VOTIÑ 'RIN MACRON
LA CANDIDATE A LA PRESIDENCE FRANÇAISE ET LA BRETAGNE (JE VOTERAI MACRON)
De manière paradoxale, son nom transnational, transfrontalier (commun à deux états (Bretagne, Cornouailles britannique, Pays de Galles) et donc non français, à part l’article ajouté, ne pose aucun problème à la nationaliste.
Non plus son irrespect pour des aïeux (valeur pas uniquement située à gauche) qui (en plus de l’avoir en exergue dans le nom) parlaient la langue à la mort programmée par Paris, notre langue le Brezhoneg, avec ses textes de haute poésie sophistiquée et au vocabulaire scientifique, quand le français n’était encore qu’un patois oral.
Emission Risposte France 5 janvier 2007 :
« ..sous le règne de M.Sarkozy est apparu, par exemple en Bretagne, le bilinguisme. Vous avez aujourd’hui, sur les panneaux routiers, non plus seulement le nom de la ville en breton… mais aussi des choses comme « Toutes directions » ou « Zone commerciale »…Et ça c’est extrêmement grave ».
Conférence de presse à Audierne le 17 juin 2020 :
répond à un journaliste en riant : «peuple breton ? Moi je ne connais que le peuple français ».
Elle a plusieurs fois affirmé être, avec le RN, pour la suppression des régions. Cela sous-tendant même la suppression du nom de Bretagne !
M. Mélenchon, lui, a concurrencé M.Le Pen dans des propos anti-bretons et d’ailleurs, d’une manière générale, dans le nationalisme (qu’il m’est impossible de situer à gauche).
En 2088, il traita les écoles Diwan de secte dans un débat au Sénat. Evidemment, il ne soutient pas la Charte européenne des langues (dites) régionales et minoritaires, s’est opposé plusieurs fois à l’introduction d’articles favorables, est de toute façon opposé à l’enseignement obligatoire, et donc à la politique bilinguiste de la totalité des états démocratiques, exceptés la France et la Grèce.
Il attaque la langue bretonne en lui reprochant cinq bretons différents (quand les gens informés savent, qu’universellement, toute langue dans le monde entier se subdivise en dialectes, sauf si un état central impose une uniformisation).
Mais ce n’est plus un problème d’actualité, à part que la somme importante de votes France insoumise (traduisez Bretagne soumise), ajoutés aux votes RN, montre ici un masochisme indéniable.
Il est arrivé que le président MACRON ait eu des mots déplacés. Il n’a jamais donné suite aux demandes et aux sentiments majoritaires en faveur de la Bretagne réunie. Son ministre Jean-Yves Le Drian nous avait pourtant sauvé d’un Grand-Ouest.
Mais il n’a, de toute façon, jamais été aussi loin contre les intérêts bretons que la candidate. Un de nos intérêts étant d’ailleurs davantage d’Europe.
On dira que la question bretonne n’est pas tout. Il faut surtout qu’il s’engage (sous peine de démission) à intégrer, sous notre contrôle, des idées de tous les gens qui auront voté pour lui uniquement pour contrer sa challengeuse. On l’aura à l’œil, sur les aspects écologiques et sociaux.
Je dois ajouter qu’il y a une quantité de points qui m’interdiraient évidemment de laisser la candidate prendre le pouvoir, à l’instar de ses plutôt amis dictateurs ou autocrates.