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INFOS INEXACTES

 alan
(@alan)
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Ici, je vais essayer de traiter des infos inexactes me concernant directement ou indirectement (à ma connaissance).

1/
A différents endroits (livres, Web), on peut lire une citation, qui serait (à vérifier) les mots d’une fille Le Goarnic (Garlonn?).
Cette citation fait état d’une communauté de familles bretonnes qui se seraient regroupées dans un hameau, rebaptisé Keranna, dans la grande banlieue de Paris à Yerres après la guerre.
J’y aurais vécu aux côtés des familles Kerlann-Delalande, Caouissin, etc.
C’est évidemment faux, puisque j’habitais avec mes parents, d’abord 20 bd de Belleville, puis 3 rue de la Mare, dans le 20ème arrondissement de Paris, avant de terminer mon séjour en Ile de France par Vincennes. Une erreur comme celle-là serait bien anodine si des personnes mal-intentionnées n’en tiraient pas des conclusions pour le moins douteuses.

2/
Dans le livre, par ailleurs élogieux, écrit par Gérard Simon et Anny Maurussane, il est question de l’incendie du Parlement de Bretagne à Rennes. Edmond Hervé y est suspecté d’avoir eu quelque responsabilité dans l’affaire. Je ne voudrais pas qu’on puisse croire que je suis d’accord avec cette affirmation.
Quelques autres précisions:
plusieurs anachronismes, sur mes rapports avec le public (un bal breton parisien de 1961-62, bien avant que je chante, est pris comme exemple de mes premiers rapports en tant qu’Alan Stivell avec le public) et avec la presse (« vilain petit canard »), sur le « régionalisme » des soixante-huitards, et leur interêt (voir même en 65-66 -?-) pour des artistes régionaux (d’ailleurs lesquels, hormis Glenmor et moi-même?)
Par ailleurs:
– je n’ai pas fait la manche, (il n’y aurait pas de honte à ça),
– il n’y a pas eu de « Stivell group », puisque j’avais invité des musiciens à jouer ma musique;
– Dan n’a pas été mon bras droit (les autres musiciens ne l’auraient pas accepté).
Je pourrai en donner d’autres, dans un esprit constructif (sans parler de cette phrase bizarre sur ma vie privée). Pour le reste, je les remercie de leurs efforts pour contribuer à faire connaître mon travail.

3/
Dans un livre sur lequel vous pourriez tomber (mais dont je ne préfere pas faire de pub), il est fait état de ma période Bleimor.
On dit de ce groupe scout qu’il faisait partie des Scouts d’Europe. Ceci pour laisser entendre que j’aurais subi une formation de droite bien marquée.
Perig Keraod-Géraud a fondé avec sa femme cette communauté scoute en 1949. Il avait pris ce pseudo (quelle « horreur », un pseudo…) « Keraod » dans la Résistance, dans laquelle il a fait des actes de bravoure.
Les scouts Bleimor ont quitté les scouts de France pour les scouts d’Europe effectivement; mais au moment où l’âge, notamment, nous a permis à moi et mes camarades de prendre du recul par rapport aux scouts, nous consacrant alors à la musique, en attendant de pouvoir, peu après, créer une nouvelle association totalement séparée.
Perig Keraod a été lui-même viré des scouts d’Europe, parce que trop breton et pas « assez » à droite. Je le situais quand même à droite; c’était pour moi, pour nous, un autre litige, car je me situais moi-même dans un christianisme progressiste.

4/
Je dis, aussi souvent que possible, tout ce que je dois aux fondateurs des bagadoù, à Polig Montjarret, à Loeiz Ropars pour le Kan ha diskan, etc., comme aux Beatles, à Joan Baez, etc. J’en suis moins gêné pour dire que, dans beaucoup d’écrits (y compris dans des livres traitant de l’histoire contemporaine), on me fait arriver en même temps, si ce n’est après d’autres musiciens ou chanteurs. Or, quand je me suis mis à chanter, seul Glenmor le faisait de manière professionnelle (même si des personnes, comme les soeurs Goadec, Andrée Le Gouilh, chantaient en amateurs).
Ce n’est, qu’un certain laps de temps après nous deux, que d’autres (les Tri Yann, Servat, etc.) ont pris le même chemin. La vérité chronologique n’enlève rien à l’interêt de tous les musiciens et artistes qui ont suivi. J’avoue que je préfererais ne pas avoir à donner ces précisions.

5/
Il en va de même des travaux de mon père qui ont été souvent « écorchés », lui enlevant le mérite d’avoir pu faire renaître la harpe celtique de Bretagne, chose que ni Gildas Jaffrennou, ni personne n’avait pu réaliser avant lui.

6/
Et (car ce n’est pas forcément clair pour tout le monde), « La tribu de Dana » est une chanson-rap qui (quelques temps après Again et « Let the plinn ») a été le fruit d’une collaboration involontaire entre trois intervenants, ne se connaissant pas, et pour cause:
– un breton (ou plusieurs), marin-pêcheur, vers le 19ème siècle, ayant créé la chanson traditionnelle;
– moi-même, qui ai créé une orchestration (le son de ma harpe cordée métal, violon, guitare, claviers, basse, batterie), une harmonisation et un arrangement (tempo, accords, suite harmonique, etc.);
– le groupe Manau, qui a remplacé le texte en breton, ajouté la partie rap, mais qui a gardé mon orchestration (hormise l’arrivée de la bombarde), mon harmonisation et arrangement;
les légeres différences dans les interventions (du violon, par ex.) ne sont pas plus notables que celles qu’on peut constater chez moi d’un concert ou d’une tournée à l’autre;
il est remarquable d’ailleurs que leur interprétation chantée est calée sur la mienne, comme je n’ai jamais entendu personne le faire, avant, plus récemment, …un chanteur chinois.

Citation
Posté : 02/12/2007 5:59 pm
 alan
(@alan)
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J’ai indiqué que de nombreux livres et écrits sont très erronés quand il s’agit de faits que j’ai vécu.

Il est bon d’en préciser quelques uns:

-le Dictionnaire du Patrimoine breton (dirigé par mon ami Jean-Yves Veillard, avec, entre autres, des interventions de mon ami Patrick Malrieu).
-« Bretagne, une histoire » de Louis Elegouet
-« Musique bretonne de Laure Le Gurun et (mon ami) Roland Becker.
-« La harpe des Celtes » dirigé par mon ami Myrdhin (pour certains articles de collègues harpistes et luthiers).
-« Nos années de Breizh » (par mes amis Yves « Pops » Quentel et Nono.
Etc. etc.

Egalement dans des articles et éditoriaux de mes amis Bob Haslé (Ar Soner), Jean-Pierre Pichard et Pierre-Yves Moign (CD sur la harpe celtique Coop Breiz).
Le site du Festival interceltique n’échappe pas à la rêgle.

Que dire quand il ne s’agit pas d’amis… (« Un monde comme si »).

J’essaierai d’en indiquer d’autres.

Il faut savoir que, très malheureusement, les écrits où on ne trouve aucune erreur concernant l’histoire bretonne contemporaine (se rattachant au domaine musical, évoquant la renaissance de la harpe celtique, le mouvement musical contemporain) sont l’exception.

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Posté : 01/06/2008 1:49 pm
 alan
(@alan)
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Aujourd’hui, je signale une nouvelle erreur dans un livre magnifique sur la Kevrenn St Mark, au sujet du Skolaj Beg an Treis.
Je n’y suis pas venu l’année 64, après la mort de Herri Leon, puisque j’y étais quand le drame (sa mort accidentelle) est arrivé. Je crois, et vérifierai, que j’y étais déja en 62, arrivé avec Yann-Fañch Le Merdy.
Je tiens à bien la signaler, vu que cette erreur est répercutée partout (Armen, Ar Soner, livre sur le Skolaich et La Pie).
Je pourrais ajouter que, dès les années 50, on m’appelait Alan (ou Alannig). Parfois on m’appelait Alain pour montrer une forme de familiarité avec pointe d’humour.

RépondreCitation
Posté : 07/06/2008 3:23 pm

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