple. Et le résultat des dernières élections est là. Il faut faire avec ? Si non, on fait quoi ? On prend les armes et on va faire la guerre aux francs à l’image des paroles de la chanson de Gilles dans les années 70 ?
Encore une fois, je ne vois pas ce que vous proposez. Quelles actions ? Quelles méthodes ?
Vous considérez que ceux qui mènent le combat et la lutte différemment sont dans la servitude ? C’est votre droit mais admettez que tout le monde ne soit pas dans cette ligne. Il reste encore du travail à faire, y compris en Bretagne pour que le plus grand nombre accepte l’idée qu’une Bretagne autonome (je ne dis pas obligatoirement indépendante) est nécessaire autant sur le plan culturel qu’économique.