Le problème tibétain ramène à une question fondamentale.
Des chinois justifient l’attitude de leurs gouvernants, en matière de Droits de l’Humain, en resservant cette fameuse tarte à la crème que nous servent aussi certains musulmans: ces Droits auraient été inventés par l’Occident…
Déja bel état d’esprit que de trouver normal les échanges quand, par exemple, cet Occident a emprunté la poudre à canon, quand la Chine a emprunté la locomotive inventée par un écossais. Mais que sur le plan des rapports sociaux, toute influence serait interdite.
Ensuite, quand ces chinois, ces musulmans (je ne parlent pas de tous) ont-ils demandé, dans un climat, un moment de liberté d’expression serein, absolu et objectif, à des femmes si elles préferent de très loin, sans masochisme, être maltraitées en êtres inférieurs?
Des minorités en Asie sont matriarcales, elles sont tout autant orientales.
Quand la monarchie est devenue absolue au royaume de France, on l’a justifiée par le « Droit divin ». C’était supposé être un aspect essentiel et définitif de la société française et occidentale…
Le devoir d’une personne humaine digne, toutes cultures confondues, est de venir en aide à un autre être humain, comme il le ferait déja pour un animal blessé.
Je ne compte pas convaincre les tenants et profiteurs des systèmes totalitaires de devenir gentils. Mais ne nous décourageons pas; dans ce bras de fer, l’histoire montre que nous ne sommes pas toujours perdants.
Par contre, comme je le dis ailleurs, il ne faut surtout pas présenter notre Occident comme le modèle à suivre les yeux fermés. C’est en admettant que nous avons aussi des efforts à faire, que nous ne sommes pas les anges face aux démons, que nous n’avons pas à tout imposer de notre civilisation et culture, que les pouvoirs chinois et autres, au lieu de se raidir dans leur orgueil, pourront être amenés à quelques concessions. Ces quelques concessions seraient un énorme espoir.