IDENTITÉS

IDENTITÉS
Ici, je reprends un passage de mon autobiographie.

Je naitrai « Breton de l’extérieur », par filiation paternelle.
Je m’affirme plus tard par imprégnation culturelle et je deviens Breton (prononcer « BREtoñn »). Par la suite, je serai aussi Breizhad (prononcer « BREÏzatt »), citoyen breton, venant définitivement m’installer en Breizh. La langue bretonne suggère et clarifie cette distinction.
Mais la première identité est, bien sûr, « DEN », un humain (il faut noter que dans le mot celtique ne filtre aucune préférence masculine).
Le genre, ça se discute ou pas, à chacun de voir.
Ensuite, pour l’ethnie, comme pour la culture, même observation : nous sommes tous métis, tous issus d’identités diverses. Les dosages possibles sont infinis : tous identiques et tous différents. Le Breton penn-kil-ha-troad, tête-cul-et-pied, 100%, ça n’existe pas ! C’est l’immense richesse des personnes et des peuples, des origines et des cultures.
Lorsqu’une appartenance domine objectivement, la liberté humaine permet d’en tenir compte ou pas. On peut se réclamer d’une part de soi qui nous semble subjectivement plus importante que les autres et afficher la volonté d’être d’un pays, d’un peuple (même si on a perdu sa langue spécifique). C’est selon moi un droit inaliénable.

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