On est loin ici des préoccupations habituelles de ce Blog, comme des orientations musicales qu’on me connaît.
Ce serait pour moi une lâcheté que de ne pas rendre hommage à Pascal Sevran, lui qui m’a invité à plusieurs reprises.
Que ma musique ou mon image soit plutôt différente de l’impression générale donnée par ses émissions, ne l’avait pas fait hésiter à participer à ma promotion. S’il faisait appel en général à des Michèle Torr, etc., je ne fais pas de complexe « d’élite intellectuelle » et me souviens avec plaisir notamment d’une émission près du Mont St Michel.
Je ne suis pas passé en télé aussi souvent que j’aurais dû; quoique, au début des années 70, ce fut tout à fait correct. Il est vrai que je n’accepte pas forcément toutes les émissions. J’avoue avoir refusé une invitation de Guy Lux. Je le trouvais vraiment (à raison?) trop porte-drapeau de l’extrême Show-business. Il faut dire qu’au moment de la Symphonie celtique, l’association Guy Lux-Tir na nOg aurait été un grand écart.
Bien sûr, j’ai apprécié particulièrement l’émission que m’a consacré Arte ou mon passage à Taratata. Mais j’en profite aussi pour rendre hommage à Jacques Martin, à Maritie et Gilbert Carpentier et saluer Danièle Gilbert et Michel Drucker. Sans eux, est-ce que le très grand public m’aurait connu? D’autres n’ont pas voulu m’ouvrir la fenêtre télé (dont même un homme dont on voit parfois la prose jusque dans le magazine Le Peuple Breton).
On peut reprocher des choses à autrui; il faut avoir l’humilité de reconnaître que nous avons tous des choses à nous reprocher. Que Pascal Sevran ait soutenu Sarkozi, c’est son droit; qu’il ait écrit une phrase peu acceptable sur l’Afrique, je crois qu’il ne s’en est pas remis lui-même; et ça ne m’enlève pas le droit de le remercier pour ce qu’il n’était pas obligé de me donner.
Au-revoir Pascal.