BREZHONEG
I will put here some informations about the Breton language for an initiation /
Je mettrai ici de quoi s’initier à la langue bretonne
« …as I remember they use to say for « harp » breton word « telenn »? So, why in « Ti an delenn » the letter « d » is used instead of « t »?(MELDIS)
you have here one of the most typical (and complex) rule in the Celtic languages: the Mutations.
The first conson of a word is changing very often for grammar and esthetic reasons.
I will not totally teach this rule here, but a few exemples:
« Telenn » is feminine, so after the article « An » it becomes « delenn » for singular, but stay « telennoù » in the plural.
Other mutations occurs in other conditions too.
12 WORDS / MOTS / GER :
an ti = the house = la maison
ober = to do, to make = faire
bara = bread = pain
dour = water = eau
ki = dog = chien
ar c’hi = the dog = le chien
demat = good day = bonjour
mar plij = please = s’il vous plait
gwenn = white = blanc
du = black = noir
pelec’h = where = où
aman = here = ici
amzer = time, weather = temps
(en réponse à Vanessa, les traductions demandées avec prononciations indiquées à partir du Français)
– Je fais: Ober ‘ran (qu’on écrit complètement :Ober a ran) (faire je fais)
prononcer comme en français « AU beurre rend N » mais en accentuant beaucoup AU;
facile à adapter à toute action: lenn ‘ran (lire je fais), kanañ ‘ran (chanter je fais);
– Avec: gant
(prononcer comme en français / un gant/ puis ajouter un N et prononcer à peine ou pas un T.
Exercez en disant en français « gants nécessaires » puis en disant « gants n–écessaires)
– Je mange: Debriñ ‘ran
(je le prononce « DIbi ‘rann)
– Donnez: Roit
(prononcer à peu près comme en français « RO- itte » ou « rAYe- itte »)
– Offrir: Kinnig
(QUI-nique…: le g final à peu près comme un K, et accentuer beaucoup KI)
– Dans: e-barzh ou ‘barzh
(entre é-BArze et é-BArsse)
– Chansons: kanaouennoù
(« quand n’a où EST nous », accentuant EST)
– Et: hag ou ha
(prononcer comme dans La Hague ou A dans « A lorient »)
– Afin: evit (comme Evite) ou ‘vit (comme Vite)
– Vous: c’hwi (à peu près Hrhoui…. vous connaissez le CH allemand?
– Moi: me (comme Mé)
– Merci: Trugarez (prononce TruGAré), on peut dire aussi Mersi bras (entre MErci Braze et MErci Brasse), ou Bennozh Doue
(prononce entre BEnoze et BEnosse ou Benohrh – D’où est)
-Kenavo : jusqu’à ce qu’il y ait …(sous entendu: revoir)
( prononce à peu près: QU’EST Ne VAUT)
DEN = personne humaine / human being
AN DEN = la « » » / the « » »
(la langue bretonne est plus respectueuse de la femme que le Français… /
Breton language is more respectful of women than French…)
COLLECTIF – SINGULIER- PLURIEL /
COLLECTIVE – SINGULAR – PLURAL
le Breton ne se contente pas du singulier et du pluriel.
La base n’est pas le singulier mais le collectif.
L’arbre au collectif est la notion d’arbre en général sans précision de singulier ou de pluriel : GWEZ (en général, prononcer Goué).
Breton is not happy with only singular and plural: the base is Collective.
The tree is collectivelly the notion of Tree in general, without any precision of singular or plural: GWEZ (generally pronounced more or less GWAY ).
L’individu arbre est « GWEZENN » (prononce GouE-enne); un arbre devient une arbre : « Ur wezenn »; l’arbre « Ar wezenn ».
The individual Tree is GWEZENN (prononce GWAY-ane); A tree (which is feminine) is « Ur wezenn (Ur WAY-ane), the tree= Ar wezenn.
Plusieurs arbres se dit « GWEZENNOù » (prononce Goué-ENno-ou).
Several trees are « GWEZENNOù (Gway- Eh- know)
Cette notion de prime au collectif est interessante pour des gens de gauche comme l’article précédent l’est pour les féministes…
This notion promoting the collective is interesting (isn’tit?) for left wing people, as the preceding article is for feminists…
PRIMAUTE DU VERBE, DE L’ACTION
La phrase bretonne est dominée par le verbe.
La structure de base démarre par le verbe à l’infinitif.
Comme dit plus haut « Debriñ ‘ran » (manger je fais), « Debriñ koan ‘ran » (manger mon diner je fais).
Par ordre d’importance vient ensuite l’objet, qui peut prendre la tête: « Blog Alan Stivell a lennan » (le blog d’alan stivell je lis).
Si enfin on met le sujet en tête de phrase, c’est qu’il y a une particulière insistance sur lui; donc si on dit « Me ‘ lenn blog Alan Stivell », il faut traduire par « c’est moi qui lis le blog d’alan stivell ».
Je viens de montrer les trois conjugaisons possibles.
Commencez par la première, avec l’auxiliaire faire. Au présent:
Kanañ ‘ran (je chante), kanañ ‘rez, kanañ ‘ra, kanañ ‘reomp, kanañ ‘rit, kanañ ‘reont.
Je donnerai plus tard les autres temps.
Cette importance de l’action et du mouvement est corroboré par la liberté de mouvement extrême en musique et en art celtiques.