Députés et sénateurs face aux langues
En ce moment, les députés font une nouvelle tentative pour défendre les langues autres que le Français.
Si vous avez une possibilité d’encourager vos députés, faîtes-le.
C’est une question de vie ou de mort. Tuer des peuples dans leur âme et leur culture est un grand crime; c’est un crime contre l’humanité; je ne le place pas au même niveau que la Shoah ou autres génocides; mais il est au moins aussi grave qu’assassiner un individu et plus grave que tuer des baleines; même si c’est aussi un crime.
Beaucoup de gens n’ont pas conscience de cette gravité, même certains députés pourtant favorables à la cause de la diversité linguistique. On peut citer un propos de Bernard Poignant, député européen finistèrien qui, favorable à l’intégration constitutionnelle, déclare pourtant s’opposer à un vrai bilinguisme dans la république française.
Ceci, en passant, justifie tous les combats indépendantistes. En effet, s’il n’est pas possible de le faire dans le cadre français, quelle réponse apporter?
Soit dit encore en passant, beaucoup d’élus français ne sont pas gênés de soutenir l’indépendantisme quand il est québéquois et qu’il est bon pour leur langue maternelle. L’égoïsme, quel vilain défaut…
c’est le 21, que la décision définitive sera prise.
Si vous habitez la Bretagne , je vous encourage à écrire à vos sénateurs pour leur dire à quel point nous sommes tous anxieux de la condamnation ou non de la langue, la culture et la personnalité de ce pays.